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Publié le Lundi 01 Février 2010 à 13:10

Au gré d’appréciation du lecteur..................! (ndlr)

Lundi, 1er février 2010 - 15h25

lundi 1er février 2010

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Abbas, « je n’autoriserai pas le retour à la lutte armée »

Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne, a annoncé qu’il « n’autorisera pas le retour à la résistance armée contre Israël », appelant l’Etat hébreu à geler ses implantations pour une période de trois mois pour permettre la reprise des négociations de paix, et menaçant de démissionner de son poste, si Tel-Aviv ne mettait pas fin à l’occupation des territoires palestiniens.

Abbas en visite à Londres la semaine dernière a souligné dans un entretien au journal « The Guardian », dans son édition de dimanche, que le retour à la lutte armée va détruire nos territoires et notre pays. Le mouvement de résistance islamiste Hamas lui-même, a-t-il ajouté, « ne fait plus de la résistance et parle actuellement de paix et de trêve avec Israël. »

Abbas a prévenu qu’il démissionnera de son poste et ne se présentera pas à de nouvelles élections si Israël refusait de mettre un terme à la colonisation.

Le Président palestinien a défendu la campagne menée par ses forces contre les activistes de Hamas en Cisjordanie, précisant « nous ne voulons pas spécialement emprisonner les activistes politiques de Hamas, mais les éléments qui transgressent, à travers des provocations, les règles sécuritaires, même s’ils appartenaient à Fatah ».

Il a récusé le fait que l’autorité palestinienne ait collaboré avec la CIA dans l’arrestation et la torture des membres de Hamas en Cisjordanie, signalant que « le rôle des Etats-Unis se limite à entraîner et à préparer les forces de police palestinienne dans le cadre des efforts internationaux ».

Mahmoud Abbas a, par ailleurs, pris la défense de la décision égyptienne de construire un mur d’acier au niveau des frontières entre l’Egypte et la bande de Gaza pour éviter les opérations de contrebande via les tunnels en ces termes : « j’approuve la construction de ce mur, c’est un droit de souveraineté des Egyptiens sur leurs territoires, et les oppositions légitimes à cela doivent être présentées à travers les canaux légaux ».

Il a ajouté que « l’autorité palestinienne aurait été prête à organiser de nouvelles élections dans les territoires occupés, si le mouvement Hamas avait signé le document égyptien de réconciliation ». Il en a tenu une partie extérieure pour responsable, en allusion à l’Iran.

Tout en exprimant ses dispositions d’accepter la proposition des Etats-Unis de tenir des négociations indirectes via les médiateurs américains, il a manifesté son étonnement quant au fait que les Etats-Unis se soient rétractés de demander à Israël le gel total des colonies.

Il a encore indiqué : « nous allons effectuer des consultations auprès de nos alliés arabes avant de répondre à la demande de l’émissaire américain, George Mitchell, de mener des négociations indirectes avec Israël. Au cas où il y avait une réponse positive de ce dernier, comme le fait d’admettre un cadre de travail pour l’instauration de deux Etats dans les frontières de 1967, et la fin de la colonisation selon un calendrier bien déterminé, il y aurait, dans ce cas là, avancée ».