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PALESTINE OCCUPEE

Chronique quotidienne de l’occupation

Jeudi, 18 février 2010 - 15h02

jeudi 18 février 2010

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Numéro : 202

nombre d’entrées : 7

001

Des Marocains créent une organisation opposée à la normalisation avec l’occupation

L’organisation marocaine « Groupe de travail national pour le soutien à l’Irak et à la Palestine » a annoncé la création d’une organisation marocaine pour lutter contre la normalisation.

Le coordinateur du groupe, Khaled Soufiani a déclaré, mardi 16/02/10 en soirée, au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu dans la capitale marocaine, Rabat, que cette nouvelle organisation va travailler pour résister à toutes les formes de normalisation avec les sionistes et va documenter les crimes liés à la normalisation pour les démasquer.

Rabat – CPI - 17/02/2010 - 18:39

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002

A Jaffa, les habitants du quartier Al-Ajmi luttent pour leur survie

Un tribunal sioniste a autorisé des colons sionistes appartenant à l’extrême droite religieuse à construire un quartier résidentiel à l’intérieur du quartier arabe d’Al-Ajmi, un quartier Palestinien historiquement connu de la ville de Jaffa.

Cette autorisation a provoqué la colère les habitants Palestiniens de la ville. Ils déclarent qu’ils ne laisseront jamais passer toutes ces tentatives visant à la judaïsation de leur ville. « C’est une question de vie ou de mort », dit Kamal Aghbariyya, président du comité du quartier.

Les institutions de la ville de Jaffa, représentées par « l’Association des droits du citoyen », a contesté devant le tribunal sioniste la décision du Bureau des terres d’« Israël ». Cette décision permet à l’entreprise Yalmounah de construire vingt maisons pour les Juifs extrémistes sur le terrain du marché Al-Jabaliya, au cœur du quartier Al-Ajmi. Consacrer des meubles uniquement à des Juifs est un geste discriminatoire. Cela va à l’encontre du principe d’égalité reconnu par l’institution sioniste.

Mais le juge Yahouda Zeft a refusé de recevoir la sollicitation, prétextant que cela avait été fait avec mauvaise foi. Le principe d’égalité ne dit pas qu’il faut préciser l’origine des habitants d’un immeuble.

Le tribunal ne voit aucune erreur dans l’appel d’offre. Il croit que « les colons ont tout droit de s’organiser et de vivre comme bon leur semble dans leur quartier de résidence ».

Ce projet n’est pas le seul ; la mairie de Tel-Aviv-Jaffa en possède beaucoup d’autres. Et l’Entreprise de développement de Jaffa, soutenue par différentes sociétés de construction et d’investissement, travaille pour judaïser la ville de Jaffa. Toutes ces entreprises travaillent pour la judaïsation de la ville, tout en prétendant qu’elles veulent la transformer en une ville touristique internationale attrayante.

Bien que les Arabes soient devenus une minorité (17 mille personnes, soit un tiers des habitants de la ville de Jaffa), les plans sionistes font tout pour y doubler le nombre de Juifs, en une décennie seulement.

Pour arriver à leur fin, tout est bon : déportation, interdiction aux Arabes de restaurer leurs maisons ou d’en construire de nouvelles. Sinon, les Sionistes mettent des sommes exorbitantes pour acheter aux Arabes leurs biens et quitter la ville.

En outre, la ville de Jaffa attire les Juifs qui viennent de l’extérieur. Ils préfèrent la ville, ne se trouvant pas loin de ville de Tel Ar-Rabi (Tel-Aviv), la vraie capitale de l’Etat hébreu.

Parmi les grands projets, il y a la construction d’un quartier de 1 300 unités résidentielles pour de riches acheteurs venant de France, dans un terrain appartenant à un Palestinien.

Notons enfin qu’une entreprise sioniste a acheté, pour une somme de trente millions de dollars, 50% d’un terrain palestinien et de l’ancien bâtiment de l’hôpital français. Elle a l’intention de bâtir sur ces terrains un hôtel cinq étoiles entouré de départements pour les personnes riches.

Rapport inspiré d’un article écrit par Asaad Talhami dans le journal arabe Al-Hayat

Palestine – CPI - 18/02/2010 - 04:26

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003

L’occupation arrête 11 Palestiniens

Les forces d’occupation ont lancé une campagne de fouille et d’arrestation durant les premières heures du matin de jeudi 18/02/10, et ont enlevé 11 Palestiniens en Cisjordanie.

