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Sous couvert de raz-de-marée

CARTE BLANCHE DE SHARON A SON ARMEE

Que peut-il encore arriver de pire que le pire actuel ? nous n’allons pas tarder à le savoir.

jeudi 30 décembre 2004

Carte blanche

( Jeudi, 30 Décembre 2004 )

L’information est reprise comme un rouleau compresseur par l’ensemble des agences de presse, reproduite sur l’ensemble des sites interne d’information, copiée-collée par l’ensemble des sites spécialisés dans les questions du Moyen-Orient et de la Palestine.

Bref, l’information roule sur les ondes et à travers les câbles, petit, moyen ou haut débit jusqu’aux lecteurs, auditeurs, spectateurs ou internautes.

Son innocence cache mal sa monstruosité. Je cite : « Sharon donne carte blanche à l’armée pour riposter aux attaques »

A quelques minutes d’intervalles avec cette dépêche, Assawra publie sa rubrique hebdomadaire dénonciatrice des crimes et exactions commis par les forces d’occupation israéliennes à l’encontre du peuple Palestinien. Rubrique que nos lecteurs connaissent bien sous le titre : « Terrorisme de l’État d’Israël contre le peuple Palestinien »

C’est ainsi que nous nous efforçons de les informer, semaine après semaine, de la façon la plus rigoureuse, de la réalité concrète de la vie sous occupation.

Nous nous efforçons de mettre des noms et des prénoms sur les tués et les blessés, de donner des noms aux lieux occupés, de préciser des dates aux arrestations, de mesurer les superficies des champs saccagées ... Bref, nous nous efforçons de dire la vérité.

Cette rubrique dure depuis bientôt plus d’un an.

Voilà qu’aujourd’hui, l’opinion publique mondiale est informée que Sharon donne « carte blanche » à son armée.

Une question hante mon esprit : Cela voudrait-il dire que tout ce qui a été commis au jour d’aujourd’hui, par cette même armée, l’a été avec « retenue » ?

Du coup, la longue liste des noms et prénoms des tués et blessés, des noms des lieux occupés, des dates des arrestations, des superficies des champs saccagées ... Toute cette liste d’horreurs, de crimes, de destructions, défilait dans ma conscience... et je répétais sans cesse : « de plus, à partir d’aujourd’hui, ils ont carte blanche ! »

Une question entraînant une autre, je me suis alors demandé : « A présent qu’ils ont carte blanche, que vont-ils faire ? »

Al Faraby