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Palestine occupée

Israël ,à nouveau au banc des accusés, défie une fois de plus le Droit et la Communauté internationale (ndlr)

Jeudi, 8 décembre 2011 - 7h03 AM

jeudi 8 décembre 2011

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LeMonde.fr avec AFP

Un député du mouvement islamiste palestinien Hamas originaire de Jérusalem-Est a été condamné, mardi 6 décembre, par un tribunal israélien à être expulsé vers la Cisjordanie, a-t-on appris auprès de son avocat.

Ahmad Atoun est l’un des quatre dirigeants du Hamas de Jérusalem-Est qu’Israël s’efforce de chasser de la ville. Israël, qui considère le Hamas comme une organisation « terroriste », interdit en effet toute activité politique palestinienne dans le secteur oriental de Jérusalem, qu’il a annexé en 1967 et qu’il occupe depuis.

Mohammad Abou Tir, un autre député du Hamas, avait été expulsé vers la Cisjordanie en décembre 2010 et de nouveau arrêté en septembre 2011 dans la maison qu’il occupait provisoirement à Koufr Aqab, près de Ramallah. Les deux autres, l’ex-ministre Khaled Abou Arafa et le député Mohammad Totah étaient toujours retranchés dans les locaux de la Croix-Rouge internationale pour protester contre la décision israélienne de révoquer les cartes les autorisant à résider dans la ville en tant que Palestiniens de Jérusalem-Est.

LA CRAINTE D’UN PRÉCÉDENT

Arrêté le 26 septembre par la police israélienne dans les bâtiments de la Croix-Rouge internationale à Jérusalem-Est, où il s’était réfugié pour éviter l’expulsion, Ahmad Atoun, a été condamné à soixante-dix jours de prison et à l’expulsion de Jérusalem-Est, a précisé son avocat, Fadi Qawasmeh. « Etant donné qu’il a déjà purgé ses soixante-dix jours de prison, le tribunal a décidé de l’expulser », a précisé l’avocat, sans dire à quel moment, rappelant qu’il était poursuivi pour séjour à Jérusalem sans permis israélien.

Au-delà de la situation individuelle de ces cadres du Hamas, de nombreux Palestiniens craignent que leur expulsion ne crée un précédent, alors que plus de deux cent soixante-dix mille d’entre eux vivent à Jérusalem-Est.

Israël a proclamé la ville sa capitale « une et indivisible » en 1980, par la loi de Jérusalem, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

Publié par LeMonde.fr