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Palestine occupée
Chronique de l’occupation
Lundi, 14 septembre 2009 - 6h58 AM
lundi 14 septembre 2009
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Numéro : 151
nombre d’entrées : 6
001
La schizophrénie du Fatah
La schizophrénie politique a toujours été l’une des caractéristiques dominantes du Fatah et elle continue à façonner son discours global. Lorsqu’il s’adresse aux Palestiniens, aux Arabes et aux Musulmans, le Fatah se lance dans une sorte de rhétorique grandiloquente sur la libération de la Palestine. Toutefois, lors des négociations avec mes dirigeants sionistes et des rencontres avec les leaders occidentaux, les responsables du mouvement assurent poliment à leurs interlocuteurs que la rhétorique n’était destinée qu’à la consommation publique et que le Fatah acceptera un accord de « paix » avec l’Etat sioniste, même si un tel accord ne répond pas aux espérances palestiniennes.
J’ai récemment demandé à un intellectuel Palestinien éminent, qui maintient des liens étroits avec la direction de l’Autorité Palestinienne (AP), s’il pensait que le président de l’AP Mahmoud Abbas, leader incontesté du Fatah, avait un plan alternatif pour le cas où les efforts de paix d’Obama échouaient.
Mon interlocuteur n’a pas mâché ses mots. Il m’a dit que la seule alternative d’Abbas aux négociations ratées avec le régime sioniste était davantage de négociations ratées.
Malheureusement, cela semble être tout à fait vrai.
Abbas prend à la légère, et même avec mépris, les allusions occasionnelles du Fatah à la reprise de la « lutte armée » si le régime sioniste refuse de mettre fin à l’occupation. Pourtant, le régime sioniste ne refuse pas seulement la fin de l’occupation, il la consolide et la perpétue en faisant de la création d’un Etat Palestinien en Cisjordanie un projet irréaliste et illusoire.
Mais pourquoi Abbas méprise-t-il ses pseudos révolutionnaires de la dernière heure au sein de son parti, qui menacent de se lever à nouveau contre le régime sioniste tout en jouissant des fruits de la coordination politique et sécuritaire avec l’ennemi qu’ils menacent de combattre ?
Eh bien, la réponse est claire. Abbas pense, peut-être à juste titre, que ces responsables du Fatah sont soit des hypocrites, soit des menteurs, soit les deux. Après tout, la plupart d’entre eux sont parvenus aux positions qu’ils occupent grâce à une coopération et une collaboration étroites avec le régime sioniste contre les autres Palestiniens, et particulièrement contre le Hamas.
De plus, Abbas sait qu’une majorité d’entre eux, sinon tous, exception faite de quelques rares éléments patriotiques tels le leader emprisonné Marwan Barghouthi et Hussam Khadr, y réfléchiraient à deux fois avant de sacrifier leurs privilèges et leurs trains de vie somptueux pour retourner à la lutte armée.
Le président de l’AP réalise aussi que toute sa rhétorique sur l’adoption d’une position intransigeante contre le régime sioniste au vu de son expansion coloniale continue a pour unique objectif d’apaiser l’opinion publique palestinienne et de maintenir le Fatah haut dans les sondages, en particulier vis-à-vis du Hamas.
Ceci parce que le Fatah a été de fait émasculé, non seulement à travers la cooptation prolongée par le régime sioniste, mais aussi à travers l’endiguement et la domestication du gouvernement de Salam Fayyad soutenu par les USA.
C’est la raison pour laquelle Abbas ne prend pas le Fatah au sérieux et qu’il a clairement l’intention d’utiliser le poids de l’organisation pour accélérer un accord avec le régime sioniste qui constituera plus ou moins la liquidation de facto de la cause Palestinienne.
Abbas et ses conseillers ont dit qu’ils ne reprendraient pas les « pourparlers de paix » avec le gouvernement Netanyahu. Cependant, lors de rencontres privées avec des responsables américains et européens, ils ont exprimé leur volonté de reprendre les discussions, sans condition, dès que le régime sioniste sera prêt.
Ce discours malhonnête confirme encore d’avantage l’argument exprimé souvent par le régime sioniste, à savoir que les Palestiniens ne se rendront finalement aux conditions sionistes que si le régime sioniste reste ferme et déterminé sur ses positions.
