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Serions-nous le 1er Avril ? (ndlr) (Texte en anglais en 2ème partie de l’article)

Les grandes lignes du plan de paix d’Obama

par Saed Bannoura - IMEMC News - Samedi, 22 août 2009 - 9h12 AM

samedi 22 août 2009

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Préambule indispensable pour lecteurs à risque cardiaque

Les grandes lignes

[ nous espérons qu’il s’agit d’un gag, d’une plaisanterie, d’un ballon d’essai lancé, du faux qu’on plaide pour savoir le vrai, enfin d’un bobard de cet acabit.

Parce que, sans parler de petits détails insignifiants comme les frontières, le contrôle de l’eau, les relations Palestine-reste du monde, Mur d’Annexion, ces propositions sont parfaitement incompatibles avec les exigences les plus légitimes des Palestiniens, et notamment les résolutions de l’ONU, à commencer par la 242.

Présence internationale : on en a déjà une à Hébron, et on a vu son efficacité, alors merci, inutile, ou alors pas du même modèle. Et pour quelle durée ?

A Jérusalem, on croit comprendre que la mosquée Al Aqsa serait placée sous contrôle « Arabe », mais quid du reste de Jérusalem Est, qui est une ville Palestinienne, et des villages alentours ?

Maintien d’une présence sioniste -armée -présumons-nous- dans les fichus « grands blocs », pourtant parfaitement illégaux comme chacun sait, ce qui conduit inévitablement à des frictions débouchant sur des accrochages violents,... à moins de désarmer les Palestiniens et de maintenir leur écrasement sous occupation : c’est dire que cela ne résout rien du tout, mais maintient la situation de colonisation de peuplement et de nettoyage ethnique actuelle.

Et alors, le coup de fixer un délai (de trois mois) pour les négociations annexes, ça a déjà plus que servi, donc merci, c’est inutile ;

Les reste confirme, en détail que le "machin" Palestinien qui sortirait de là serait tout ce qu’on veut mais sûrement pas un état souverain, n’ayant à répondre, devant la communauté international, que de son respect du droit international. Ici il s’agit d’un organisme installé dans une vassalité sans doute perpétuelle vis-à-vis des envahisseurs sionistes.

On autoriserait un « certain nombre » (petit, cela va sans dire ! ) de réfugiés à revenir en Palestine. Oui, mais pas chez eux. On ferait encore d’autres camps de réfugiés ! En Cisjordanie. Et bien sûr on ferait payer le tout, bof, disons par la communauté internationale. Elle est si bonne !

Le plus amusant est sans doute cette libération au compte goutte des otages Palestiniens détenus par les sionistes : une dizaine par jour. Quelle générosité.

Il est évident que ces propositions ne peuvent être repoussées que dans leur totalité, car ce qui est important, c’est l’esprit qui les inspire, leur philosophie, qui reconnaît non seulement la légitimité de l’existence de l’établissement sioniste (ce qui résulte de la forfaiture de l’ONU après la Seconde Guerre Mondiale),mais encore de la légitimité du régime sioniste à restreindre à sa guise les droits fondamentaux des Palestiniens.

Et cela, c’est, complètement, inacceptable.

Peut-il se trouver un seul dirigeant Palestinien pour ne pas jeter ce tissu d’ignominies à la face de celui qui les lui proposerait ? ]

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Le parlementaire Palestinien Hasan Khreisha a déclaré qu’il avait reçu la copie du projet de plan de paix étasunien qui est en cours de mise en forme par le président étasunien Barack Obama, qui a l’intention d’en présenter la version finale le mois prochain, a rapporté le réseau PNN.

Khreisha a ajouté que le projet circule largement parmi les dirigeants Palestiniens et Arabes.

Obama et le président égyptien Hosni Moubarrak ont récemment discuté de ce plan au cours de la visite de Moubarrak à la Maison Blanche.

Les sources égyptiennes ont rapporté que Suleyman Awwad, le porte parole de Moubarrak, a déclaré que l’administration étasunienne a l’intention d’annoncer officiellement le nouveau plan lors de la session d’ouverture de l’Assemblée Générale des Nations Unies, en septembre prochain.

