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Source : Affaires-stratégiques.info (et +)

Bahreïn : un bilan alarmant sur la situation des droits humains selon Amnesty International

Vendredi, 15 février 2013 - 8h27 AM

vendredi 15 février 2013

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A l’occasion du deuxième anniversaire du soulèvement populaire au Bahreïn, Amnesty International publie un rapport alarmant sur la situation des opposants au régime bahreïni.

Dans ce dossier intitulé « Freedom has a price », l’ONG fait état de nombreuses violations des « droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion » qui « continuent à être supprimés » par le pouvoir en place.

En effet, deux ans après le début du soulèvement, des « prisonniers d’opinion », dont certains furent arrêtés pendant les manifestations, sont encore en détention. Toujours selon le rapport d’Amnesty International, durant ces derniers mois, de nombreuses personnes ont été emprisonnées « simplement pour avoir osé exprimer leurs opinions, que ce soit via Twitter ou lors de marches pacifiques ».

Bien que le gouvernement bahreïni ait engagé certaines réformes, avec notamment l’adoption d’un code de conduite par la police et la création de deux bureaux « d’ombudsmans » chargés d’enquêter sur les violations des droits humains, Amnesty International dénonce l’absence d’« une réelle justice » pour les victimes de ce type de violations ainsi que le « piétinement permanent » de la liberté d’expression.

Ainsi, l’ONG appelle le gouvernement bahreïni à « libérer immédiatement et sans conditions tous les prisonniers d’opinion (…), à lever les restrictions sur les libertés d’expression, d’association et de réunion et à s’assurer que les officiels responsables de violations des droits humains (…) soient traduits en justice ».

Depuis les premières manifestations, les opposants au régime bahreïni réclament la mise en place d’une monarchie constitutionnelle mais surtout « plus de droits pour la majorité chiite qui s’estime discriminée par la dynastie minoritaire sunnite ».

Après de nombreuses tentatives infructueuses, de nouvelles négociations entre le parti d’opposition chiite Al-Weqaf (« l’entente » en arabe), premier mouvement politique du pays, et le gouvernement bahreïni ont commencé le 10 février.

Sources : Amnesty International, RFI, Huffington Post