La rigueur ostentatoire de l’AP au sujet de la reprise du dialogue avec le régime sioniste est éminemment prétentieuse et peu sincère. C’est la même direction qui s’est lancée dans des négociations prolongées et ratées avec le gouvernement précédent d’Olmert, lorsque l’expansion coloniale juive en Cisjordanie continuait à toute vitesse.
C’est à cela que faisait récemment allusion l’ancienne ministre sionistes des affaires étrangères, Tzipi Livni, lorsqu’elle a dit que si le gouvernement Netanyahu modérait ses déclarations publiques, la question de l’expansion des colonies cesserait de faire les titres des médias internationaux et disparaîtrait de l’ordre du jour international.
Livni soutenait avec justesse que pendant le gouvernement précédent, l’expansion des colonies et les pourparlers de paix avec les Palestiniens se passaient main dans la main, et que les Palestiniens vivaient avec et s’abstenaient d’en faire tout un plat.
Le constat de Livni est malheureusement correct, tandis que la direction de l’AP (Fatah) de plus en plus autoritaire continue de se comporter de façon plutôt hasardeuse et irresponsable, donnant aux dirigeants sionistes l’impression que Ramallah n’observe aucune ligne rouge, et vendrait nos intérêts Palestiniens vitaux et nos droits inaliénables pour obtenir un « Etat » qui aurait toutes les marques de la capitulation à l’insolence sioniste.
En fait, ce dans quoi Abbas et sa coterie à Ramallah se lancent ces jours-ci est plus que la simple pacification et domestication du Fatah pour accepter un éventuel accord honteux avec le régime sioniste, au motif que les Palestiniens doivent être réalistes. Il essaie aussi de désamorcer le consensus palestinien général au sujet des constantes nationales sur les questions cardinales telles que Jérusalem et les réfugiés.
Les Palestiniens, quelles que soient leurs orientations politiques et idéologiques, ont constamment convenu qu’aucun accord avec le régime sioniste ne serait possible sans un retrait sioniste total des territoires occupés en 1967, y compris tout Jérusalem Est. L’autre point sacré est bien sûr l’application du droit au retour pour les millions de réfugiés palestiniens déracinés et expulsés de leur patrie ancestrale lorsque l’Etat sioniste criminel a été créé en 1948.
Malheureusement, il y a de plus en plus de preuves qu’Abbas et son camp sont en train, lentement mais définitivement, d’abandonner ces constantes et d’adopter des positions édulcorées compromettant les droits Palestiniens.
Par exemple, la direction de l’AP semble lentement se résigner à un « échange de terre » par lequel le régime sioniste garderait l’ensemble des colonies juives, en particulier à al-Quds et autour, en échange de terres non spécifiées, peut-être dans l’aride désert du Néguev.
Ce qui serait une déviation scandaleuse du consensus national Palestinien parce qu’un tel marché décapiterait réellement les espoirs Palestiniens de création d’un Etat viable et territorialement contigu en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.
De même, la direction de l’AP semble décidée à accepter la liquidation de la cause des réfugiés par l’installation de quelques-uns d’entre eux en Cisjordanie, pendant que les autres s’installeraient définitivement dans les pays d’accueil, tels le Liban, la Jordanie et la Syrie, auquel cas ils obtiendraient des passeports Palestiniens.
Accepter un tel accord serait un lâchage et un bradage des droits palestiniens et la trahison perfide de générations de martyrs palestiniens qui ont fait le sacrifice de leurs vies pour la liberté de leur pays et de leur peuple.
Ceci constituerait aussi un désaveu énorme pour l’OLP, ou ce qui en reste, puisque cette organisation a toujours cherché à justifier sa propre existence en affirmant sauvegarder les constantes nationales Palestiniennes.
La traîtrise ne devient pas « halal » (licite d’un point de vue religieux) lorsqu’elle est pratiquée par une organisation qui a un passé révolutionnaire. C’est ce que chacun doit comprendre.