La radio sioniste a déclaré que l’armée occupante avait arrêté 11 Palestiniens à Naplouse, Ramallah et Jénine, sous prétexte qu’ils sont recherchés, en les emmenant vers des centres d’enquêtes, « pour interrogatoire. »

Cisjordanie occupée – CPI - 18/02/2010 - 12:18

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004

L’occupation démolit deux maisons palestiniennes aux environs d’al Khalil

Les forces de l’occupation ont démoli, le jeudi 18/02/10, deux maisons palestiniennes dans la région de Dirat, à l’est du village de Yatta, à al Khalil, sous prétexte d’une construction sans permission.

Des sources locales ont déclaré que les forces d’occupation ont démoli la maison de la citoyenne Mariam Mohamed al-Ardah, ainsi qu’une petite maison qui appartient à un autre citoyen dans la région de Dirat.

On souligne que les forces de l’occupation menacent de démolir plus de 20 maisons, dans le but de contraindre les habitants à quitter cette région.

Al Khalil – CPI - 18/02/2010 - 12:28

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7kPvzT7H%2bskyKCjDE3n7Dwa3C0EVjgTch2hz2yauJz0SXyPBCz6SdQLHXGBp%2fAFGCWUiGqUD87HK7DJO4FcU6ZfVlOtEaPV0Jdcov6lrH8g8%3d

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005

Aux environs de Jénine, les forces d’occupations arrêtent un Palestinien et menacent la famille d’un habitant « recherché »

Dix blindés sionistes ont envahi, jeudi 18/02/10 à l’aube, le village d’Anine près de la ville de Jénine, où ils ont enlevé un Palestinien, en l’emmenant vers une direction inconnue.

Une autre unnité sioniste a envahi la maison d’un recherché dans le village d’Anza, en menaçant sa famille de le tuer s’il ne se livrait pas.

Jénine – CPI - 18/02/2010 - 12:22

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006

Le patron qui a redonné au Mossad sa fierté

Nommé il y a huit ans par Ariel Sharon à la tête des renseignements extérieurs, Meïr Dagan n’a aucune restriction budgétaire et bénéficie d’une large autonomie d’action

« Le superman de l’établissement sioniste. » C’est en ces termes que le quotidien égyptien Al Ahram décrivait le 17 janvier Meïr Dagan, le tout-puissant directeur général du Mossad (les renseignements extérieurs sionistes). Ce compliment inhabituel dans un journal arabe n’est pas isolé. Il s’ajoute à ceux des commentateurs sionistes et anglo-saxons qui ont, ces derniers mois, transformé le Memouneh (le pseudonyme du patron du Mossad) en une icône vivante.

Rare longévité

Nommé en 2002 par Ariel Sharon, qui souhaitait se séparer d’Ephraïm Halevy – un espion jugé trop « diplomate » et pas suffisamment « barbouze », Meïr Dagan, 65 ans, a vu son mandat constamment prolongé depuis lors. Une performance inégalée dans l’histoire de l’Etat hébreu où les dirigeants du Mossad ne restent jamais plus de trois ou quatre ans en fonction.

Cette longévité professionnelle s’explique par les velléités iraniennes de se doter de l’arme nucléaire et par la montée de l’islam radical. Deux « menaces existentielles » pour les dirigeants de l’Etat hébreu. Et deux fronts pour le Mossad qui peut désormais recruter à tour de bras et décroche régulièrement des rallonges budgétaires destinées aux opérations sur le terrain.

« Avant l’ère Dagan, le Mossad faisait figure de parent pauvre. L’Aman [renseignements militaires] ainsi que le Shabak [sûreté générale] pesaient plus que lui. En tout cas, leurs avis étaient plus écoutés », affirme un chercheur dans un institut d’études stratégiques. « Mais l’Aman s’est discrédité par la mauvaise qualité de ses informations durant la deuxième guerre du Liban [été 2006]. Quant au Shabak, il est certes toujours focalisé sur le Hamas mais l’Intifada est bel et bien terminée. » Les experts attribuent de nombreux succès au Mossad. Le dernier en date est la « liquidation », le 20 janvier dernier à Dubaï, de Mahmoud al-Mahbouh, l’un des fondateurs de la branche armée du Hamas chargé de sa logistique. Mais depuis la nomination de Meïr Dagan, les agents de l’Etat hébreu sont également soupçonnés d’avoir, le 13 février 2008, « liquidé » le chef de la branche militaire du Hezbollah Imad Mugnieh, puis, six mois plus tard, le général Mustafa Suleiman, un conseiller militaire du président syrien Bachar el-Assad chargé des contacts avec le Hezbollah.

