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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mercredi, 3 octobre 2007

mercredi 3 octobre 2007

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Envoyé le 02/10/07

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Souad Massi refuse d’aller chanter à Tel Aviv

C’est sur fond de polémique concernant son refus de chanter en Israel que Souad Massi a terminé sa tournée du monde arabe, ce 27 juin, à Ramallah, en Palestine occupée. La fameuse chanteuse franco-algérienne explique sa décision.

Question : Vous avez refusé de chanter à Tel-Aviv. Dans le monde arabe, certains ont affirmé le contraire et un appel au boycott a été lancé contre vous. Comment avez-vous réagi ?

Souad Massi : Le centre culturel français a organisé une tournée au Moyen-Orient qui a commencé en Egypte, et qui devait passer par Dubaï, Abu Dabi, la Jordanie, Ramallah et Tel-Aviv. Cette proposition m’a fait plaisir, mais j’ai refusé de chanter à Tel-Aviv. C’est une décision tout à fait personnelle. Je n’ai pas peur d’y aller, mais c’est difficile pour moi, je me sens mal à l’aise. Même si je suis une artiste internationale et qui chante pour la paix, je ne me sens pas prête à chanter en Israël. Malgré le fait qu’il y ait une demande et que là-bas, il y a des gens qui oeuvrent pour la paix, pour l’ouverture d’esprit et le dialogue, ça me touche, mais ils savent très bien que je suis arabe et musulmane.

Les Français, par exemple, ne comprennent pas, ils n’ont pas la même façon de voir les choses que nous, au Maghreb ou dans le Moyen-Orient. Dans le monde arabe, nous ne sommes pas encore prêts pour ce genre de démarche. Cet appel au boycott m’a rendu triste car les gens ne cherchent pas à comprendre que si ce ne sont pas les artistes qui construisent les ponts de la paix, qui va le faire ? Les hommes politiques ? Non, ils ont déjà du mal à s’entendre entre eux. D’autre part, beaucoup de pays arabes font du commerce avec Israël, ça ne les dérange pas, mais quand un artiste veut tenter de faire des choses, il est critiqué, je trouve ça vraiment hypocrite.

Question : Etre venue ici, à Ramallah, en Palestine, c’est important pour vous ?

Souad Massi : Oui bien sûr, je suis très contente d’être ici. Je commence mon concert par une chanson qui dit, voila je vous ai promis de venir, je suis là. Cette chanson a plus d’importance pour moi ce soir, car elle a plus de sens ici, en Palestine, qu’ailleurs. Nous avons été au Soudan aussi alors que la situation est très difficile. Nous devions aller à Gaza, mais ça a été annulé pour des raisons de sécurité. C’est une forme d’engagement d’aller dans ce genre d’endroit. Les gens ont besoin d’artistes, de musiques, d’espoir, de contacts et d’échanges. Ils ont besoin de sentir qu’ils sont soutenus et qu’ils ne sont pas seuls. Lorsque j’ai quitté l’Algérie, j’étais en colère contre tout le monde car j’avais l’impression qu’on était abandonné. Quand je suis arrivée en France, je me suis rendue compte que plein de gens s’intéressaient à la situation en Algérie, ils étaient tristes et voulaient nous aider sans savoir comment faire. Ça m’a redonné de l’espoir. Je suis retournée chez moi et aujourd’hui je pense que mon rôle en tant qu’artiste est d’apporter un peu d’espoir.

Question : En Palestine, avez-vous vu des ressemblances avec l’Algérie ?

Souad Massi : J’ai visité un camp de réfugiés et j’ai été surprise car ça ressemble au vieux quartier d’Alger. Ce sont des maisons qui sont très mitoyennes, il n’y a pas beaucoup d’espaces. J’ai rencontré une famille qui m’a invité à boire le thé et j’ai vraiment été touchée par sa générosité. Par rapport à la guerre, chez nous c’était une guerre civile, mais j’imagine l’état d’esprit des gens qui vivent ici, les pressions qu’ils subissent, l’incertitude, l’angoisse. Je crois que ce sont des sentiments que je partage et que je connais et j’imagine l’impact qu’un concert comme le nôtre ou d’autres activités culturelles peuvent avoir sur eux.

(…)

[ndp : Baraka Allahou fik ya Binti !]

Source : Musique Raï

ISM et Musique Raï - Palestine - 02-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7540&type=temoignage≤sujet=Boycott

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37402

Les policiers palestiniens et israéliens vont reprendre leur coopération

[ndp : Ouf ! Nous voilà rassurés. Votre dévoué pêcheur de perles s’est retenu de remplacer le dernier mot du titre par « collaboration », plus exact...]

Des hauts responsables des polices israélienne et palestinienne participeront le mois prochain à une conférence organisée par l’Union Européenne pour aider à la reprise de la coopération entre « Israel » et l’Autorité Palestinienne.

Colin Smith, qui dirige EUCOPPS , l’équipe de l’Union Européenne qui conseille les forces de police de l’Autorité Palestinienne, a déclaré que l’objectif de cette conférence sera de renouer des liens entre les forces et de commencer à formuler des méthodes de travail sur des questions d’intérêt commun.

