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Nidal Hamadé - Alintiqad à Paris :

« Paris crée une cellule d’urgence pour poursuivre la situation au Liban après la parution de l’acte d’accusation »

Lundi, 24 janvier 2011 - 10h51 AM

lundi 24 janvier 2011

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« Le président français Nicolas Sarkozy a mis en place une cellule d’urgence destinée à poursuivre la situation au Liban juste après la déclaration du contenu de l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) sur l’assassinat de l’ex-premier ministre Rafic Hariri » dévoile une source parlementaire française au correspondant d’Alintiqad à Paris.

« Cette cellule est formée des ministres français des AE, de l’Intérieur et de la Défense ainsi qu’un officier de liaison pour coordonner entre le palais de l’Élysée et les services de renseignement » ajoute la source soulignant que « c’est la même cellule qui a été formée pour poursuivre la situation en Tunisie durant la révolte du Jasmins qui a renversé le président Ben Ali ».

Ces sources parlementaires françaises informées sur les affaires libanaises et syriennes indiquent que « cette cellule communique directement avec les ambassades de la France à Beyrouth et à Damas au temps où une hotline a été créée entre le président français et son homologue américain Barak Obama pour rester en contact au cas du déclenchement des incidents sécuritaires ou des manifestations populaires suite à la parution de l’acte d’accusation ».

« Cette cellule sera chargée d’évacuer les ressortissants français de Beyrouth à la Chypre via des navires de guerre en Méditerranée. Cette évacuation peut également comporter des ressortissants américains et européens au cas où les Etats Unis en étaient incapables du à l’ambiance anti-américaine régnant au Liban » révèlent les sources.
Et d’ajouter : « Cette cellule d’urgence a pris en considération les situations les plus pires y compris le voyage des certaines personnalités politiques libanaises à Paris si le Hezbollah décide de riposter d’une façon violente à l’acte d’accusation et à ceux qui le soutient au Liban » indiquant que « la France a décidé de recevoir ces personnes si la situation parvient à la grande explosion ».

D’autre part, ces sources ont affirmé que « le ministère français de l’Intérieur a mis en garde l’opposition syrienne et les personnalités du 14 mars résidant en France contre des mobilisations et des manifestations qu’elles comptent faire sur les territoires français comme c’était le cas en 2005 suite à l’assassinat du premier ministre Rafic Hariri, soulignant que la France refuse fermement ces actions ».