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Palestine occupée

Chronique de l’occupation (2è édition de ce jour)

Dimanche, 18 octobre 2009 - 20h32

dimanche 18 octobre 2009

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Numéro : 158

nombre d’entrées : 6

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L’occupation arrête 4 Palestiniens à al-Qods

La radio de l’occupation a déclaré qu’un détachement des forces d’occupation sionistes a arrêté, la nuit dernière, 4 Palestiniens dans le village d’Abou Dis, à al-Qods occupée, sous prétexte qu’ils sont soupçonnés d’avoir lancé des bouteilles Molotov sur les véhicules des colons sionistes qui passaient près du village.

Al-Qods occupée – CPI - 18/10/2009 - 12:40

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7JZwQmYrz1otn%2fYEJV4MAlzChBiH16hsHarbjtJnDf%2fdvjEoSY477Gnts%2bm4F94xhzXMf7JkAsWGrDP%2fzrESp%2f%2brjZ%2fua5WT3yol2BNFmNc4%3d

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002

Les milices d’Abbas enlèvent 3 partisans du Hamas en Cisjordanie

Les milices du président sortant de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, poursuivent leurs campagnes d’arrestation contre les cadres et partisans du mouvement du Hamas en Cisjordanie, en enlevant 3 personnes à Naplouse et Qalqilia.

Les milices ont convoqué également 11 jeunes Palestiniens, sous prétexte qu’ils ont participé à des marches pour soutenir al-Qods et al-Aqsa.

Cisjordanie – CPI - 18/10/2009 - 12:59

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7WFwaQhk3StdgHgqzD02YB3rWNadiuC%2bRlxzzrTrgJKPt%2fElQA0Er1KepaY0pPC4ZB4gAPgNQeDO%2bBZ%2fWCH420W97VU%2bFmVQikteo%2bcEJyUM%3d

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003

Erdogan : nous soutenons les victimes de Gaza

Le premier ministre Turc, Rajev Tayeb Ardogan a critiqué de nouveau, samedi 17/10/09, les dirigeants sionistes et déclaré que son pays soutient avec détermination les habitants de la Bande de Gaza qui souffrent depuis plus de 3 années consécutifs.

« La Turquie ne s’est jamais opposée aux opprimés, et durant toute son histoire elle les avait soutenus », a contesté Ardogan contre la politique discriminatoire de l’occupation sioniste, dans les territoires Palestiniens occupés, en particulier son embargo arbitraire contre la population de Gaza.

Il est à noter que les relations diplomatiques turques et sionistes sont entrées dans une période de fortes tensions, depuis que la Turquie a exprimé son opposition sans réserve à la guerre des néonazis sionistes contre la Bande de Gaza.

Ankara - CPI - 18/10/2009 - 10:07

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Y4m66m45zK80wMW%2bIMTJWssIBX6dT3FwxJcfSEGHhgyNuYaGZNnb8HXjQz26CIHb9HfskJ0gdeuGeP%2fFZMUeuNNNKgx8hSRASE1t%2fP5BJeY%3d

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004

Ada Yonath (prix nobel de chimie 2009)veut libérer tous les prisonniers palestiniens

Ada Yonath veut libérer tous les prisonniers palestiniens

La chimiste, qui vient de recevoir le prix Nobel, demande la libération des prisonniers palestiniens, expliquant que leur maintien en détention pouvait pousser au terrorisme.

L’Israélienne Ada Yonath, qui vient d’obtenir le prix Nobel de chimie pour les travaux sur les ribosomes, ces usines à protéines du corps humain, est aussi une citoyenne très engagée et dotée de solides convictions pacifistes.

La chercheuse s’est déclarée en effet aussitôt « pour la libération de tous les prisonniers palestiniens » détenus par Israël. Interrogée par la radio militaire, elle a eu le courage d’affirmer sur les ondes : « Il faut libérer tous ceux que nous appelons des terroristes et pas seulement pour obtenir en échange le soldat Gilad Shalit. » Et d’argumenter : « C’est en gardant ces détenus en prison que nous poussons à l’exaspération leurs proches et que nous fabriquons des terroristes. Le meilleur moyen d’empêcher les enlèvements d’Israéliens en vue qu’ils servent de monnaie d’échange, c’est de libérer ces détenus. » La lauréate 2009 du prix Nobel de chimie pointe encore que c’est le désespoir qui pousse des Palestiniens à des opérations suicides : « Cela n’arrive pas à des gens qui ont un horizon et une espérance dans leur vie. »

La scientifique est née avant-guerre, dans une famille très pauvre de Jérusalem. Pas de livres à la maison, trop chers, mais une volonté de se former et des parents convaincus qu’il fallait donner à leurs enfants une bonne instruction.

