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Camouflet pour les « plaignants » (ndlr)

Palestine : « Un oeil sur la planète » jugé respectueux des règles déontologiques par le CSA

Mardi, 17 janvier 2012 - 10h03 AM

mardi 17 janvier 2012

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Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, saisi par plusieurs organisations et associations, a procédé à un examen approfondi du magazine Un oeil sur la planète consacré au thème « Un Etat palestinien est-il encore possible ? » diffusé le 3 octobre 2011 sur France 2 *.

Le CSA estime que le travail des équipes du magazine de France 2, qui a fait l’objet d’accusations de partialité, a respecté « la diversité des points de vue » avec « un propos non entaché de partialité » et qu’il est « respectueux des règles déontologiques ».

La direction de France Télévisions en prend acte et se félicite que le professionnalisme des journalistes d’Un Oeil sur la planète soit reconnu.

* Le magazine de la rédaction de France 2, « Un oeil sur la planète », dirigé par Patrick Boitet et présenté par Etienne Leenhardt, avait consacré le 3 octobre 2011 son 34e numéro à la Palestine, au moment de la demande d’adhésion d’un Etat palestinien aux Nations-Unies, dans le cadre des lignes d’armistice de 1967. A la suite de la diffusion du magazine, une intense campagne avait été menée contre les responsables de l’émission. La direction de France Télévisions avait condamné les menaces et insultes proférées à l’encontre des journalistes d’ « Un oeil sur la planète », spécifiant que les procédés utilisés visaient à intimider et à empêcher le travail de la rédaction. Elle avait également précisé qu’elle assumerait son devoir de protection de la liberté d’informer.

Le rappel des reportages diffusés :

1. Un Etat en marche ?

Martine Laroche-Joubert et Thierry Breton.

En Palestine, il y a déjà pourtant une administration qui marche. La gestion des affaires courantes est saluée par les instances internationales. Lutte contre la corruption, sécurité renforcée, relance de l’économie, les résultats sont spectaculaires. La Cisjordanie est beaucoup plus moderne que le Sud-Soudan, dernier accueilli comme membre de l’ONU…

2. Gaza : la vie, quand même

Katia Clarens et Valérie Lucas.

Seulement, la Palestine est divisée. Et les islamistes du Hamas, après avoir gagné les élections en 2006, ont pris le contrôle de la bande de Gaza, devenue selon Israël une enclave terroriste. En représailles, le territoire est soumis à un blocus maritime, aussi injuste qu’inefficace. La contrebande et l’aide internationale permettent à la population de survivre, entre poigne de fer israélienne et dictature du Hamas. Gaza mérite mieux que sa caricature de territoire islamique.

3. Les frontières de la discorde

Alexis Monchovet et Sophie Claudet.

Il y a d’autres obstacles à la création d’un Etat palestinien. D’abord, celui de ses frontières. Les Israéliens ne veulent plus entendre parler du tracé qui existait avant la guerre des Six jours. Pour des raisons stratégiques ou religieuses, leurs colonies se multiplient en Cisjordanie, accaparant l’eau et les meilleures terres. Et les colons juifs s’implantent aussi dans et autour de Jérusalem-Est. Comment créer un Etat viable dans ces conditions ?

4. Et le droit au retour ?

Negar Zoka et Malek Sahraoui.

Autre souci, la question des réfugiés palestiniens. Il y en a près de cinq millions recensés hors des territoires. Plus qu’en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Le droit au retour se transmet de génération en génération. Au Liban, certains croupissent depuis plus de 60 ans dans des camps insalubres. Seule, une minorité pourra revenir en Israël ou en Palestine.

5. Le Lobby pro-israélien aux Etats-Unis

Estelle Youssouffa et Christophe Obert.

Quelles que soient les résolutions de l’ONU, Israël a longtemps pu compter sur le soutien sans faille de la première puissance mondiale. Car le lobby pro-israélien est très influent aux Etats-Unis, mêlant organisations juives et chrétiens conservateurs. Ses pressions pèsent de tout leur poids sur la politique étrangère américaine. Mais le printemps arabe a redistribué les cartes.