[ndp : EUCOPPS, pour les anglosaxophones, ça fait à peu près le même bruit que pour nous quelque chose comme EUROFLIKK]

Le principal objectif de la conférence, qui aura lieu à Jérusalem, est une coopération dans les efforts pour combattre les accidents du trafic routier et les infractions au code de la route.

[ndp : les colons qui, à Hébron notamment, blessent délibérément des enfants palestiniens vont trembler !]

Mais Smith, un officier de la police britannique qui a acquis une expérience dans la lutte contre le terrorisme après avoir passé six ans à Belfast, en Irlande du Nord, pense que les liens créés lors de la réunion contribueront également à la coopération dans d’autres secteurs du maintien de l’ordre

[ndp : pas possible ! Voilà qui ne nous serait jamais venu à l’idée !]

EUCOPPS a été suspendu quand le Hamas a pris le pouvoir de l’Autorité Palestinienne l’année dernière, mais quand le gouvernement de Salam Fayad a été formé cet été, l’Union Européenne a repris le projet, par lequel elle offre un soutien à la police palestinienne.

Ces derniers jours, l’équipe de Smith s’est sensiblement developpée, et vers la fin d’octobre, elle devrait comprendre 33 officiers de police de divers pays de l’UE

[ndp : ouf, on craignait d’être oubliés ! Car enfin, si les Anglais ont acquis de remarquables états de service en Irlande, et pas que du nord, il est quand même bien dommage que les chefs de l’UE n’aient pas élargi le cercle de leurs experts à des citoyens d’autres pays qui, s’ils ont à rougir de leur passé, n’ont pas de leçons à recevoir dans certains domaines : les Français en France et encore plus en Algérie, les Espagnols en Espagne, les Allemands ici et là...]

Ces officiers rejoindront les commandants de police palestinienne dans plusieurs villes de la Cisjordanie et offriront des conseils professionnels sur la formation, les enquêtes criminelles et la réorganisation de la police.

Puisque le passage de Rafah entre Gaza et l’Egypte a été fermé depuis que le Hamas a pris le pouvoir dans la Bande de Gaza en juin, l’UE a également replacé ses observateurs en Cisjordanie, où ils formeront la police des frontières et les agents des douanes palestiniennes.

Dans les semaines à venir, les officiers européens organiseront des sessions de formation pour environ 750 policiers palestiniens dans le nouveau complexe de formation près de Jéricho. Les policiers recevront, entre autres, des formations sur les méthodes de dispersion de manifestations.

Smith a déclaré hier que si la situation restait stable, en 18 mois, il sera possible de rendre la police de l’Autorité Palestinienne aussi bonne que n’importe quelle autre force de police au Moyen-Orient

[ndp : là, il se vante un peu, Colin. Les services sioniste ne sont certes « du » MO, où ils sont de parfaits envahisseurs, mais ils sont bien, ô combien de fois hélas, présents « au » MO ...]

Il y a plusieurs semaines, Smith a rencontré le représentant du Quartet pour le Moyen-Orient, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair.

Blair a insisté sur le fait que sans sécurité et stabilité, il n’y aurait aucun progrès diplomatique, et il lui a donc recommandé de soutenir les services de sécurité de la PA. Smith a, pour sa part, demandé à Blair de travailler à lever plus de fonds pour la police palestinienne.

[ndp : modeste proposition (pardon Jonathan) : puisque la chose de l’Europe est occupée à vider nos poches pour financer l’ignominie et le désastre, pourquoi ne finance-t-elle pas la construction à Ramallah d’une réplique de l’Hôtel Majestic ? (et de l’Hôtel du Parc pour faire bonne mesure...)]

[ndp : vous avez dit Darnand, ou Dahnand, ou Dahlan ?]

Source : http://www.haaretz.com/

Traduction : MG pour ISM

ISM et Barak Ravid - Jérusalem - 02-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7538&type=communique≤sujet=Collabos

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37403

Territoires occupés : des Palestiniens fouillent les ordures pour survivre

Les camions sionistes apportent en Cisjordanie les déchets en provenance des colonies et des villes de l’intérieur d’Israël.

Psagot, Cisjordanie (IRIN) - Pour certains habitants de Cisjordanie, les ordures sont devenues non seulement un moyen de subsistance mais également la seule méthode qu’ils connaissent pour survivre. Des douzaines de Palestiniens dans tout le territoire (y compris des enfants) travaillent dans des sites d’enfouissements en essayant de gagner une maigre subsistance.

« C’est un travail très dur. Mes mains sont toutes coupées. Ca sent mauvais. Que puis-je faire ? Il n’y a pas de travail à Ramallah » dit Mohammad originaire d’Al-Bireh, une ville voisine.

Agé de 43 ans, il a travaillé ces 30dernières années (sauf lors d’une période en prison) dans le site d’enfouissement de Psagot, triant les ordures à la recherche de ferraille.

