Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Plus la corruption s’étend, plus les exigences s’affirment : un (...)

Les « exigences » d’Olmert ou... Le temps qui tue ! (ndlr)

Plus la corruption s’étend, plus les exigences s’affirment : un comble !

Quand au Quartet, il ferait mieux d’exiger le respect intégral et immédiat du Droit international ndlr)

lundi 12 février 2007

Pendant que les forces d’occupation continuent leur oeuvre de mort et de destruction, le « verbe » continue à sévir et à faire durer le martyr des Palestiniens. Gagner du temps pour gagner des terres, rogner sur la moindre parcelle, blesser, affaiblir la population civile en la privant des plus élémentaires moyens de survie, affamer les enfants, maltraiter les 10900 prisonniers politiques, bref, accumuler contre soi la haine et le mépris ; une politique digne des pires régimes . L’arrogance des « élites » israéliennes au pouvoir n’a d’égale que leur myopie chronique quant au devenir qu’ils préparent à leur pays, c’est tout dire !
MF

Source : Al-Oufok

.

8 - Olmert exige des Palestiniens l’application des conditions du Quartette

Ehud Olmert a exigé dimanche des Palestiniens l’application « totale » des conditions posées par le Quartette (Etats-Unis, ONU, Russie, Union européenne), après l’accord entre le Hamas et le Fatah sur un gouvernement d’union nationale.

Le Quartette exige la reconnaissance d’Israël et des accord conclus dans le passé entre Israel et l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP).

Olmert s’est toutefois donné du temps avant de se prononcer définitivement sur l’accord conclu jeudi à La Mecque. « Israël ne rejette pas et n’accepte pas cet accord. A ce stade, tout comme la communauté internationale, nous l’étudions en détails », a-t-il affirmé, selon des propos rapportés par la radio militaire.

Il a toutefois prévenu qu’Israël romprait tout contact avec le président Mahmoud Abbas, chef du Fatah et partisan d’un règlement négocié du conflit, si le prochain gouvernement palestinien n’acceptait pas l’application des conditions du Quartette, selon la même source.

La porte-parole du gouvernement s’est cependant montrée très prudente. Lors de la réunion, « tout le monde a dit +Attendons de voir+. Nous en sommes toujours au stade de l’étude de la situation », a affirmé Miri Eisin.

« Il n’y a même pas encore les grandes lignes de bases du gouvernement. Nous ne savons pas de quoi il retournera. (M. Olmert) n’est pas allé plus loin que cela », a-t-elle ajouté.

Olmert et Abbas doivent se rencontrer, sous l’égide de Condoleezza Rice, le 19 février dans un lieu encore non précisé, deux jours avant une réunion du Quartette à Berlin.

Le Hamas a réaffirmé de son côté que l’accord signé le 8 février à La Mecque après plusieurs mois de négociations infructueuses, ne valait pas une reconnaissance d’Israel.

L’accord est intervenu après des affrontements meurtriers qui avaient fait au moins 67 morts depuis le 25 janvier alors que les Territoires palestiniens sont aux prises avec une crise politico-financière sans précédent.

Le texte ne mentionne pas explicitement Israël, mais évoque le respect des accords passés entre Israël et l’OLP. M. Abbas a annoncé au Caire que l’actuel Premier ministre, Ismaïl Haniyeh, serait chargé officiellement le 15 février de former ce gouvernement.

« L’accord de La Mecque ne comprend rien qui fasse référence à la reconnaissance d’Israël mais est un accord pour normaliser les relations interpalestiniennes », a indiqué le conseiller de M. Haniyeh, Ahmed Youssef.

« Nous respecterons les accords qui ont été signés avec Israël, qui ne les applique de son côté pas beaucoup », a-t-il ajouté.

Des commentateurs israéliens ont souligné que le cabinet israélien, en n’adoptant pas une position tranchée, espérait se donner une marge de manoeuvre pour convaincre les Européens de ne pas lever le boycottage économique.

Ceux-ci ont salué l’accord entre les mouvements rivaux tout en restant prudents tandis que les Etats-Unis ont demandé du « temps » pour l’étudier.

Par ailleurs, une manifestation contre les travaux controversés près de l’esplanade des Mosquées, qui ont repris dans la matinée, a été dispersée. Quatre personnes ont été interpellées.

Vendredi, 20 Palestiniens et 15 policiers israéliens avaient été blessés dans des heurts sur l’esplanade, troisième lieu saint de l’islam, bâti sur le site du Temple juif détruit par les Romains en l’an 70. L’ultime vestige est le Mur occidental (des Lamentations), haut lieu du judaïsme.

Israël a commencé mardi des fouilles archéologiques avant la pose de poutres de soutènement pour une rampe, actuellement endommagée, menant à la porte des Maghrébins qui donne accès à l’esplanade. Mais selon l’Office des biens religieux musulmans, ces travaux menacent les fondations de l’esplanade.

(Dimanche, 11 février 2007 - Avec les agences de presse)