Dossiers brûlants

La communication "non-verticale" permise par internet échappe aux médias commerciaux et de ce fait la crise économique a un effet secondaire inattendu. Des millions d’internautes dans le monde sont désormais au fait d’un des mécanismes les plus opaques du capitalisme financier. Il s’agit de la création monétaire privée par l’argent-dette, qui n’est jamais décrit et commenté par la presse, ni par les hommes politiques. Ceux-ci sont pour la plupart comme nous, c’est-à-dire eux-mêmes ignorants de ses ressorts. En fait l’argent-dette créé 90% de la masse monétaire mondiale et permet aux secteurs financiers d’orienter selon les seuls intérets intérêts et points de vue du capitalisme libéral des flux financiers considérables. Ceux-ci ont des effets à mesure sur tous les aspects de nos vies, de l’économie, de la politique et des médias.

Les choses changent et l’ignorance recule. Le film L’Argent Dette de Paul Grignon, y est pour beaucoup. Il s’agit d’une animation limpide qui décrypte pour tout un chacun les mécanismes de base de la "fraude légale" de la création monétaire. Il commence à déranger et à faire réagir dans le Landernau des médias conformistes.

Nous courrons à toute jambes pour rejoindre la terre ferme du bon sens avec sous nos pieds la glace amincie et fragilisée d’une civilisation dominante qui se dévore elle-même chaque jour d’avantage. Pour des millions de personnes, dont nous faisons peut-être partie, il n’y aura pas d’issue civilisée à la fin de cette course déjà entamée depuis plusieurs décennies à l’insu du plus grand nombre. Quelle est la nature de la "crise systémique globale" ? Quelles sont ses conséquences prévisibles ? Comment se prémunir de ses conséquences, et c’est peut-être la même chose, comment la stopper dans ses causes et ses effets ?

Une délégation de l’APPO qui effectue un tour d’Europe est venue plaider la cause de la population de l’état d’Oaxaca auprès du Parlement Européen.

L’état d’Oaxaca au Sud du Mexique connaît depuis juin 2006 une situation de confrontation ouverte entre une population qui a choisi la protestation pacifique, et des autorités locales et fédérales qui pratiquent contre elle l’assassinat, l’enlèvement, les détentions arbitraires assorties de tortures et de viols.