Mohammad comme une autre quarantaine de travailleurs (dont une vingtaine d’enfants) n’est pas officiellement employé par quelqu’un mais il vend ce qu’il peut à des marchands qu’il connaît.

Un autre homme, Akram, âgé de 32 ans, conduit le tracteur qui emmène la ferraille aux marchands. Lui, comme les autres, travaille sur le site de l’aube à la tombée de la nuit.

« J’étais auparavant une conducteur de tracteur régulier. Mais j’ai perdu mon boulot. Ceci est le seul travail que j’ai réussi à trouver, travailler avec les ordures » raconte-t-il à IRIN en mettant en marche son engin pour emporter un ventilateur industriel et les restes de poutres provenant d’un projet de construction.

Travail des enfants, et analphabétisme

Deux enfants, contents, avaient trouvé le ventilateur qui était juste arrivé dans un camion de décharge d’ordures et l’ont traîné jusqu’à Akram.

« Aucun des enfants ici ne sait écrire ni lire. Ils n’ont jamais été à l’école » dit Mohammad.

Shadi, qui a d’abord prétendu qu’il avait 16 ans puis qu’il n’avait que 12 ans, est devenu furieux en entendant Mohammad.

« Je peux écrire » cria-t-il, en commençant à esquisser son nom dans le sable en arabe. Mais il devient rapidement évident que c’était là le seul mot qu’il connaissait et dont il ne pouvait pas reconnaître chaque caractère séparément. Les autres enfants n’ont même pas essayé.

A la question pourquoi il n’allait pas à l’école, Shadi a répondu : »Mon père est malade. J’ai une grande famille et quelqu’un doit les entretenir J’ai quitté l’école au bout d’un an pour travailler ici ».

Questions légales

Le site de Psagot dérive son nom de la colonie voisine, dans la périphérie de Ramallah. L’enfouissement est principalement utilisé par les camions sionistes qui apportent les déchets des colonies et des villes à l’intérieur de la zone sioniste.

« Il y a beaucoup plus d’ordures en provenance d’Israël que de la Palestine. Beaucoup, beaucoup plus » dit Mohammad.

Menaces pour la santé

Les vautours volent dans le ciel, attendant de saisir tout ce que les travailleurs délaissent.

En été, la chaleur cuit les ordures, envoyant une odeur pestilentielle dans l’air, odeur qui colle aux travailleurs. Alors que certains ont une famille, d’autres se rendent compte que leur type de travail ne va pas aider dans leurs vies privées.

« Je ne pense pas que je me marierai » dit Ahmed (20 ans) Il dit que l’odeur ne s’efface jamais.

En hiver,, les hommes doivent combattre le froid, la pluie, le vent et le gel pour continuer à travailler. C’est particulièrement difficile étant donné que les métaux qu’ils ramassent deviennent très froids. Certains de ces hommes vivent dans des cabanes sur le site même étant donné qu’ils n’ont nul autre endroit où aller.

Mais en plus des éléments, les travailleurs doivent faire face à d’autres dangers.

« Les enfants souffrent énormément » dit Ahmed Qunnam, , expert en santé publique et médecin volontaire avec le Croissant Rouge. « Psychologiquement, ils n’ont aucun système social normal. De plus ils ne mangent pas correctement et ne se développent pas comme il faut. Ils travaillent toute la journée, abusant de leurs forces. De plus, les sites sont extrêmement insalubres ».

Sur le site de Psagot par exemple, les travailleurs ont trouvé une boite de conserve d’olives. Ils l’ont immédiatement ouvert et l’ont dévoré malgré le fait que la date d’expiration était depuis longtemps dépassée et que les mains utilisées pour manger étaient les mêmes que celles utilisées pour fouiller les ordures.

« Tout cela ruine leur futur dans la vie. Ils sont en train de perdre leur enfance » dit Qunnam. « Cela leur est facile de tomber dans la drogue ».

Les travailleurs font face aussi aux menaces venant de l’utilisation de drogues par d’autres personnes. En fouillant les ordures, on trouve parfois des seringues. « Ils risquent d’être infectés par le HIV ou l’hépatite » dit Qunnam.

Il estime que l’Autorité Palestinienne doit faire plus pour les enfants mais il dit que cela leur est difficile de contrôler la Zone A (où se trouvent les sites) qui reste sous le contrôle de sécurité d’Israël selon les accords d’Oslo.

Ibrahim Atieh du ministère de la santé palestinien, dit que le nombre d’enfants travaillant dans les sites d’enfouissement est proportionnellement moindre que dans les pays voisins. « Mais c’est une question difficile et douloureuse. Qui sait quelles maladies ils risquent d’attraper » dit-il à IRIN.

« L’Autorité Palestinienne n’a pas actuellement de programme pour mettre fin à ce phénomène, mais peut-être dans le futur ? » ajoute-t-il.

