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EGYPTE : comme Israël envers les Gazaouis

L’armée utilise les pires procédés contre les manifestants (ndlr)

Mercredi, 23 novembre 2011 - 9h42 AM

mercredi 23 novembre 2011

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Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien

Selon les témoignages de médecins sur la place à Al jazeera mubasher Misr (Egypte) :

Armes nouvelles testées sur les manifestants de Tahrir par la police depuis samedi matin :

Lacrymogènes à base acide (différents des anciens gaz lacrymogènes à base basique dont les effets pouvaient être compensés par l’oignon ou le pepsi). Ce gaz provoque des brûlures dans les yeux, perte temporaire de la vue, e...t dans certains cas suffocation et tensions musculaires plus sévères que les gaz basiques utilisés précédement. La plupart des 2900 blessés mardi 22 à midi ont des symptômes relatifs à ces gaz. Les blessés sont soignés par solutions salées et antibiotiques.

Bombes “électriques” paralysant quelques minutes une cinquantaine de personnes au milieu desquelles la bombe est lancée

Armes “traditionnelles”

Tirs de balle en caoutchouc dans les yeux (plusieurs dizaines de blessés, la plupart rue Mohamed Mahmoud menant au ministère de l’intérieur)

Tirs de balles réelles dans la tête, la poitrine (cause de la plupart des 40 décès connus dont les deux premiers tués samedi) et les pieds (par dizaines)

Certains tireurs d’élite ont été filmés ou photographiés parmi les policiers ; des militants ont décidé de poursuivre en justice l’un d’entre eux.

Un quart d’heure après la fin du discours de Tantawi chef des Forces armées et président du CSFA :

L’armée a remplacé la police rue Mohamed Mahmoud et reprend les combats contre les manifestants

La télévision officielle prétend que les manifestants commencent à quitter la place parce que le discours de Tantawi les a satisfaits

L’armée teste un nouveau gaz sur les manifestants rue Mohamed Mahmoud et sur la place pour les obliger à partir. Le gaz, pulvérisé de sources en hauteur sur les manifestants, recouvre la place d’un nuage blanchâtre.
Outre les brûlures dans les yeux, la suffocation et les tensions musculaires, ce gaz fait perdre l’équilibre et la conscience.

Les symptômes des deux types de gaz, en particulier les tremblements musculaires, ressemblent à ceux dénoncés par les manifestants yéménites, dont plusieurs sont morts par suffocation et arrêt cardiaque après ingestion de gaz lacrymogènes.