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Voila qui est clair, net et précis et l’agresseur potentiel ne pourra ensuite pleurnicher dans le giron de la « communauté internationale ».

Le Hezbollah menace de bombarder Israël en cas d’attaque contre le Liban

Mercredi, 17 février 2010 - 7h21 AM

mercredi 17 février 2010

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Le chef du Hezbollah chiite libanais a prévenu mardi que son mouvement bombarderait les infrastructures d’Israël, y compris les aéroports et raffineries, en cas d’attaque israélienne contre le Liban. AFP - Le chef du Hezbollah chiite libanais a prévenu mardi que son mouvement bombarderait les infrastructures d’Israël, y compris les aéroports et raffineries, en cas d’attaque israélienne contre le Liban.

« Si vous attaquez l’aéroport Rafic Hariri de Beyrouth, nous attaquerons l’aéroport Ben Gourion, si vous attaquez nos ports, nous attaquerons vos ports, si vous bombardez nos raffineries de pétrole, nous bombarderons les vôtres, si vous bombardez nos centrales électriques et nos usines, nous bombarderons les vôtres », a lancé Hassan Nasrallah.

Il prononçait un discours retransmis sur grand écran devant des milliers de partisans dans la banlieue sud de Beyrouth.

« Si vous détruisez un seul immeuble de la banlieue sud (de Beyrouth), nous détruirons des immeubles à Tel-Aviv », a-t-il ajouté, sous les applaudissements de la foule, en évoquant « différentes capacités » de son mouvement sans plus de précisions.

« J’annonce aujourd’hui que j’accepte ce défi », a poursuivi cheikh Nasrallah en réponse aux mises en garde de responsables israéliens ces dernières semaines que toute attaque de la part du Hezbollah entraînerait une sévère riposte.

Il a toutefois indiqué que son parti « ne souhaitait pas » le déclenchement d’une guerre, affirmant que les « menaces » israéliennes n’étaient qu’une « guerre psychologique visant à effrayer les Libanais ».

« Les Israéliens ne se lanceront dans une guerre que s’ils étaient sûrs de remporter une victoire définitive car (...) ils ne peuvent plus essuyer un nouvel échec », a poursuivi cheikh Nasrallah.

Il faisait référence aux guerres de 2006 contre le Hezbollah au Liban et l’offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza il y a un an, l’Etat hébreu n’étant pas parvenu à briser le mouvement libanais ou le mouvement palestinien, ses deux bêtes noires.

« Israël ne comprend que le langage des menaces », a poursuivi le chef du Hezbollah, qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie organisée à la mémoire de trois leaders du mouvement assassinés.

Il s’agit de son prédécesseur Abbas el-Moussaoui, assassiné par Israël en 1992, Ragheb Harb, autre leader du mouvement tué aussi par l’Etat hébreu en 1984 et Imad Moughnieh, un haut commandant du Hezbollah tué en 2008 à Damas, un assassinat également imputé à Israël.

Le Hezbollah a promis de venger le meurtre de Moughnieh dans lequel l’Etat hébreu a nié toute implication.

Fin 2009, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak avait estimé que le Hezbollah possédait aujourd’hui 40.000 roquettes contre 14.000 au moment du conflit de 2006. Lors de cette guerre, le mouvement chiite avait tiré plus de 4.000 roquettes contre le nord d’Israël.

Les déclarations de Nasrallah interviennent après des semaines d’escalade verbale de la part d’Israël mais également de la Syrie, Israël et Damas se menaçant mutuellement de représailles en cas de conflit.

De leur côté, plusieurs responsables libanais ont affirmé que les « menaces » israéliennes ne devraient pas être « prises à la légère ».

Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé dimanche que son pays se placerait aux côtés de son voisin libanais face à toute agression israélienne.