[ndp : si vous avez besoin de commentaires, cessez de lire et allez vous asseoir devant TF1]

Sur le même thème :
 Palestine sous occupation : la faiblesse de l’économie a un impact humanitaire direct
 L’environnement sacrifié
 Terre Sainte ou enfer sur terre ? Ecocide en Palestine

30 septembre 2007 - IRIN - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.irinnews.org/Report.aspx...
Traduction : Ana Cléja

Info-Palestine et IRIN - lundi 01 octobre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2815

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37404

René Backmann, auteur d’ « Un mur en Palestine » invité à Alger

Le mur est une machine à récupérer la terre et à empêcher la paix, il impose une nouvelle frontière de facto et pose problème pour trouver une solution négociée à court terme.

C’est en résumé le constat de René Backmann, rédacteur en chef du service étranger de l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, invité jeudi dernier au Centre culturel français à Alger, pour parler de son ouvrage Un mur en Palestine.

Fort de ses 25 ans d’expérience dans le suivi du dossier palestinien, le journaliste - grand reporter depuis 1979 - analyse le « mur » et son tracé, dévoilant les réelles motivations sionistes. La principale interrogation - confirmée au moins une fois par la Cour suprême sioniste - est que le tracé du mur est érigé en grande partie dans les territoires palestiniens. Au lieu de suivre la ligne verte - longue de 315 km et établie suite aux armistices de 1948 et de 1967 - le mur, en phase d’achèvement, s’étend sur 670 km et effectue de profondes pénétrations - allant à 35 km - dans les territoires palestiniens de Cisjordanie.
Le mur ne suit la ligne verte que sur 20% de son tracé. Pour ce besoin, des milliers d’hectares seront stérilisés, des milliers d’arbres ont été arrachés, des milliers de maisons ont été détruites. Les zones fermées, coincées entre ce tracé et la ligne verte, dépassent les 48 000 ha, soit 8% de la superficie totale de la Cisjordanie qui fait à peine 140 km sur 65 km.
Ce mur suit donc un parcours sinueux et cynique : annexant de facto des terres de la Cisjordanie en protégeant les 390 000 colons installés dans les blocs de colonies, hypothéquant l’avenir d’un Etat palestinien viable. Les contournements du tracé du mur suivent également les zones riches en eau, dans la même logique que l’implantation des colonies. Cette balafre géographique a aussi des conséquences sur la société palestinienne.
Le mur sépare les Palestiniens d’autres Palestiniens, les agriculteurs de leurs champs, les populations des hôpitaux et des services sociaux. Pour leur part, les Israéliens ont imaginé un système d’autorisation pour les Palestiniens sur leur propre terre pour passer d’un côté à l’autre : mais il ne faut pas avoir dans la famille quelqu’un qui a participé même à une manifestation pacifique palestinienne.
Ainsi, 500 000 Palestiniens vivent sous régime d’autorisation. « C’est la destruction du tissu social palestinien, une structure déjà éprouvée par l’occupation », résume René Backmann. Assistés par des ONG des droits de l’homme israéliennes et palestiniennes, ainsi que par une association de hauts officiers sionistes - qui jugent le tracé « ridicule » - des villageois ont saisi quatre-vingt fois la Cour suprême sioniste.
Avec peu de succès. Saisie par l’OLP, la Cour internationale de justice, dépendante de l’ONU, a reconnu l’illégalité du mur. Mais faute de demande de délibération - notamment par les Etats arabes - ni l’Assemblée générale ni le Conseil de sécurité n’ont étudié cette question. « Il y a certes la responsabilité des Etats-Unis et de l’Europe, mais aucune action arabe contre le mur n’a été enregistrée », rappelle René Backmann. « Les Etats arabes se flattent d’être les frères des Palestiniens, mais sur la question du mur, ces derniers sont bien seuls », a-t-il ajouté.

De la même auteure :
 L’itinéraire explosif de Chaker Al Abssin, chef du Fatah al Islam
 Opérations noires contre Téhéran
 Echec du « chaos constructif »

29 septembre 2007 - El Watan - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.elwatan.com/spip.php?pag...

Info-Palestine et Adlène Meddi - El Watan – dimanche 30 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2805

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37405

Les extrémistes juifs veulent de nouvelles colonies

Des jeunes gens ont dressé hier des cabanes de fortune sur des collines de Cisjordanie, pour torpiller une éventuelle reprise des discussions de paix.

Posté devant une barrière jaune, qui barre la route, un groupe de soldats interdit l’accès à la colline 1 013. « Ceci est une zone militaire fermée », lancent-ils à travers leurs mégaphones, sans conviction. Il en faudrait davantage pour décourager les centaines de sionistes qui ont décidé d’ériger une nouvelle colonie au sommet de la colline, face au village palestinien de Halhoul, dans le sud de la Cisjordanie. Des organisations d’extrême droite ont lancé hier une offensive concertée pour créer quatre nouvelles colonies en Cisjordanie, espérant ainsi accentuer leur mainmise sur ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Drapeaux orange et bouteilles d’eau

Voitures et autocars déchargent leurs passagers au pied de la colline 1013, sous le regard médusé de quelques Palestiniens ayant osé venir assister à l’événement. Équipés de leurs « lulav », des feuilles de palmier utilisées pour construire des cabanes à l’occasion de la fête juive de Soukkot (« Tabernacles »), les colons contournent les militaires et gravissent la colline. Certains sont armés de leurs fusils d’assaut M 16, pour se protéger contre d’improbables attaques palestiniennes. Arrivés au sommet, ils construisent des synagogues improvisées avec des pierres et des cabanes de Soukkot, avant de prier et de lire des passages de la Torah.

