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Cette information n’est pas anodine, l’enjeu est capital (ndlr)

Omar el-Béchir annonce la fermeture durable de l’oléoduc qui relie Port-Soudan

Dimanche, 22 avril 2012 - 11h22 AM

dimanche 22 avril 2012

L’arborescence florissante des tuyaux nourriciers de pétro-dollars commence à poser de très sérieux problèmes aux pays producteurs et à constituer des cibles idéales pour ceux qui veulent, au passage sur leur territoire, en percevoir le fort juste loyer.

Tant au Yémen, que sur le territoire des Emirats arabes unis (?), d’Oman et maintenant au Soudan, sans oublier au passage la carence quasi totale de débouché structuré de l’Arabie Séoudite sur la Mer Rouge, la gigantesque pieuvre de « pipes » devient une source majeure de litiges voire de conflits ouverts.

Les géomètres, les cartographes et les ingénieurs s’évertuent à trouver les voies de cheminement les plus « possibles » mais, in fine, les « politiques » choisiront selon des critères parfois bien différents au grand détriment des populations concernées.

Rappellons que, bien que dotée de tentacules, la pieuvre n’a qu’un seul cerveau dont chacun est, bien sûr, libre de situer le positionnement géographique là où sa réflexion le mène.!

Michel Flament

Coordinateur

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Agence Ecofin) - Khartoum renonce aux droits de transit sur le pétrole du Soudan du Sud et annonce qu’il ne rouvrira pas l’oléoduc qui permet l’évacuation du pétrole sudiste par le Nord.

« Nous ne voulons pas des frais de transit du pétrole et nous n’ouvrirons pas l’oléoduc. Le pétrole sud-soudanais ne transitera pas par notre sol » a ainsi déclaré le président Omar el-Béchir fêtant la victoire militaire qui a permis à Khartoum la reconquête du site frontalier et pétrolier de Heglig.

Les deux parties ne sont jamais parvenues à s’entendre sur les modalités financières du transit du pétrole sud-soudanais sur le territoire soudanais.

Juba tente de mettre en place des solutions alternatives, soit par le Kenya via un oléoduc qui rejoindra le futur port de Lamu, soit par l’Ethiopie pour rejoindre tant bien que mal le terminal de Doraleh à Djibouti. Mais quelque soit la solution retenue, elle nécessitera des travaux sur plusieurs années durant lesquelles seul Khartoum peut permettre l’évacuation de la production pétrolière sud-soudanaise.