Selon Khreisha, la projet comporte les dix points principaux que voici :

1. Une présence internationale dans la Vallée du Jourdain, la région des Plaines Palestiniennes, et d’autres zones en Cisjordanie,

2. Annexion à l’établissement sioniste d’une certaine partie de Jérusalem Est qui resterait sous contrôle sioniste, alors que le site saint musulman serait placé sous contrôle Arabe,

3. Transformation de tous les mouvements Palestiniens en partis politiques,

4. Maintien sous contrôle sioniste des grands blocs d’implantation en Cisjordanie, alors que des négociations seraient menées dans les trois mois suivant la mise en vigueur du plan pour déterminer l’avenir des implantations plus petites,

5. Désarmement de plusieurs zones de Cisjordanie, et maintien du contrôle aérien sioniste,

6. Intensification de la coordination sécuritaire Palestino-sioniste,

7. L’Autorité Palestinienne ne serait pas autorisée à conclure des alliances militaires avec les pays de la région,

8. Les Etats Unis garantiraient l’établissement d’un Etat Palestinien au cours de l’été 20 ??,

9. Autorisation du retour d’un nombre convenu de réfugiés, qui s’installeraient dans la région des Plaines Palestiniennes et dans d’autres zones de Cisjordanie , particulièrement dans les villes de Ramallah et de Naplouse. Un fond spécial pour le soutien apporté aux réfugié serait également créé,

10. Le régime sioniste commencerait à libérer les otages politiques Palestiniens aussitôt après la signature de l’accord. Une période de trois ans serait prévue pour la libération de tous les détenus.

Il semble qu’à ce stade il n’y ait aucune mention des frontières, en raison notamment du fait que le régime sioniste pour conserver le contrôle des frontières de la Cisjordanie, et que par ailleurs d’autres problèmes essentiels comme les ressources en eau, les relations commerciales avec le reste du monde, et le Mur d’Annexion, n’ait pas encore été abordées.

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et voici l’original :

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General outlines of Obama’s Peace Plan

August 21, 2009 08:47 by Saed Bannoura - IMEMC News

Palestinian Legislator, Hasan Khreisha, stated that he received a draft of the American Peace Plan which is still being formulated by U.S. President, Barack Obama, who intends to present the final plan next month, The Palestine News Network, reported.
Khreisha added that the draft is has been widely distributed among Palestinian and Arab leaders.
Obama and the Egyptian President, Hosni Mubarak, recently discussed the plan during Mubarak’s visit to the White House.
Egyptian sources reported that, Suleiman Awwad, spokesperson of Mubarak, said that the U.S. Administration intends to officially announce the new plan during the opening session of the United Nations’ General Assembly next September.
According to Khreisha, the draft includes ten main points detailed as follows ;
1. International presence in the Jordan Valley, Palestinian Plaines area, and other areas in the West Bank.
2. Annexing some part of East Jerusalem to remain under Israeli control, while Muslim holy site would be under Arab control.
3. All Palestinian factions would be dissolved and transformed into political parties.
4. Large settlement blocs in the West Bank would remain under Israeli control, while negotiations would be conducted within three months of the plan, to discuss the future of smaller settlements.
5. Several areas in the West Bank would be disarmed, and Israeli would maintain aerial control.
6. Intensifying the Palestinian-Israeli security coordination.
7. The Palestinian Authority would not be allowed to have military alliances with regional countries.
8. The United States would guarantee the establishment of a Palestinian State in the summer of 2000.
9. Allowing an agreed upon number of refugees to return, and to be settled in the Plaines area and other areas in the West Bank, particularly in the cities of Ramallah and Nablus. A special fund for supporting the refugees would also be established.
10. Israel starts releasing the Palestinian political detainees immediately after the peace deal is signed. Three years would be allocated for the release of the detainees.
So far, it seems that there is no mention of borders, especially since Israel insists that West Bank borders remain in its hands, and several important issues such as water resources, trade with the rest of the world, the Annexation Wall, still need to be addressed