Inquiet de la timide reprise des négociations de paix entre le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, et le président palestinien, Mahmoud Abbas, les colons ont décidé de relancer la construction de colonies, pour empêcher des évacuations de Territoires occupés qui accompagneraient la création d’un État palestinien. « Oslo a été une catastrophe, affirme Nathan Shwartz, un colon religieux venu de l’implantation de Karme Tzur. Olmert est prêt à diviser « Eretz Israël » (le Grand Israël de la Bible). Il est prêt à diviser Jérusalem. Si nous laissons faire cela, les terroristes du Hamas s’empareront de Jérusalem et s’y installeront avec leurs roquettes Qassam. Nous devons les empêcher. C’est une question de vie ou de mort pour nous. »

Des camionnettes équipées de haut-parleurs et de drapeaux orange, la couleur des colons évacués de la bande de Gaza en 2005, sillonnent les routes. « Montez partout. Cette terre est à nous. Des milliers de gens sont avec nous, venus des quatre coins du pays, pour défendre leur patrie, Eretz Israël », lancent les haut-parleurs entre deux chansons populaires. Dans la colonie d’Efrat, les quelque 600 militants qui ont lancé l’assaut de la colline de Givat Ha Eitam sont emmenés par Nadia Mattar, l’égérie du mouvement antiretrait de la bande de Gaza, et par Itamar Ben Gvir, l’un des chefs du mouvement des colons d’extrême droite, déjà incarcéré à plusieurs reprises. Équipés de drapeaux orange et de bouteilles d’eau, les jeunes colons ont l’intention de camper sur place.

Les habitants d’Efrat espèrent pouvoir mettre la main sur la colline de Ha Eitam, que le tracé de la barrière de séparation israélienne a placé du côté palestinien, pour s’agrandir. « Nous avons besoin de cette colline pour notre expansion naturelle, explique le rabbin Ryskin d’Efrat. Nous combattons les fondamentalistes palestiniens. » Où les Palestiniens établiront-ils leur État, si les colonies s’étendent sans limites ? « Là où nous ne sommes pas. Il leur restera bien assez de place », juge le rabbin.

Les colons s’attendent à être délogés sous le couvert de la nuit par l’armée de ces implantations, qui sont illégales même au regard du droit sioniste. Pourtant, les organisateurs considèrent leur opération comme un succès. « C’est un message pour le peuple, visant à contrer la politique destructrice du gouvernement. Des milliers de personnes l’ont entendu », se réjouit Datya Itzhaki, l’une des dirigeantes du mouvement, évacuée de Gaza en 2005.
Patrick Saint-Paul

Le régime de Tel Aviv construit une nouvelle route pour pérenniser les colonies proches d’Hébron

Bien qu’il s’oppose officiellement à l’éclosion de nouvelles colonies en Cisjordanie, le gouvernement sioniste poursuit discrètement sa politique de faits accomplis. Répondant à une requête des colons, le régime sioniste a ainsi décidé de dévier une portion de 8 kilomètres de la route 60, qui dessert à la fois colonies sionistes et villages palestiniens dans le sud de la Cisjordanie. Le nouveau tracé permettra aux colons juifs d’accéder à la région d’Hébron depuis Jérusalem, en contournant le camp de réfugiés palestiniens d’al-Aroub, ainsi que plusieurs villages palestiniens, qui se retrouveront isolés.

Le projet aura pour effet de faciliter l’accès aux colonies proches d’Hébron pérennisant ainsi leur rattachement au bloc de colonies du Goush Etzion. L’accès à la route leur étant devenu inaccessible, les Palestiniens des villages avoisinants devront emprunter une route secondaire. « Cela nous obligera à faire un détour de 15 kilomètres, pour aller à Jérusalem », s’emporte Saïd Madhieh, un enseignant retraité habitant le village de Halhoul.

Selon les calculs de l’ONU, la construction de la route entraînera aussi la confiscation de 326 ha de terres agricoles palestiniennes. Le village de Halhoul sera coupé de 1 500 ha de vergers. La route traversera aussi un cimetière musulman adjacent au camp d’al-Aroub, risquant de provoquer des protestations.