Traduction : MR pour ISM
[ commentaires : vous vous rendez compte, un parti qui, publiquement, adopte une attitude de fermeté inébranlable, alors qu’en fait il est prêt à tous les abandons, à tous les compromis et à toutes les compromissions, pourvu qu’il y trouve son compte en matière de places et de postes ! Quelle honte ! Ah, ce n’est pas chez nous... Heu ? ]
ISM et Khaled Amayreh > amayreh@p-ol.com - Palestine - 11-09-2009
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12664&type=analyse≤sujet=Collabos
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002
Les forces coloniales intensifient encore leurs raids nocturnes contre les organisateurs des manifestations non violentes contre le Mur
Peu après 2 heures du matin, dans la nuit de samedi 12/09/09 à dimanche, les forces coloniales ont envahi le village de Bil’in, à l’ouest de Ramallah. Ce raid,mené en fin de nuit, suit une série de raids similaires menés au cours du mois dernier par les forces d’occupation contre le village de Bil’in, qui est le centre de la résistance non violente contre le Mur d’Annexion sioniste et l’occupation de la Cisjordanie.
Les organisateurs du Comité Populaire de Bil’in Contre le Mur disent qu’ils pensent que l’escalade constatée le mois dernier témoigne de la volonté des militaires sionistes d’écraser la résistance non violente en Palestine, comme le montre le fait que les forces sionistes ont enlevé plus de 20 jeunes hommes, connus comme organisateurs ou participants des manifestations non-violente de Bil’in.
Au cours du raid de samedi matin, les soldats ont envahi deux maisons en tentant d’arrêter Mohammed Ahmed Yassine (21 ans), et Yacine Mohammed Yacine ( 21 ans également). Dans la première maisons, les soldats ont été particulièrement agressifs au cours de l’opération. Aucun de ces jeunes jeunes hommes ne se trouvait chez lui à ce moment là.
Dans la seconde maison, les soldats, déguisés avec des masques sur la tête, comme au cours des derniers raids, se sont heurtés à une résistance déterminée de la part des militants Palestiniens et internationaux qui leur barraient la route et filmaient tout au long de l’opération.
Les soldats se sont finalement retirés vers les 4 jeeps qui les attendaient, arrêtant en chemin un militant venu de Grande Bretagne. Les villageois Palestiniens qui entendaient les soldats parler entre eux en hébreu les ont entendu dire qu’ils avaient l’intention de relâcher le militant international un peu plus loin sur la route allant vers le Mur. Il a été en effet relâché quelques minutes plus tard avant que les soldats ne se retirent derrière le Mur.
Les organisateurs du Comité Populaire contre le Mur ont déclaré qu’ils pensaient que les forces sionistes intensifiaient délibérément leurs raids nocturnes contre Bil’in, car cette invasion était la seconde en une semaine.
[ commentaires : « déguisés avec des masques sur la tête », les vaillants trouffions coloniaux. Dans quel but ? En général, les héroïques vainqueurs sont fiers de faire connaître leur visage au monde entier et aux générations futures. Serait-ce qu’ils se cachent ? De qui ? Les Palestiniens risqueraient-ils de les prendre pour des Colombiens, ou pour des Malgaches ?
Ne serait-ce pas plutôt qu’ils ont honte de ce qu’ils font, et qu’ils ne tiennent pas forcément à montrer au reste du monde comment se comportent ceux qui ne cessent de gémir sur les méchancetés que leurs coreligionnaires ont subies au cours des siècles ?
Si le nom de Juif, comme celui de croyant, mérite d’être respecté, ce n’est évidemment pas une affaire de carte d’identité ou de chromosomes, mais d’une certaine idée du respect que celui qui le revendique doit à ses frères humains. ]
Saëd Bannoura - IMEMC et correspondants – Dimanche 13 septembre 2009 – 01 : 13
http://www.imemc.org/article/61651
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003
Un colon ouvre le feu sur des Palestiniens à Jérusalem
Un colon sioniste, âgé d’une vingtaine d’années, a ouvert le feu, vendredi 11/09/09, sur deux Palestiniens, dans le quartier de Silwan, en prétendant qu’il « se sentait menacé ». Les deux personnes ont été légèrement blessées.
Les sources sionistes ont rapporté que les habitants Arabes de Silwan ont lancé des pierres sur la police et sur certaines maisons occupées par des colons. Un habitant Arabe a été blessé par une pierre et a été emmené à l’hôpital Hadassah.
Le site Ynet rapporte que les deux Palestiniens étaient sur un parking dans la Vieille Ville, vendredi soir,lorsque les colons ont ouvert le feu sur eux. Ils ont été emmenés à l’hôpital sioniste Hadassah, à Jérusalem.
