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Emirats Unis - De l’intérêt d’être « unis » - La faille -ndlr)

Pas si dur que ça le noyau (ndlr)

Mardi, 29 novembre 2011 - 6h48 AM

mardi 29 novembre 2011

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Dette : Dubaï est presque sauvée

Vincent Paes

Fin novembre 2009, Dubaï est au bord de la faillite.

À cette époque, l’émirat de Dubaï ne pouvait pas rembourser les dettes des sociétés « Dubaï World » et « Nakheel properties », les deux branches immobilières de l’émirat.

La dette de l’émirat est estimée à un peu moins de 60 milliards de dollars, dont 40 milliards pour le seul Dubaï World. Les dettes de Dubaï représentent 70% de son Produit intérieur Brut (PIB).

Il avait alors demandé à ses créanciers un moratoire de six mois sur ses dettes. Elle est principalement souscrite par son voisin Abou Dhabi, qui produit plus de 90 % du pétrole des Émirats arabes unis

. Une version modèle réduite de la crise de la dette que nous vivons en ce moment.

3 % de croissance du PIB en 2011

Qu’en est-il deux ans plus tard ?

Dubaï a-t-il réussi à surmonter cette épreuve ? Il semblerait que oui.

Les investissements réalisés commencent à payer. Le nombre de touristes a progressé de 14% durant la première moitié de 2011 et le taux d’occupation des hôtels est passé au-dessus de 80%, selon la banque régionale d’investissement EFG-Hermes.

Du côté du commerce, le trafic de conteneurs a augmenté de 11 %.

Grâce au développement du tourisme et du commerce, le PIB devrait progresser de 3 % cette année.

Mais cette bonne santé demeure relative. En effet, elle est principalement due aux instabilités politiques qu’ont rencontrées d’autres pays arabes. Qu’en sera-t-il quand les choses rentreront dans l’ordre ?
De plus, il demeure une autre grande inconnue : le refinancement de sa dette.

Ainsi, en 2012, Dubaï aura 14 milliards de dette mature qui arrive à échéance. Elle devra donc se refinancer. Dans un contexte financier difficile, la tâche pourrait s’avérer compliquée et peser à nouveau sur l’économie.