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A chaque jour sa bombe médiatique ! (ndlr)

Projet de serment d’allégeance à un « Etat juif et démocratique »

Vendredi, 8 octobre 2010 - 8h25

vendredi 8 octobre 2010

Réflexion inspirée par l’article ci-dessous.

D’Israël ou d’un ailleurs (souvent extrêmement proche), chaque jour qui se lève dévoile une nouvelle production de l’entreprise commune de démolition et de provocation destinée, par une stratégie à vocation dominatrice, dûment concertée, à pousser le peuple dans ses derniers retranchements, bien au délà du supportable, et ceci en vue d’une confrontation brutale à l’issue de laquelle, lesdits pouvoirs en place, eux-mêmes dans une situation de totale perdition, espèrent reprendre par tous les moyens, y compris les plus extrêmes, la direction dictatoriale des affaires

Cette fuite en avant suicidaire vers un totalitarisme basé sur la force et un ordre nouveau mais d’un type cependant éculé n’a vraisemblablement aucune chance d’aboutir tant l’exaspération des manipulés est extrême, elle aussi.

Les tout proches temps qui viennent devraient fournir une réponse à une question d’une actualité brûlante, car le compte à rebours est commencé : y a t’il, hors les peuples, un démineur en vue ?

Michel Flament
Coordinateur

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07/10/2010

Les candidats à la soi-disant citoyenneté israélienne devront prêter un serment d’allégeance à "Israël, Etat juif et démocratique" en vertu d’un projet d’amendement à la loi sur la citoyenneté de 1950, c’est ce qu’a indiqué un communiqué du Premier ministre Benjamin Netanyahu publié mercredi soir.

Selon le communiqué, "le Premier ministre a décidé d’amender la Loi sur la citoyenneté, et désormais il faudra déclarer : +Je jure de respecter les lois de l’Etat d’Israël, juif et démocratique".

Auparavant, durant la cérémonie de prestation de serment d’allégeance, l’aspirant citoyen s’engageait "à respecter les lois de l’Etat".

Toujours d’après le communiqué, "le Premier ministre a souligné que l’Etat d’Israël est l’Etat-nation du peuple juif, et c’est ce qui guide la politique du gouvernement tant au niveau intérieur qu’extérieur".

"Il s’agit d’une pierre angulaire de la législation israélienne, qui
s’exprime selon les termes +Etat juif démocratique+, et il est bon que ce principe trouve aussi son expression dans la prestation de serment de ceux qui veulent devenir Israéliens", poursuit ce communiqué.

De son côté, un haut responsable gouvernemental a rapporté que Netanyahu a l’intention de présenter cet amendement controversé pour approbation devant le prochain conseil des ministres dimanche.

Ce responsable gouvernemental a souligné que "cet amendement ne concerne évidemment pas les gens nés en Israël, qui ont ipso facto la nationalité israélienne, ni les immigrants juifs de la diaspora qui arrivent ici au titre de la Loi du Retour".

La Loi du Retour, adoptée en 1950 par la Knesset (Parlement israélien), permet à tout Juif de la diaspora d’immigrer en territoires occupés et d’obtenir automatiquement la citoyenneté israélienne.

Cet amendement apparaît comme une victoire pour l’aile droite et nationaliste de la majorité gouvernementale, en particulier pour parti populiste Israel Beiteinou du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, tandis que les Arabes israéliens (20% de la population totale) s’inquiétaient d’un tel projet.

« Israel Beiteinou » , le parti du ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, s’est félicité de ce projet. "Chaque citoyen a le devoir de préserver le caractère juif et démocratique de l’Etat, et c’est encore plus vrai pour ceux qui aspirent à devenir des citoyens israéliens", a-t-il estimé dans un communiqué.

En revanche, le député arabe à la Knesset Ahmed Tibi, cité par la radio publique israélienne, a vivement protesté contre le projet de texte, affirmant qu’"il signifie qu’aux yeux de la loi israélienne, les Arabes relèveront désormais d’un statut inférieur".

Netanyahu a récemment fait savoir que lors des négociations de paix —actuellement bloquées— avec les Palestiniens, il exigerait que ces derniers reconnaissent "Israël comme l’Etat-nation du peuple juif".

Les Palestiniens rejettent cette exigence israélienne, qui va à l’encontre de leur revendication sur un droit au retour des réfugiés chassés des territoires occupés en 1948.

http://www.almanar.com.lb