Le Figaro

Du même auteur :
 Barak estime inéluctable une opération contre Gaza
 La campagne israélienne du sulfureux Gaydamak
 Israël manque de candidats à l’immigration

Patrick Saint-Paul - Le Figaro, le 1er octobre 2007

Info-Palestine et Patrick Saint-Paul - Le Figaro – mardi 02 octobre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2818

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37406

Le plan Dayton : Elections anticipées écartant le Hamas, et changement à la tête du Fatah (1)

Le plan du général américain Keith Dayton a fait couler beaucoup d’encre de part et d’autre. Le CPI le traduit et le publie en plusieurs épisodes.
D’emblée, on comprend que le plan vise principalement à mettre en échec l’accord de la Mecque et à réaliser des élections palestiniennes anticipées de façon que le mouvement de la résistance islamique Hamas les perde.
Le texte ne cache pas également la volonté de faire tomber quelques têtes emblématiques du mouvement du Fatah pour les remplacer par du sang nouveau – sur mesure – tel que Muhammad Dahlan. On trouve aussi la volonté de démanteler les brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, branche militaire du mouvement du Fatah, la volonté de pousser quelques hauts gradés de la sécurité à la retraite… D’autres détails paraîtront dans ce plan, ci-après, rapporté par le journal « Al-Watan » et traduit de l’arabe par nos soins.
 
* Plan pratique pour la présidence palestinienne pour l’année 2007
1. Le sujet :
La crédibilité du président Mahmoud Abbas est ébranlée à l’extérieur des territoires palestiniens suite à la signature de l’accord de la Mecque et à l’insatisfaction donnée par le gouvernement d’union nationale aux exigences du Quartet et aux conditions fondamentales d’Abbas.
En l’absence de tout effort solide pour que la présidence reste un poids central dans la direction palestinienne, le soutien international à Abbas pourrait régresser. Ce ne serait pas le sujet d’un traitement exclusif avec lui (en prenant en considération le fait que son inefficacité est en constante progression). Ainsi, plusieurs pays, dont l’Union Européenne et le G8, commenceront à chercher d’autres partenaires plus crédibles et plus acceptables qui pourront pratiquer des réalisations au niveau de la sécurité et de la direction. Cela renforcera la position du « Hamas » à l’intérieur de la société palestinienne, conduira vers davantage d’affaiblissement du « Fatah » et de la présidence palestinienne, diminuera la chance d’effectuer des élections anticipées.
Ainsi, le président Mahmoud Abbas a besoin d’une action efficace et forte basée sur un plan destiné à lui donner plus de crédibilité et d’acceptabilité, en entamant des négociations avec les sionistes et les étasuniens à travers la visite de Rice, la ministre étasunienne des affaires étrangères, prévue en mars 2007. De plus, ce plan laissera la communauté internationale et les Etats-Unis se focaliser sur le soutien nécessaire pour faire avancer le règlement politique, par ses canaux des plus corrects.
Il faut considérer les éléments de ce plan comme nécessaires à la construction de l’Etat palestinien (le gouvernement, la bonne direction économique, la construction d’institutions et l’autorité de la loi).
2. Les objectifs :
- Garder, aux yeux de la communauté internationale, la présidence palestinienne et le mouvement du « Fatah » comme le centre essentiel de la scène palestinienne.
- Délimiter les bases du règlement pacifique et les obligations de chaque partie en mettant en place des critiques internationales. Cela revient à dire qu’il ne faut pas perdre un temps précieux dans la tentative de corriger l’idéologie du « Hamas » et retourner dans le temps jusqu’à celui d’avant Madrid. Perdre le temps et l’effort politique pour que le « Hamas » rejoigne la caravane ne fera qu’affaiblir tous les fondements du règlement politique.
- Fournir le soutien politique et financier à Abbas et au « Fatah » afin que le président palestinien puisse continuer les négociations politiques visant la constitution de l’Etat palestinien et la construction d’une solde politique nécessaire pour avancer vers le plan « b » (des élections parlementaires anticipées à l’intérieur des territoires palestiniens occupés).
- Frapper les forces politiques du « Hamas » en fournissant au peuple palestinien ses besoins économiques directs à travers la présidence et le « Fatah », et en consolidant les institutions de la direction et de la loi à l’intérieur de l’autorité palestinienne.
- Fournir les outils nécessaires pour que la présidence palestinienne puisse maîtriser les appareils de sécurité et imposer l’ordre et la sécurité dans la rue palestinienne. Cela empêchera le « Hamas » ou toute autre faction de toute tentative de pousser la scène vers l’escalade, au moment où les forces de l’autorité palestinienne et du mouvement du « Fatah » conforteront leur position.
- Donner au plan un plafond temporel pendant lequel tous les partis mettront tous leurs efforts pour réaliser des objectifs délimités d’avance à réaliser dans une courte période allant de trois à six mois.
- Insister sur la coopération entre le régime de Tel Aviv et les Etats-Unis dans le but de réaliser les objectifs ci-dessus.