Saisissant : c’est en découvrant la vie de Marie Curie, première femme prix Nobel de l’histoire, que la jeune Ada Yonath décide de vouer sa vie à la recherche. « Nos travaux ont duré des années », a-t-elle encore expliqué à la radio israélienne. « Chaque fois que je faisais face à une difficulté de la taille de l’Everest, c’était pour découvrir qu’il y avait un autre Everest derrière. Mais quand j’ai trouvé la structure du ribosome, j’étais vraiment, vraiment très heureuse. » Pour franchir l’Everest de la paix, le monde a le plus grand besoin de scientifiques de la trampe d’Ada Yonath.
B. O.

[ commentaires : respect]

CCIPPP et l’Humanité 13 octobre 2009 - vendredi 16 octobre 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7836

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005

Boycott culturel : Refus de participer à un festival de cinéma sioniste

Le Festival Ecocinema Israel - International Environmental Film Festival - souhaitait visionner le film « Aigoual, la forêt retrouvée » du réalisateur français Marc Khanne.

Celui-ci, en accord avec Patrice Forget et Jean-Claude Perron, responsables de la production du film, a envoyé la réponse suivante au Festival Ecocinema Israel :

« Tout d’abord merci pour votre proposition et votre intérêt pour notre film.

Nous sommes cependant au regret de vous annoncer que nous ne souhaitons pas participer à votre festival.

La majorité de notre équipe est très impliquée par ailleurs par la situation en Palestine et pour qu’il y ait une paix juste et durable dans votre région. L’édification du mur et beaucoup d’autres décisions politiques s’apparentant à de l’apartheid envers les palestiniens nous semblent injustes et intolérables.

C’est pourquoi dans l’état actuel de la situation nous allons boycotter votre manifestation.

C’est une décision inédite de notre part, qui n’est pas dirigée ni contre vous, votre association ou le peuple israélien, mais un geste non violent dirigé envers votre actuel gouvernement.

Bien cordialement,

Marc Khanne »

CCIPPP - mercredi 14 octobre 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7827

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006

Le crépuscule du dollar

Les pays Arabes du Golfe Persique planifient - avec la Chine, la Russie, le Japon et la France - de mettre fin à la facturation du pétrole en dollars, et vont utiliser à la place un panier de monnaies, dont le yen japonais et le yuan chinois, l’euro, l’or et la nouvelle devise commune que doivent adopter les nations appartenant au Conseil de Coopération du Golfe, incluant l’Arabie Saoudite, Abu Dhabi, le Koweït et le Qatar. C’est là un tournant majeur sur le plan financier pour le Moyen Orient.

Des réunions secrètes ont déjà eu lieu, auxquelles participaient les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de Russie, de Chine, du Japon et du Brésil, afin d’élaborer ce projet qui aura pour conséquence que le cours du pétrole ne sera plus exprimé en dollars.

Ces plans, confirmés à The Independent par des sources des milieux bancaires du Golfe et de Hong Kong, pourraient expliquer la hausse soudaine du cours de l’or, mais ils annoncent également une transformation en profondeur sur le marché du dollar dans les neuf ans à venir.

Les Américains, qui savent que des réunions ont eu lieu - bien qu’ils n’aient pas encore appris les détails - vont sûrement lutter contre ces manoeuvres internationales auxquelles participent des alliés jusque-là fidèles comme le Japon et les pays Arabes du Golfe. Parallèlement à ces rencontres, Sun Bigan, l’ancien envoyé spécial chinois au Moyen-Orient, a mis en garde contre le risque d’aggraver les différends entre la Chine et les Etats-Unis dans leur lutte d’influence pour le pétrole du Moyen-Orient. Les « querelles bilatérales et les affrontements sont inévitables », a-t-il déclaré à la Asia and Africa Review. « Nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance sur [l’apparition d’une] hostilité au Moyen-Orient au sujet des intérêts énergétiques et de la sécurité. »

Cela sonne comme une dangereuse prédiction d’une guerre économique à venir opposant les USA et la Chine pour le pétrole du Moyen-Orient - qui une fois encore transformerait les conflits régionaux en une bataille pour la suprématie entre grandes puissances. La Chine utilise progressivement plus de pétrole que les États-Unis parce que sa croissance est moins économe en énergie. La devise de transition pouvant être utilisée durant cet abandon du dollar, selon des sources bancaires chinoises, pourrait être l’or. Une indication des montants énormes impliqués est fournie par le total des réserves détenues par Abou Dhabi, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar, estimées à 2 100 milliards de dollars.