La police sioniste a plus tard arrêté le tireur. Au cours de l’enquête, il a déclaré que « il se sentait menacé par l’homme Arabe ». L’homme était en effet sur les lieux en compagnie d’un enfant de 13 ans.
Le colon avait d’abord déclaré qu’il avait été attaqué par 6 personnes, et qu’il avait ouvert le feu sur eux avec son arme personnelle. Il a ajouté qu’ « il se sentait en danger par le seul fait que les Arabes se tenaient à côté de lui », a déclaré Ynet
[ commentaires : le tireur, arrêté vendredi, a été durement châtié pour son geste qui partout ailleurs qu’en zone sioniste serait qualifié d’imbécile et de raciste : il a été libéré samedi après-midi et assigné à résidence à son domicile. C’est dur, quand même, pour quelqu’un qui n’a rien fait d’autre que tirer sur des Arabes, un homme d’environ 40 ans et un garçon de 13 ans. Ces "salauds" n’avaient pas été effrayés par les coups de feu tirés en l’air, alors il a tiré sous la ceinture...
Cela dit, intéressante, cette déclaration : « il se sentait en danger par le seul fait que les Arabes se tenaient à côté de lui ». Quel aveu ! Parce que cette crainte/détestation des Arabes, qu’on retrouve pratiquement toujours au fond des attitudes et des actes racistes, il n’y a pas que lui qui l’éprouve en zone sioniste. Tous, pratiquement – c’est l’un d’eux qui me l’avait confié il y a pas mal d’années – se sentent contraints de s’abriter derrières des barrières de tous ordres parce qu’ils se sentent détestés par les gens dont ils ont volé le pays.
Croient-ils sincèrement que la meilleur façon de résoudre ce problème est à chercher dans une escalade interminable des violences et des agressions ?
Pour ce qui est de l’incident, voici le récit que donne le site archi sioniste Ynet ( http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3775859,00.html ) :
The Jerusalem Magistrates’ Court Saturday evening released a man suspected of opening fire at two Arabs at a parking lot in Jerusalem’s Old City on Friday to house arrest.
The suspect was released on his own bail under restricting conditions until September 21.
Investigators estimate that the man, in his 20s, opened fire at the Arabs after feeling threatened. An initial investigation confirmed that he was assaulted by a group of Arabs while strolling in the Old City with a friend. The suspect, police say, fired a warning shot into the air, but when he saw that the assailants were not deterred he shot two of them, a 40-year-old man and a 13-year-old boy, beneath the waist.
The two Arabs, who are residents of east Jerusalem’s Silwan neighborhood, were evacuated with mild injuries to Hadassah Mount Scopus Hospital. Relatives of one of the Arabs attacked a male nurse and a security guard at the hospital in response to the decision to transfer him to another hospital.
Following the incident, Silwan residents threw stones towards Jewish homes and police officers who were dispatched to the neighborhood. An Arab who was lightly injured in the incident was also taken to Hadassah Mount Scopus.
The shooter said during his interrogation that he was attacked by six people. He admitted to opening fire at them as they approached him, using a rifle in his possession. ]
Saëd Bannoura - IMEMC et correspondants – Samedi 12 septembre 2009 – 00 : 33
http://www.imemc.org/article/61644
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004
Les Forces de Sécurité Palestiniennes arrêtent 11 partisans du Hamas en Cisjordanie
Le mouvement du Hamas a accusé les FSAP (Forces de Sécurité de l’Autorité Palestinienne) d’avoir arrêté, en Cisjordanie, 11 membres et militants du mouvement à Naplouse, Qalqilyia, et Hébron. Deux des personnes arrêtées sont membres d’un Conseil de Village, et cinq autres sont d’anciens détenus emprisonnés en zone sioniste.
Le site web Imama, qui est le site officiel du mouvement du Hamas, a condamné ces dernières arrestations politiques, menées par les FSAP, contrôlées par le président (de l’AP) Mahmoud Abbas, du mouvement du Fatah.
A Naplouse, les FSAP ont arrêté Mohammad Hamdan, imam de la mosquée du village de Borqa. Les FSAP ont également arrêté Nidal Izzat. A la fois Izzat et Hamdan ont été arrêté directement à la sortie de la mosquée, a déclaré le Hamas.
