Chronique de l’occupation

Numéro : 578

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 25/06/08

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57801

Le Centre de la Paix inaugure le Camp de la Paix pour les enfants à Gaza

Dans le cadre de ses efforts pour réaliser ses objectifs de développer les principes de la démocratie, la tolérance et respecter les autres pour les jeunes et les enfants, le centre de la paix de l’université Al-Aqsa a commencé cette semaine à Gaza son camp de la paix pour les enfants qui ont entre 7 et 12 ans.

Ce camp a été organisé en coopération avec le département de français de l’université Al-Aqsa.

Ce Camp qui contient plusieurs ateliers et plusieurs activités entre dans la politique de notre centre de la paix pour essayer de donner l’occasion aux animateurs de paix qui ont été formés par le centre de la paix de notre université d’appliquer les acquis et le contenu de leur formation en animant les différents ateliers de ce camp et surtout donner l’occasion aux enfants de Gaza d’apprendre les principes de la paix, la démocratie et la non violence dans un cadre d’animation et de jeu, un cadre d’échange et d’interaction.

Les slogans de ce camps qui sont présentés et dessinés par les enfants sont : nous aimons la liberté, nous rêvons de la paix, Nous devons respecter les autres, sauvez l’enfance palestinienne, la paix est notre demande la plus chère.

Plus de 70 élèves de différentes écoles privées et publiques participent à ce premier camp de la paix organisé dans la Bande de Gaza et cela malgré toutes les difficultés économiques et politiques dans cette région qui souffre d’un blocus imposé par l’armée israélienne contre plus d’un million de palestiniens de Gaza.

Ce camp qui va durer 8 jours, du 23 au 30 juin 2008, est animés par 7 animateurs et encadreurs qui essayent à travers les activités (les jeux , les sorties, le sport et les atelier) de développer les principes de la paix chez les enfants afin qu’ils apprennent ces principes et les appliquent dans le futur.

Les organisateurs et les animateurs de ce camp ont une grande volonté de mener leur travail et cela en dépit de toutes les difficultés liées à la situation très délicate dans la Bande de Gaza. Ce camp est un message à tout le monde : que dans la Bande de Gaza, et malgré la souffrance permanente de ses citoyens, il y des gens qui resteront toujours attachés aux principes de la liberté, la démocratie et la paix.

[commentaires : allez voir sur le site http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6353 les photos des gamins. Tenez bon, Ziad et les autres !]

CCIPPP et Ziad Medoukh - mercredi 25 juin 2008.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6353

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57802

Les forces d’occupation continuent à tirer sur les fermiers Palestiniens dans la Bande de Gaza

Des sources médicales et des témoins oculaires ont rapporté qu’après les tirs de lundi 23/06/08 qui ont grièvement blessé un fermier Palestinien dans la Bande de Gaza, les forces d’occupation ont à nouveau ouvert le feu sur des fermiers Palestiniens, mercredi 25/06/08.

L’un d’eux se trouve dans un état critique après les tirs sionistes, à l’est de Khan Younis, dans le sud de la Bande de Gaza.

Les mêmes sources rapportent que l’armée coloniale, encore présente sur les limites de la Bande, a ouvert le feu sur un certain nombre de fermiers qui travaillaient leur terre. Salim Abou Rida est dans un état critique à l’hôpital Nasser à Khan Younis. Il est actuellement en chirurgie.

Il s’agit de la seconde violation par les sionistes du « calme » annoncé jeudi 19/06/08 par les négociateurs Egyptiens. Lundi 23/06, ils avaient blessé grièvement un autre fermier Palestinien.

PNN - Khan Younis - 25.06.08 - 11:00

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2972&Itemid=1

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57803

Ce sont les forces sionistes qui ont rompu la trêve à Gaza en tirant, lundi 23/06/08, sur un fermier, non les Brigades Al Qods

Les media sionistes rapportent que les Brigades Al Qods, qui ont revendiqué la responsabilité du lancement de projectiles depuis la Bande de Gaza sur Sdérot mardi 24/06/08, ont « rompu la trêve ».

