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Yémen - banalisation d’une tragique situation ( ndlr)

Au moins 28 personnes ont été tuées au cours des trois derniers jours

Mardi, 6 décembre 2011 - 7h33 AM

mardi 6 décembre 2011

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THE ASSOCIATED PRESS

SANAA, Yémen - Au moins 28 personnes ont été tuées au cours des trois derniers jours dans des heurts entre les forces de l’ordre du Yémen et des combattants de tribus, ont rapporté des militants et des responsables médicaux, dimanche.

Ces violences ont éclaté dans la ville de Taiz, au sud du pays, et ce en dépit d’un accord de transfert du pouvoir signé par le président pour mettre fin à la crise politique qui sévit au Yémen.

Mohammed al-Shogaa, un docteur travaillant dans un hôpital de fortune installé près d’une place publique où se tiennent des manifestations, a précisé que les bombardements des forces de sécurité contre des zones résidentielles depuis vendredi ont provoqué la mort de 13 civils, dont trois enfants et deux femmes. Des militants et des résidents ont ajouté qu’au moins huit combattants de tribus ont aussi été tués, tandis que le ministère de la Défense a indiqué que sept soldats ont été tués pendant la même période.

Le Dr al-Shogaa a aussi mentionné qu’au moins 53 personnes ont été blessées, et que les ambulanciers et les secouristes n’avaient pas été en mesure d’atteindre les civils blessés en raison des combats qui se déroulaient dans les rues. Trois hôpitaux de Taiz ont rapporté avoir été bombardés par la Garde républicaine, dirigée par le fils du président de longue date du Yémen, Ali Abdullah Saleh.

La ville de Taiz, théâtre d’affrontements entre des forces rivales yéménites et la seconde ville du pays, a été régulièrement bombardée par l’armée en réponse aux attaques éclaires menées par les hommes armés des tribus.

Ces heurts ont éclaté malgré un accord signé par le président Saleh à la fin du mois dernier, dans lequel il accepte de démissionner. L’entente transfère le pouvoir au vice-président et prévoit l’immunité contre toute poursuite au président.

Dans l’intervalle, le bureau du vice-président, Abed Rabbo Mansour Hadi, a émis un communiqué dimanche indiquant qu’un comité militaire de 14 membres de l’opposition et des généraux loyalistes de l’armée avait été formé