Des habitants du village de Asira Al Shimaliyya, près de Naplouse, ontégalement été arrêté. Il s’agit de Dirar Hamadna, Nasser Jarar’a, Anas Hamadna, et Monther Hamadna. Tous avaient déjà été emprisonnés par le régime sioniste et déjà emprisonnés une fois par les FSAP.
Dans le village de Tal, près de Naplouse, les forces de sécurité ont arrêté Mahmoud Aseeda, ainsi que Saleh Hamza, qui est membre du conseil du village.
A Qalqilyia, les FSAP ont arrêté Eyad Al Baghdadi. Son arrestation intervient deux jours après qu’il ait été relâché par les même forces de sécurité. Les FSAP ont également arrêté Nizar Qirmaz, du village d’Izbit Salman.
A Hébron,les FSAP ont arrêté le Cheikh Fawzi Al Khatib, un ancien détenu des sionistes, et l’un des responsables de la mosquée Al Ibrahimi de la ville.
Le site web Imama a également accusé l’Autorité Palestinienne d’avoir licencié 39 enseignants, hommes et femmes, de Cisjordanie, 9 dans le district de Salfit et 30 dans celui de Hébron.
Le site a déclaré que ces enseignants avaient été informés que leur licenciement était dû à leur affiliation politique.
IMEMC et correspondants – Samedi 12 septembre 2009 – 07 : 27
http://www.imemc.org/article/61647
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005
Le consul français à al-Qods examine la situation humaine à Gaza
Le consul français à al-Qods occupée, Frédéric Desagneaux, a examiné la situation humanitaire des habitants de la Bande de Gaza ainsi que le niveau des destructions causées par la dernière guerre sioniste, ainsi que les conséquences négatives du blocus imposé par l’occupation contre les habitants de la Bande depuis plus de 3 ans.
Ces constatations ont été faites lors de la visite qu’il a effectué dans la Bande de Gaza en compagnie de son adjoint, le conseiller chargé de la coopérations et des affaires culturelles, ainsi que de la responsable de coopération au consulat de France, à al-Qods occupée, Radia Awjani, et due directeur du centre culturel français, selon le site électronique d’Akhbar Palestine, le vendredi 11/9.
Le consul français a visité le centre d’aide médicale des maladies chroniques dans la ville de Gaza en examinant ses services.
Le directeur du centre, Abdel-Hadi Abou Khoussa a salué la position du gouvernement français et son peuple qui soutiennent le peuple palestinien et sa résistance juste.
De son côté, le directeur des programmes d’organisation de l’aide médicale Palestinienne, le Dr. Ayed Yaghi, a expliqué au consul français la souffrance des Palestiniens dans la bande de Gaza en raison des dernières agressions sionistes et du sévère blocus imposé depuis plus de 3 ans.
Il a appelé le gouvernement français à utiliser sa force pour presser contre l’occupation sioniste dans le but de mettre un terme au blocus imposé contre Gaza.
De son côté, le consul français a affirmé le soutien de son pays aux palestiniens en disant : « Nous n’oublions pas Gaza ».
[ commentaires : il n’oublie pas Gaza, Mr le Consul Général de France : la preuve, après la guerre sioniste, il ne lui a fallu que 9 mois pour trouver le chemin et aller étaler sa compassion devant les victimes. ]
Gaza – CPI - 12/09/2009 - 11:59
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006
Des colons sionistes reconstruisent un avant-poste colonial après sa démolition par l’armée
Des colons sionistes ont reconstruit un avant-poste colonial dans le Kherbat Soussia, près de Yatta à al Khalil, sans aucune intervention des forces d’occupation, après des jours de sa démolition par les soldats sionistes.
Des témoins oculaires ont déclaré, samedi 12/09/09, que des colons sionistes ont lancé une série d’attaques contre les maisons des habitants, Palestiniens, de cette région, en blessant 10 Palestiniens et en reconstruisant l’avant-poste colonial sur une colline, à 400 mètres du nord de la colonie de Soussia, après sa démolition par les forces d’occupation.
On souligne que cet avant-poste colonial avait été construit il y a deux ans, et qu’il contrôlait plus de 300 dunums et que les colons sionistes cherchaient à l’annexer à la colonie de Soussia, à travers la confiscation des terres agricoles Palestiniennes dans cette région.
Al Khalil – CPI - 12/09/2009 - 12:14