Selon d’autres analyses, ces frappes étaient justifiées après que les forces sionistes aient assassiné le responsable pour la Cisjordanie du groupe militaire lié au Jihad Islamique en même temps qu’un étudiant en quatrième année à l’Université An Najjah de Naplouse.

Mais personne ne parle de ce qui s’est passé lundi 23/06/08 au matin, lorsque des forces coloniales ont ouvert le feu sur un fermier, à Gaza, qui travaillait dans ses camps, et l’ont grièvement blessé. C’est cela la « rupture de la trêve ».

Le gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza appelle à la préservation de la « trêve », sans tenir compte de ce qui s’est passé, alors que le ministre sioniste de la défense Barak a déclaré mardi 24/06/08 en soirée que les points de passage de la Bande ne seraient pas rouverts en raison des tirs de projectiles.

Cependant, plus tôt dans la journée, le premier ministre Olmert avait déclaré que le point de passage de Rafah ne serait pas ouvert du tout jusqu’à ce que le soldat sioniste capturé au cours d’une invasion du sud de la Bande de Gaza en juin 2006 soit relâché.

D’autres hurlent qu’il ne peut pas y avoir de « calme » à Gaza alors que les forces coloniales conduisent des assassinats ciblés en Cisjordanie. Le président Abbas a déclaré que son plus grave problème est la poursuite de la construction des implantations en Cisjordanie, y compris à Jérusalem Est.

Cependant, la cour sioniste a ordonné le gel de la construction de 450 nouvelles unités pour colons dan le quartier d’At Tur à Jérusalem Est. Mais la durée de validité de ce gel est incertaine, tout comme la notion de « calme ».

Au cours de la dernière période de ce type, qu’on appelait « hudna », ou « cessez-le-feu » dans la Bande de Gaza en 2005, les forces sionistes avaient tué plus de 20 membres de la Résistance Palestinienne armée, dans la Bande, avant qu’ils commencent à répliquer.

Actuellement, au cours de la période de « calme » actuelle, les forces sionistes ne se sont pas retirées de la Bande de Gaza, mais l’entourent complètement de leurs bases militaires encore intactes, leurs soldats prêts au combat. Ils ont pour ordre de « tirer en l’air » s’ils pensent que quelqu’un s’approche trop près d’eux et met leur vie en danger, jusqu’à ce qu’ils reçoivent l’autorisation de tirer d’un officier de rang plus élevé.
Quel sorte de danger mortel un fermier pouvait-il représenter pour les soldats sionistes , lundi, alors qu’il travaillait dans son champ ?

PNN - Kristen Ess – 25.06.08 - 06:15

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2970&Itemid=1

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57804

Fayyad : les discussions informelles à la conférence de Berlin ont porté sur la politique sioniste d’implantations illégales

Le premier ministre appointé par le président Abbas, le Dr Salam Fayyad, a déclaré mercredi 25/06/08 qu’il n’était pas satisfait du soutien financer reçu mardi 24/06/08 à la conférence de Berlin.

L’engagement initial était de 242 millions de dollars US, mais finalement le montant collecté n’a été que de 187 millions de dollars.

En revanche, Fayyad s’est déclaré satisfait de la teneur générale des discussions

Fayyad a déclaré à la presse, mercredi, « je pense que la conférence a complètement réalisé ses objectifs pour ce qui est de soutenir nos différents institutions dans les domaines policier et judiciaire. »
Le premier ministre a commencé son intervention à la conférence de Berlin par un soutien à la police Palestinienne et au respect de la loi, et une sévère critique de l’armée d’occupation. Quelques heures auparavant, les forces coloniales avaient attaqué Naplouse et assassiné deux Palestiniens : l’un était un membre de la résistance armée, et l’autre un étudiant.