Le déclin de la puissance économique américaine résultant de la récession mondiale actuelle a été implicitement reconnu par le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick. « L’un des héritages de cette crise pourrait être la prise de conscience que les relations de pouvoir économique ont changé », a-t-il déclaré à Istanbul, avant la tenue cette semaine des réunions du FMI et la Banque Mondiale. Mais c’est l’extraordinaire nouvelle puissance financière de la Chine - alliée au ressentiment des pays producteurs et consommateurs de pétrole contre la puissance d’intervention de l’Amérique dans le système financier international - qui a motivé ces dernières discussions impliquant les Etats du Golfe.

Le Brésil a manifesté son intérêt pour participer à ces règlements de pétrole hors dollar, ainsi que l’Inde. De fait, la Chine semble être la plus enthousiaste parmi toutes les puissances financières impliquées, notamment en raison de ses énormes échanges avec le Moyen-Orient.

La Chine importe 60 pour cent de son pétrole, dont une majeure partie en provenance du Moyen-Orient et de la Russie. Les Chinois ont des concessions de production pétrolière en Irak - qui sont bloquées par les États-Unis jusqu’à cette année - et depuis 2008 ont signé un accord de 8 milliards de dollars avec l’Iran pour développer les capacités de raffinage et les ressources gazières. La Chine a également conclu des accords pétroliers au Soudan (où elle s’est substituée à des intérêts américains) et a négocié des concessions pétrolières avec la Libye, où tous les contrats de ce type prennent la forme de coentreprises (joint-ventures).

En outre, les exportations chinoises vers la région représentent désormais pas moins de 10 pour cent du total des importations des pays du Moyen-Orient. Elles concernent un large éventail de produits, allant des voitures aux systèmes d’armes, l’alimentation, les vêtements, et même des poupées. Confirmant la puissance financière croissante de la Chine, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a demandé hier à Pékin de laisser le yuan s’apprécier par rapport à un dollar dont le cours est à la baisse - ce qui par voie de conséquence desserrerait la dépendance de la Chine envers la politique monétaire américaine - afin d’aider à rééquilibrer l’économie mondiale et d’alléger la pression à la hausse sur l’euro.

Depuis les accords de Bretton Woods - qui furent signés après la Seconde Guerre mondiale et avaient défini l’architecture du système international financier moderne - les partenaires commerciaux de l’Amérique ont dû faire face aux conséquences de la prééminence de Washington et plus récemment à l’hégémonie acquise par le dollar, qui sert de principale monnaie de réserve mondiale.

Les Chinois pensent que les Américains ont persuadé la Grande-Bretagne de rester en dehors de l’euro afin d’éviter un mouvement plus précoce de désaffection par rapport au dollar. Des sources chinoises du secteur bancaire indiquent que les discussions sont allées trop loin pour être désormais bloquées. « Les russes finiront par introduire le rouble dans ce panier de devises », nous a déclaré un important courtier de Hong Kong. « Les Britanniques sont coincés entre les deux, et ils entreront dans la zone euro. Ils n’ont pas le choix car il ne leur sera pas possible d’utiliser le dollar américain. »

Nos sources chinoises dans la finance estiment que le président Barack Obama est trop mobilisé par le redressement de l’économie américaine pour pouvoir se préoccuper des conséquences considérables qu’aura l’abandon du dollar dans neuf ans. La date limite pour la transition entre les devises a été fixée à 2018.

Les États-Unis ont brièvement abordé cette question au sommet du G20 à Pittsburgh. Le gouverneur de la Banque Centrale de Chine et d’autres officiels ont manifesté à voix haute leurs inquiétudes sur le dollar depuis des années. Leur problème est qu’une grande partie de leur richesse nationale est conservée sous forme d’avoirs libellés en dollars.

« Ces plans vont changer la face des transactions financières internationales », déclare un banquier chinois. « L’Amérique et la Grande-Bretagne doivent être très inquiètes. Vous comprendrez à quel point ils sont préoccupés en entendant le tonnerre de dénégations que cette information va provoquer. »

L’Iran a annoncé le mois dernier que ses réserves de devises étrangères seraient désormais conservées en euros plutôt qu’en dollars. A coup sûr, les banquiers se souviennent de ce qui est arrivé au dernier pays producteur de pétrole du Moyen-Orient qui ait décidé de vendre son pétrole en euros plutôt qu’en dollars. Quelques mois après que Saddam Hussein eut claironné sa décision, les Américains et les Britanniques ont envahi l’Irak.

Publication originale The Independent, traduction Contre Info http://contreinfo.info/article.php3 ?id_article=2828

[ commentaires : lorsqu’on ne comprend rien aux flux financiers, à la science monétaire, à la responsabilité de cette nébuleuse dans la crise actuelle, on a bien du mal à apprécier la pertinence de cet article. Mais voilà, il est publié par The Independent et signé par Robert Fisk...]

CCIPPP et Robert Fisk - The Independent - samedi 10 octobre 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7819