Palestine – CPI - 01/10/2007 - 00:34

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7R2kHbHl3LSErd%2f2JKFx28pXmlMg3kNfOUKPAIsmjybTbK5hy10njW%2bpPmLErMQXFpHQXMgZ85Kb2L4Xy%2ffzosOM0T3cNWhccXBPyzG4qu9I%3d

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37407

Le plan Dayton : Elections anticipées écartant le Hamas, et changement à la tête du Fatah (2)

Le plan du général américain Keith Dayton a fait couler beaucoup d’encre de part et d’autre. Le CPI le traduit et le publie en plusieurs épisodes. En voici le deuxième :

Les constituants du plan :

Premièrement : la politique (Durée limitée : neuf mois)

L’avancée dans les négociations politiques et la constitution de l’Etat palestinien, de manière à ce que ces négociations comportent la discussion du sujet de l’état définitif, ainsi que les pas nécessaires pour changer l’actuelle situation sur le terrain en une courte période, sont indispensables pour construire la solde politique de Mahmoud Abbas et du mouvement du « Fatah ».

Par ailleurs, relancer publiquement les négociations politiques, pour les continuer ensuite secrètement, donnera l’optimisme nécessaire pour cette affaire. En même temps, cela protègera les participants de toute pression politique. De plus, les critères de la programmation des retraits et la construction de la confiance, liée au plan sécuritaire, aideront l’opération politique (les retraits programmés), la suppression des barrages et des checkpoints, la libération des prisonniers, l’arrêt de la construction de colonies, l’arrêt des actions de fouille à Al-Quds. Il est aussi important que l’autorité palestinienne confirme, dans son plan politique, son attachement aux points suivants :
- afin qu’elle confirme son engagement à appliquer les décisions internationales et afin de faire régner la sécurité intérieure dans les territoires palestiniens, le gouvernement palestinien coopérera avec le président de l’autorité palestinienne pour arriver à un accord qui mettra fin à la violence (et reconnaître que mettre fin aux actes de violence et aux agressions israéliennes pratiqués contre les Palestiniens fait partie de l’intérêt national). De telles démarches doivent mettre un terme à l’anarchie non maîtrisée des armes et à la situation de la sécurité intérieure déplorable, en renforçant l’ordre, la loi et les nationalistes.
- le programme du gouvernement se focalisera sur les agendas intérieurs, en particulier la maîtrise de la sécurité intérieure et de la crise dégradée, ainsi que sur la poursuite des efforts pour la réconciliation, un programme économique mettant un terme à la pauvreté et au chômage qui ne cessent de s’aggraver, et le soutien aux groupes qui prennent sur eux les conséquences de la résistance.

Deuxièmement : l’autorité (Durée limitée : neuf mois)

Le plan doit contenir des stades concrets renforçant l’autorité du président palestinien et lui fournissant les outils législatifs et administratifs nécessaires pour gouverner et consolider sa crédibilité et sa légitimité de façon à ce qu’il puisse aisément appeler à des élections anticipées au début de l’automne 2007.

La réforme du mouvement du « Fatah » doit paraître dans ce plan (le plan doit être présenté avec une liste d’objectifs et de points sur lesquels se base le mouvement du « Fatah ». Il faut aussi assurer un budget pour un tel programme afin qu’il se termine entre trois à neuf mois) :
Laisser les jeunes de la nouvelle garde occuper des postes supérieurs dans l’autorité du « Fatah ».
Des élections pour un nouveau comité central renforçant la nouvelle garde.
Renforcer la solidarité à l’intérieur du mouvement de manière à ce qu’il puisse présenter une liste unique dans les élections prochaines.
Démanteler la force armée du mouvement du « Fatah » et maîtriser les brigades des Martyrs d’Al-Aqsa.
Selon ce plan, la présidence recevra plus de soutien et de renforcement afin qu’elle puisse réaliser ses responsabilités économiques, politiques et sécuritaires.

Troisièmement : la sécurité (Durée limitée : six mois)

Il faut mettre à exécution la politique d’une « autorité unique avec une force unique » appelée par Abbas et il faut commencer à discuter des actions nécessaires à pratiquer contre les groupes qui violent le cessez-le-feu, dans le but d’une maîtrise totale des groupes armés, et dans le but de rattacher toutes les forces armés aux appareils de la sécurité palestinienne, graduellement (en 2007 et 2008), en respectant les critères mis en place par la communauté internationale.

Le composant sécuritaire du plan sera construit selon les obligations sécuritaires signées par les Palestiniens et les sionistes (Dayton-Dahlan), et les accords passés entre le quartet arabe et les Etats-Unis.

Ce plan a aussi besoin d’une limite temporelle et des critères acceptés pour assurer le sérieux des engagements de l’autorité palestinienne et pour assurer que cette autorité soit acceptée et soutenue par l’entité sioniste les autres partis.

Palestine – CPI - 01/10/2007 - 22:57

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37408

Dugard déclare que le Quartet et l’ONU prennent position en faveur de l’occupation

Le mouvement de la résistance islamique Hamas a exprimé sa satisfaction, ce samedi 1/10, devant les déclarations de John Dugard, responsable à l’ONU, qui a accusé l’ONU et le Quartet de prendre position au profit de l’entité sioniste, et de négliger régulièrement les rapports concernant les crimes de l’occupation contre le peuple palestiniens.