Fayyad a déclaré : « Je puis vous assurer que ce qui vient de se passer à Naplouse est un exemple éclatant de ce qui doit changer. Le comportement des sionistes doit changer immédiatement et fondamentalement ? Cela ne fait qu’entraver et finalement rendre inutiles tous nos efforts. »

Il a poursuivi en déclarant que les représentants de 40 pays participaient à la conférence plénière et à plusieurs réunions préliminaires, « qui ont montré que plusieurs états partagent notre vision. »

Fayyad a déclaré : « Au cours de cette conférence, du travail préparatoire de bonne qualité a été mené concernant tous nos projets de développement des unités de police, des postes de police, des équipements, de la formation, et aussi du système judiciaire. »
Il a ajouté que l’élément humain n’avait pas été oublié dans le planning, et que des programmes d’entraînement et des ressources supplémentaires avaient été affectés au projet.

Fayyad a souligné que l’aide financière prévue et promise au cours de la conférence de Berlin serait utilisée « pour entraîner les forces de police civile en Cisjordanie, renouveler les unités de police, et réorganiser la justice. »

A propos des réunions informelles avec le ministre allemand des Affaires Etrangères (Steinmeier), du Secrétaire d’Etat étasunien (Rice) et du coordinateur de la politique étrangère de l’UE (Solana), Fayyad a déclaré « Au cours de tous ces entretiens, nous avons traité le problème des implantations sionistes, le problème des prisonniers dans les prisons sionistes, et la nécessité que le régime sioniste libère ces prisonniers parce que les choses ne peuvent en rester là dans la forme actuellement et que des pressions dans ce sens doivent être exercées immédiatement et rapidement [sic – NdT] sur le régime sioniste. »
Cette conférence, d’une durée d’une journée, avait été ouverte par le chancelier d’Allemagne, avec des allocutions du ministre allemand des Affaires Etrangères, du haut représentant etc. de l’UE, du secrétaire d’état étasunien, et d’Amr Moussa, chef de la Ligue Arabe, en plus de Fayyad.

[commentaires : le lamentable foutoir habituel ! Qu’est-ce que c’est que cette conférence, présentée comme « du Quatuor », et à laquelle participent 40 pays ? Est-ce que la seule véritable urgence en Palestine est de doter Abbas d’une super fliquerie surarmée ? Vous avez sans doute noté qu’on évoquait également la justice, mais à peine et juste un peu en bout de phrase, parce qu’il faut bien. Quant aux choses sérieuses, on en a parlé -si, si, je vous assure- oh bien sûr pas en plénière, mais autour d’un tasse de café. Je n’extrais qu’une phrase, : « des pressions dans ce sens doivent être exercées immédiatement et rapidement ». Faut-il en rajouter ?]

Gaza / PNN – 25.06.08 - 13:07

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2973&Itemid=1

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57805

Les Brigades Nasser appellent à la constitution d’un comité opérationnel commun pour répliquer aux violations sionistes

Les Brigades Nasser Salah Addin, la branche de résistance armée des Comités de la Résistance Populaire, ont appelé, mercredi 25/06/08, les mouvements Palestiniens à constituer un comité commun pour répondre à toute violation sioniste du « calme ».

Le leader des Brigades, Abou Aïr, a déclaré qu’une décision de maintenir le « calme » devait être acceptée par l’ensemble des mouvements Palestiniens. Toutes les options doivent être ouvertes au cas où les sionistes continuent leurs violations et leurs assassinats., a-t-il ajouté.

« La lutte contre l’occupation n’est pas terminée, et par conséquent nous ne devons pas nous organiser séparément, mais collectivement. Nous devons agir en prenant totalement en considération les problèmes des autres, » a-t-il déclaré. « Nous pensons que notre cause ne peut pas être fragmentée si nous résistons aux tentatives et aux politiques de l’occupation. »

Abiir a souligné que le sang de tous les Palestiniens est indivisible. « C’est pour cette raison que le sang versé en Cisjordanie ne le sera pas en vain. Nous riposterons au moment que nous aurons choisi. »

Il a déclaré que toute violation sioniste de l’accord de « calme » doit entraîner une réponse Palestinienne unifiée, qui garde ouverte toutes les options.