Le premier a été assassiné par une équipe de dix personnes – dont plusieurs femmes – disposant de faux passeports européens (lire encadré). Le second a été pulvérisé à Damas par l’explosion du repose-tête de sa Jeep 4x4 préalablement piégé et le troisième a été tué par un tireur embusqué qui l’a atteint en pleine tête à partir d’un yacht croisant au large de Tartous (Syrie).

Guerre secrète

C’est la sophistication de ces méthodes d’exécution qui incline les experts à désigner le Mossad. Ils le sont d’autant plus que Meïr Dagan est un partisan déclaré de la manière forte. Dans le cadre de la guerre secrète que mène son service pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, les stratèges du Memouneh s’attachent, semble-t-il, a perturber les filières d’approvisionnement de Téhéran. En menaçant les responsables de sociétés européennes soupçonnées de vendre du matériel aux Iraniens et, semble-t-il, en créant des firmes chargées de servir de leurre pour les prospecteurs iraniens. Ces dernières années, Massoud Mohammadi et Areshir Hassanpour, deux scientifiques iraniens impliqués à des titres divers dans le programme nucléaire de leur pays, ont été tués. Un troisième a disparu. Il se dit à Tel-Aviv que Meïr Dagan en sait beaucoup sur le sort qui leur a été réservé.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/6b842274-1a79-11df-809e-8f84da43cea3/Le_patron_qui_a_redonn%C3%A9_au_Mossad_sa_fiert%C3%A9

[ commentaires : tant qu’il n’y aura pas de réactions puissantes, publiques ou secrètes, à ce comportement de gangsters, croyez-vous qu’ils se gêneront pour continuer ? ]