De son côté, le porte parole du Hamas Sami Abou Zouhri a dit, dans sa déclaration dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie, que les déclarations de ce responsable de l’ONU sont une preuve claire que l’ONU et son secrétaire générale Ben Kimon prennent une position au profit de l’occupation tout en négligeant ses crimes perpétrés contre les Palestiniens.

On note que le responsable de l’ONU (John Dugard ) a remarqué dans son discours sur Al-Jazzera que Ben Kimon (le secrétaire général de l’ONU) reçoit ses directives de Washington pour soutenir l’entité sioniste.

En conséquence, Abou Zouhri a ajouté que ses déclarations réalistes condamnent fortement le Quartet et ses positions qui sont au service des objectifs et des intérêts de l’entité sioniste, alors qu’Abbas devra arrêter de s’engager dans les voies de cette commission (Quartet) qui joue le rôle de l’ennemi du peuple palestinien.

Gaza-CPI - 01/10/2007 - 19:31

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s70%2bQ2pNzKNe1qYOnoPWXJ5%2bwK4AQ1W5VCEQ2e6wmGgLSsyTMZLbkZSbNtPaXFHKUkNdI5e3gVjQeQ1RkyK1zr1E3qOVBx353hdBedoOgqy94%3d

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37409

Deux résistants d’Al-Qassam meurent en héros à l’est de Jabalia

Deux combattants des brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas, sont tombés au combat, aujourd’hui à l’aube, le lundi 1/10, lors d’un accrochage avec les forces spéciales de l’armée de l’occupation qui ont tenté de s’infiltrer à l’est de Jabalia dans la bande de Gaza.
Les brigades d’Al-Qassam ont déclaré dans un communiqué militaire dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie que deux de ses éléments sont tombés lors d’un accrochage avec les forces spéciales sionistes, après leur avoir tendu un piège.
Le communiqué a déclaré que les deux combattants ont fait exploser deux charges, blessant plusieurs soldats de l’entité ennemie.
Il a ajouté que cette opération se rattache à la bataille ouverte contre l’occupation et le blocus injuste imposé contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Une force spéciale de l’armée d’occupation a tenté de s’infiltrer à l’est de Jabalia, mais elle a été frappée par les éléments d’Al-Qassam qui ont fait plusieurs blessés parmi les soldats ennemis.
La branche militaire du Hamas a enfin déclaré que cette opération vise à mettre en garde l’occupation avant d’envahir la bande de Gaza et que les réponses de la résistance palestiniens seront dures.

Jabalia – CPI - 01/10/2007 - 13:31

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7fskPnXV3W1Iq8AJW2bgwXo5z3ns3wrHWtLOrrwLTHVtxTczyTRh6t97iXsy8Z14pXznPB3W1RHIKGqb3advjUgwBa7kEUxvgCSOCAXneYQw%3d

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37410

Al-Barghouthi : la conférence international de la paix est une illusion

Le député Moustafa Al-Barghouthi, secrétaire général de l’initiative nationale palestinienne, a déclaré que les demandes du président de l’autorité palestinienne ne reçoivent aucune réponse de la direction sioniste. israélienne.

Dans une déclaration télévisée, Al-Barghouthi a déclaré que l’entité sioniste ne répond pas aux questions que pose Abbas parce qu’elle n’est pas un partenaire à la recherche de la paix.
Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), avait appelé, hier, le vendredi 28/9, lors de son discours au siège de l’ONU à New York, le monde à saisir cette occasion du congrès international prévu en automne prochain pour créer un état palestinien.
Al-Barghouthi a souligné que les mesures prises par les autorités d’occupation visent à effacer les traces arabes et islamiques de la ville occupée d’Al-Qods et à détruire la possibilité de la création d’un état palestinien indépendant.
Il a ajouté que le congrès prévu en automne prochain est une illusion parce qu’il ne s’agit nullement d’une conférence internationale ou de quoi que ce soit d’approchant, mais purement et simplement d’une réunion étasunienne, et que par ailleurs l’occupation ne propose rien de solide aux Palestiniens.
Il a souligné insisté que la rencontre d’automne n’est rien de plus qu’une réunion étasunienne, rappelant qu’un congrès international ne peut avoir d’autre base que le respect de la loi internationale.
Al-Barghouthi a déclaré dit que l’occupation doit respecter la loi internationale, mettre un terme à l’occupation des territoires palestiniens et surtout de la ville occupée d’Al-Qods.
Il a déclaré que le président palestinien doit adopter trois conditions pour participer à cette réunion : l’engagement de l’occupation israélienne de mettre un terme à ses activités coloniales, l’arrêt de la construction du mur d’apartheid et l’annulation de de la décision de l’état d’occupation disant que la bande de Gaza est une entité ennemie, qui constitue une déclaration de guerre contre le peuple palestinien.
Enfin, le Dr Moustafa Al-Barghouthi a déclaré que les Palestiniens doivent reconstruire leur unité nationale et adopter une stratégie nationale commune en montrant que si ses ennemis ont frappé le gouvernement d’unité nationale, c’est parce qu’il a renforcé les Palestiniens.

Ramallah – CPI - 29/09/2007 - 23:32

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