Gaza / PNN - 25.06.08 - 13:46

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2974&Itemid=1

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57806

Barak ordonne la fermeture de tous les points de passage de Gaza

Le ministre sioniste de la défense Barak a ordonné, lundi 23/06/08, la fermeture de tous les points de passage de la Bande de Gaza, en réplique aux attaques par projectiles de lundi visant l’ouest du Negev et la ville de Sdérot.

Le premier ministre Olmert a discuté avec Barak des ripostes sionistes possibles aux attaques par projectiles de lundi.

Auparavant, des sources sionistes officielles avaient confirmé qu’elles considéraient ces attaques comme une violation de la trêve en vigueur depuis 6 jours entre le régime sioniste et les mouvements de résistance Palestiniens.

Mardi, le Quatuor pour le Proche Orient a appelé au calme après la rupture de la trêve entre le régime sioniste et le Hamas, à la suite du lancement de projectiles depuis la Bande de Gaza, et que deux Palestiniens aient été tués dans la ville de Naplouse par les forces d’occupation.

Dans un communiqué, le Quatuor a déclaré que « il appelle avec insistance à un respect complet de la trêve », et exprime l’espoir que cette trêve se maintiendra et fonctionnera.

Le Hamas a déclaré qu’il considère la décision sioniste de fermeture des points de passage comme une violation de la trêve.

Le porte parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a appelé tous les mouvements Palestiniens qui ont signé l’accord de trêve à insister pour que l’entité sioniste se tienne à l’accord conclu. Il a souligné que les soldats sionistes ont tiré sur un fermier Palestinien, qui est grièvement blessé, à l’est de Khan Younis.

Le porte parole du gouvernement Taher Nunu a déclaré dans un communiqué que « la fermeture des points de passage et le stirs sur des fermiers Palestiniens son clairement des violations de l’accord de trêve. »

Nunu a appelé l’Egypte à intervenir d’urgence pour faire pressions sur le régime sioniste.

Bethlehem - Ma’an - 25 / 06 / 2008 - 10:24

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=30086

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57807

Une Livni impuissante menace d’expulser les Palestiniens de 48

La crise qui secoue les institutions sionistes est une occasion pour les autorités de l’occupation de lancer leurs menaces, en vue de préserver ce qui leur reste, croyant que les Palestiniens vont trembler rien qu’en les écoutant, ou qu’ils vont « se calmer », le temps de régler les crises profondes que vit l’Etat colonial.

La dirigeante sioniste Livni (ministre des affaires étrangères) s’est particulièrement adressée dans son discours, lors d’une rencontre avec des chercheurs, aux Palestiniens de 48 (les Palestiniens qui vivent dans la partie de la Palestine occupée en 1948), leur demandant implicitement de partir s’ils ne veulent pas vivre dans un « Etat juif et pour les Juifs » s’imaginant que le régime sioniste a de longs jours devant lui, qu’il peut encore dicter ses volontés à une population qui a surmonté la peur et affirme sa détermination de se battre contre l’injustice historique et actuelle.

Livni et les autres dirigeants sionistes ne peuvent encore comprendre que les Palestiniens de 48 sont dans un mouvement de mobilisation permanente et ascendante contre toute atteinte à leur dignité et à leurs droits, en tant que Palestiniens.

Quelques jours auparavant, des milliers de Palestiniens se sont rassemblés à Shefa ’Amr, ville de Galilée, là où il y a presque trois ans (août 2005), un colon soldat a commis un massacre dans un car allant de Akka à Shefa ’Amr. A cette époque, les Palestiniens survivants du car et d’autres de la ville avaient immobilisé l’assassin sioniste et l’avaient tué.

Depuis, les autorités sionistes veulent se venger pour le colon assassin. Ils ont arrêté plusieurs Palestiniens de la ville, les ont détenus avant de les mettre en résidence surveillée. De nouveau, elles reviennent à l’affaire et ont l’intention de traduire en « justice » plusieurs de ces Palestiniens.