CCIPPP et Serge Dumont (le temps) - mardi 16 février 2010

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8371

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007

Le Crif, vrai lobby et faux pouvoir

Clermont-Tonnerre déclarait, le 24 décembre 1789, à la tribune de la Constituante, qu’« il faut refuser tout aux juifs comme nation dans le sens de corps constitué et accorder tout aux juifs comme individus… » Catégorique, il rejetait alors tout « communautarisme ». Lorsqu’on se gargarise aujourd’hui en haut lieu ou dans les médias de communautarisme, on ne pense guère qu’aux Arabo-musulmans. Loin de toute langue de bois, disons clairement que ce mot est devenu synonyme de « musulmans ». C’est vers eux que, du voile à la burqa en passant par l’identité nationale, tous les regards sont tournés, dans un pays pourtant laïque comme la France. Objet de cristallisation, comme les juifs l’ont été dans le passé, la nationalité française de nombre d’entre eux passe au second plan après leur religion.
En revanche, lorsque le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise son dîner annuel et qu’il lance des fatwas contre les uns et les autres, quand les politiciens de tout bord, y compris le Président et le Premier ministre, y accourent, personne n’ose parler de communautarisme. François Fillon est allé jusqu’à dénoncer ledit communautarisme lors de ce même dîner, au prétexte qu’il « refuse l’égalité et la fraternité ». Il faisait bien sûr référence au communautarisme musulman. Et pourtant, tous les ingrédients sont réunis pour parler aussi de communautarisme juif. Cette année, comme l’an passé, les mesures d’ostracisme ont visé le PCF et les Verts, au motif de leur campagne de boycott des produits sionistes. Comble de l’horreur, certaines municipalités communistes auraient fait citoyen d’honneur Marwan Barghouti, l’un des responsables du Fatah, en geôle à vie dasn l’établissement sioniste.
On en vient à se demander si le Crif n’est pas plutôt le porte-parole du régime sioniste en France, comme une seconde ambassade de ce pays. Il y a un siècle, ce qui aurait passé pour de la double allégeance s’appelle aujourd’hui soutien à ’établissement sioniste. Parce que les juifs de France collent, paraît-il, à la ligne politique du régime sioniste, qu’elle soit de gauche ou de droite, leurs institutions, dont le Crif, ne feraient que suivre le mouvement. Les voilà tous légitimistes. Après la victoire d’un Nétanyahou et de ses alliés en zone sioniste, on ne s’étonnera donc pas de la forte droitisation du Crif, concrétisée entre autres par l’entrée dans son comité directeur de personnalités aux opinions radicales.
Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française. De cet appui ne bénéficieront bien sûr que ceux qui soutiennent le plus le régime sioniste et qui donnent des gages clairs dans le combat contre l’antisémitisme. Un combat certes indispensable, mais qui mériterait de n’être pas instrumentalisé pour faire accepter toute politique sioniste, y compris la plus blâmable. Projetant sur la scène française ce qui se passe entre sionistes et Palestiniens au Proche-Orient, le Crif ne manque aucune occasion pour appuyer la politique antimusulmane du gouvernement. En revanche, il a ses bons musulmans, comme Israël a ses bons Palestiniens, les seuls avec qui il daigne « dialoguer ».
Aussi peu représentatif qu’il soit, le Crif est sans doute au diapason des positions de bien des juifs français, de plus en plus conservateurs politiquement, supporteurs inconditionnels de l’établissement isoniste en toute circonstance et se réfugiant dans la mémoire de la Shoah et dans la dénonciation de l’antisémitisme, qui vont de pair. Celles-ci, forces rassembleuses indéniables, contribuent surtout à la survie d’un judaïsme qui le plus souvent s’y résume, ayant par ailleurs grandement perdu sa pratique et la conscience de ses valeurs essentielles. Qu’est-ce que le Crif sinon un groupuscule endogamique qui se donne des airs de petit Etat indépendant, agissant à sa guise, faisant plier les uns et les autres, tant par le biais de l’autocensure, sensible chez bien des journalistes, craignant à juste titre d’être soupçonnés d’antisémitisme dès qu’ils oseront critiquer la politique israélienne, que par l’instrumentalisation de la culpabilité de la Shoah intériorisée par la classe politique ? Le pouvoir imaginé que cette minuscule institution a su se fabriquer se retourne hélas contre les juifs eux-mêmes, et d’abord contre ceux qui ne se reconnaissent nullement en elle. Il génère à son tour de l’antisémitisme et offre des arguments, certes fallacieux, à ceux qu’obsèdent les vieux thèmes bien rôdés du pouvoir juif, du complot juif. La « servilité » de circonstance des professionnels de la politique face au Crif vient renforcer les anciens préjugés.
Cette foi trop partagée dans la puissance des juifs et de leurs instances représentatives n’augure rien de positif. Le dîner du Crif enfin déserté, ses menaces ramenées à leur juste proportion de dangerosité réelle, voilà des mesures prophylactiques qui seraient susceptibles d’enrayer en partie une hostilité antijuive se nourrissant de fantasmes.
Dernier ouvrage : « Etre juif après Gaza », CNRS éd., 2009.
http://www.liberation.fr/societe/0101619772-le-crif-vrai-lobby-et-faux-pouvoir

[ commentaires : je me demande, depuis longtemps, pourquoi ce machin se fait appeler, sous forme d’acronyme, le « CRIF ». Ce devrait être le « CRIJF ». Bien sûr, c’est moins facile à prononcer. Mais je formule l’hypothèse que la raison n’est pas celle-là, mais qu’il s’agit plutôt de la vieille habitude, chez nombre de juifs militants, d’avancer en quelque sorte masqués, souvent avec des noms d’emprunt qui masquent leur origine juive, ainsi que le reconnaissait très directement Roger Hanin (Dans une interview donnée il y a bien longtemps à Algérie Actualité, il déclarait qu’il avait renoncé à son nom de Roger Lévy parce que « cela faisait trop juif » et qu’il avait pris le nom de sa mère Hanin. C’était tout aussi juif, mais les gens ne le savaient pas...). Et les exemples abondent. Et donc, disons les choses comme elles sont : le CRIJF, pas le CRIF. Heureusement qu’il y a, de plus en plus visibles, bon nombre de juifs qui en ont plus que par dessus la tête d’être enrôlés de force dans les aventures communautaires, en France ou en Palestine. A ceux-là, nos frères, je souhaite bon courage : nous sommes dans le même bateau. ]

CCIPPP et ESTHER BENBASSA, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études - jeudi 18 février 2010

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8376