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Tout se tient - L’Egypte est au coeur du devenir du Proche-Orient (ndlr)

Les Frères musulmans se désolidarisent du mouvement de la place Tahrir

Mardi, 22 novembre 2011 - 8h51 AM

mardi 22 novembre 2011

Pétrole, voies maritimes d’évacuation de l’or noir, maintien de forces militaires occidentales au coeur des pays producteurs, porte-avion US terrestre (Israël et sa force nucléaire), Alliance de circonstance avec les potentats à la tête des principaux pays producteurs, réserves de richesses « momentanément inépuisables » desdits Etats, tout celà sur fond de crise financière mondiale dont le pire est probablement encore à venir : TOUT se TIENT et il est indispensable d’être en veille permanente des évènements qui se déroulent au Proche et au Moyen Orient, cratère de lave bouillante d’un volcan sous extrême tension.

C’est pourquoi, ce site, au départ initialement conçu pour traiter uniquement du conflit israélo-palestinien et qui persévère dans son objectif initial, a élargi ses rubriques et le panel de ses articles vers un horizon géographique plus large à l’intérieur duquel tout ce qui se passe influe sur ce conflit et agit sur le comportement de la plupart des peuples voisins qui, se libérant, dénoncent les collaborations affichées ou secrètes entre leurs dirigeants et l’Etat d’Israël, bourreau insatiable de la Palestine occupée depuis plus d’un demi-siècle.

L’espace concerné va de Casablanca à Masqat et d’Istambul à Djibouti ; en plus de l’agitation (espérons salvatrice) à l’intérieur de cet espace territorial , s’ajoute la gigantesque incertitude sur le devenir à court terme des monnaies de référence et des systèmes financiers en place qui ont conduit le monde occidental au bord de la ruine ; phénomène issu d’agissements motivés par une cupidité irresponsable et sans limite, essentielement tournée vers le profit immédiat au travers de mécanismes truqués accélérant, quasiment d’heure en heure, le moment fatidique du bang frontal avec la réalité des situations.
Voilà pourquoi, puique TOUT se TIENT, nous tentons d’informer sur l’ensemble des éléments ayant une répercussion sur le devenir de notre principal et initial pôle d’intérêt : la PALESTINE

Michel Flament

Coordinateur

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LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.11.11 | 06h30 • Mis à jour le 22.11.11 | 08h58

Le Parti de la liberté et de la justice, issu des Frères musulmans, la force politique la mieux organisée du pays, ont annoncé qu’ils ne participeraient pas à la manifestation massive prévue mardi 22 novembre à la place Tahrir au Caire contre le pouvoir militaire.

Le parti a annoncé que cette décision émanait du « souci de ne pas entraîner le peuple vers de nouveaux affrontements sanglants avec des parties qui cherchent davantage de tensions », selon un communiqué posté lundi soir sur son site Internet. Il fait référence aux trois jours d’affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et manifestants hostiles au pouvoir militaire en place depuis la chute du président Hosni Moubarak. Dans la nuit de lundi à mardi, deux personnes ont été tuées à Ismaïliya, selon des sources médicales, dans un hôpital de cette ville sur la mer Rouge, portant à vingt-six le bilan des décès depuis samedi.

Le gouvernement a présenté sa démission au Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis le départ du président Moubarak, en février, « au vu des circonstances difficiles que traverse actuellement le pays », a annoncé son porte-parole Mohamed Hijazi, cité par l’agence officielle Mena. Peu après l’annonce, la télévision publique a affirmé que l’armée avait refusé cette démission, citant une source militaire. Mais le ministre de l’information, Osama Heikal, cité par la Mena, a déclaré ensuite que l’armée ne s’était pas encore prononcée. Le CSFA a appelé les forces politiques à une réunion d’urgence « pour examiner les causes qui ont aggravé la crise actuelle et les moyens d’en sortir le plus rapidement possible ». Mohamed El-Baradeï et Abdallah Al-Achaal, candidats potentiels à la présidentielle, ont aussi réclamé la formation d’un gouvernement de salut national, rapporte l’agence MENA.

Après trois jours d’affrontements meurtriers, le CSFA a, en outre, annoncé avoir chargé le ministère de la justice de mettre en place un comité chargé de faire la lumière sur les violences. Sur la place Tahrir, les dizaines de milliers de manifestants scandaient toujours « Le peuple veut la chute du maréchal » Hussein Tantaoui, à la tête du conseil militaire et dirigeant de facto de l’Egypte. Des mouvements égyptiens à l’origine du soulèvement ont appelé à une manifestation massive mardi pour réclamer la fin du pouvoir militaire et la formation d’un « gouvernement de salut national », à moins d’une semaine des premières législatives tenues depuis la chute de M. Moubarak.

Les Frères musulmans, très critiques, eux aussi, à l’égard du pouvoir militaire, sont hostiles à un report de ce scrutin qui débute le 28 novembre et pour lesquelles ils estiment être en position de force. Fondés en 1928 puis interdits en 1954, les Frères musulmans étaient tolérés dans les faits sous le régime Moubarak, tout en étant la cible de campagnes d’arrestations. Après le soulèvement, la confrérie a formé un parti politique légal (le Parti de la justice et de la liberté) pour pouvoir participer ouvertement aux élections. (Lire aussi le reportage du Monde, « La machine des Frères musulmans tourne à plein régime »).