C’est cette décision qui a déclenché le rassemblement populaire où toutes les forces politiques représentant les Palestiniens de 48 se sont jointes pour dénoncer cette nouvelle provocation, affirmant s’opposer à toute mesure israélienne dans ce sens.

Depuis l’expulsion de fait du Dr Azmi Bishara, leader national palestinien, il y a plus d’un an, les Palestiniens de 48 et leurs représentants politiques et institutionnels mènent une bataille courageuse contre les autorités sionistes, dans l’unité, pour défendre leurs acquis, défendre leurs droits de vivre dans leur patrie, en tant que Palestiniens, revendiquent le droit au retour des réfugiés, leurs frères, afin de ne plus être considérés comme une minorité dans leur propre pays.

C’est à cette partie du peuple palestinien que Livni prétend donner des ordres, leur demandant de reconnaître le caractère juif de l’Etat où ils vivent, alors que pour la majorité d’entre eux, ils ne vivent pas dans un tel Etat, mais sur leur terre et dans leur patrie, la Palestine.

A Livni et aux autres sionistes de se débrouiller avec cette contradiction suscitée par le mouvement sioniste.

Pour les Palestiniens de 48, la question est claire ! Ils vivent sur leur terre, la Palestine, dans la partie occupée en 1948 que certains nomment « Israël »

[commentaires : bravo ! Oser redresser la tête sans baisser les yeux est le premier geste de la liberté . Ils le savent bien, les autres, et cela les rend fous de rage !]

ISM et Rim al-Khatib - Zone sioniste - 24-06-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9293&type=analyse≤sujet=Sionisme

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57808

La politique de la terre brûlée, le langage des colons avec les villages palestiniens

Des taches noires et brûlées ont recouvert les vastes zones de terres arables qui appartiennent aux habitants des villages de Boreen et Aseera Al Qibbliyya, au sud de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, des heures après que les colons sionistes aient brûlé leurs terres et déraciné des centaines d’arbres.

Les habitants ont réussi à aller sur leurs terres plusieurs heures après que les colons, qui venaient de la colonie de « Yitzhar », soient retournés dans leur colonie après avoir vandalisé les terres palestiniennes pendant que l’armée coloniale regardait et attendait sans intervenir.

Les soldats étaient là, et les témoins ont dit que l’armée se tenait juste là et regardait les colons en train de brûler les terres. Ils ont même empêché pendant plusieurs heures les camions de pompiers palestiniens et les équipes de défense civile d’entrer dans la zone pour tenter d’éteindre le feu.

Dès que les pompiers ont pu passer, ils ont commencé à combattre les flammes qui avaient déjà brûlé la plus grande partie des terres, ce qui était l’objectif du jour pour ces colons extrémistes.

Minwir Abu Zahir, un habitant du village d’Huwwara près de Naplouse, a dit que cette attaque avait été mise à exécution en plein jour alors que la plupart des attaques de colons ont lieu la nuit.

Abu Zahir a ajouté qu’un reporter, identifié comme Romel Al Sweity, qui vit près de la zone, a réussi à filmer l’attaque et l’énorme nuage noir et épais qui a fait suffoquer plusieurs habitants.

Pendant ce temps, le gouverneur de Naplouse, Dr Jamal Mheisin, et Adnan Ateera, chef du Comité des Affaires Publiques au bureau du gouverneur, se sont rendus sur la zone attaquée et ont été attaqués par les colons qui apparemment avaient besoin « d’une dose supplémentaire d’extase » pas seulement en brûlant les terres palestiniennes et en détruisant leurs terres mais aussi « en admirant avec ferveur les dégâts et la destruction qu’ils avaient causés »

Source : IMEMC  Traduction : MM pour ISM

[commentaires : puissent les responsables de tels actes être un jour appelés à en répondre !]

ISM et Saed Bannoura (IMEMC) - Palestine - 22-06-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9279&type=temoignage≤sujet=Colons