Un responsable de l’Union Européenne déclare qu’il n’y aucune possibilité d’accord avec Israël sur les implantations

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Un responsable de l’Union Européenne de haut niveau exclut toute possibilité de compromis avec Israël sur la question des implantations, à moins qu’il ne résulte d’un accord avec les Palestiniens sur le statut final.

Robert Rydberg, chef du Département Proche Orient du ministère Suédois des Affaires Etrangères, a souligné, lundi, qu’il était inconcevable que la communauté internationale légitimer la croissance naturelle de la population des colons, car toutes les implantations situées au delà de la Ligne Verte sont illégales.

Rydberg, dont le pays assure la présidence de l’Union Européenne, a déclaré que le seul compromis concevable interviendrait à la suite d’un accord entre israéliens et Palestiniens sur les frontières dans le cadre d’un accord global portant sur tous les aspects du statut final entre les deux parties.

Prenant la parole devant une conférence réunie à Munich, Rydberg a condamné les implantations qui constituent des faits accomplis sur le terrain et engendrent des obstacles, et il a déclaré que les barrages routiers avaient été mis en place surtout pour protéger les implantations plutôt qu’Israël proprement dit à l’intérieur de la Ligne Verte.

Rydberg a déclaré que la politique d’implantations suivie par Israël ne contribuait pas à la crédibilité de la direction Palestinienne, alors que le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, voulait parvenir à un accord de paix avec Israël. Il a déclaré que l’idéologie qui inspire la plupart des colons est basée sur un déni radical des droits des Palestiniens dans les Territoires Occupés.

Rydberg, qui occupe également les fonctions de directeur général adjoint du ministère Suédois des Affaires Etrangères, et qui est un ancien ambassadeur en Israël, a souligné que les Etats Unis étaient intéressés à voir l’Union Européenne jouer un rôle actif dans le processus de paix, et que les Etats Unis coordonnent de manière méticuleuse leur position avec celle de l’Union Européenne et les autres membres du Quartette.

Il a relevé avec satisfaction les dernières déclarations du Hamas concernant Israël. Il a dit que bien que le Hamas se rapproche des demandes du Quartette, il doit encore respecter toutes les conditions du Quartette avant que celui-ci ouvre des discussions avec le groupe islamique.

Il a également déclaré que l’Union Européenne s’efforçait de résoudre les différences qui séparent sa position de celle de pays arabes comme la Syrie et la Lybie, et essaie de les faire participer aux efforts visant à réaliser des progrès dans la résolution du conflit du Proche Orient.

Rydberg a déclaré que la situation en Iran était de nature à influencer la conflit israélo-arabe, mais aussi que des avancées dans le processus de paix était de nature à influencer les acteurs proches de l’Iran dans la région, comme la Syrie, de même que les positions d’organisations comme le Hamas et le Hezbollah.

Il a déclaré que le Proche Orient allait recevoir beaucoup d’attention au cours de la présidence suédoise de l’Union Européenne, et que son gouvernement, comme ceux des autres pays d’europe, avait des intérêts politiques, stratégiques, et économiques dans la région.

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et voici le texte original :

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Thu., July 09, 2009 Tamuz 17, 5769

EU official : No chance of settlements deal with Israel

By Akiva Eldar

A senior European Union official rules out any compromise with Israel over the issue of settlements, unless reached in the framework of a final-status agreement with the Palestinians.

Robert Rydberg, head of the Middle East desk in the Swedish Foreign Ministry, stressed on Monday it was inconceivable for the international community to legitimize natural growth of the settler population, since all settlements beyond the Green Line were illegal.

Rydberg, whose country holds the EU presidency, said the only conceivable compromise would come with Israeli and Palestinian agreement on borders in an all-encompassing final-status agreement between the two parties.

Speaking at a conference in Munich, Rydberg slammed the settlements as creating a new reality on the ground in the occupied territories and spawning obstacles, and he said that roadblocks were intended mainly to protect the settlements rather than Israel proper within the Green Line.

Rydberg said Israel’s settlement policy did not build credibility among the Palestinian leadership and that Palestinian Authority President Mahmoud Abbas wanted to reach an agreement with Israel. He said the ideology that guides most settlers is based on utter denial of the rights of Palestinians in the occupied territories.

Rydberg, who also serves as deputy director general of the Swedish Foreign Ministry and is a former ambassador to Israel, noted that the United States was interested in the EU’s playing an active role in the peace process, and that the U.S. meticulously coordinates its positions with the EU and other members of the Quartet.

He noted with satisfaction the latest statements by Hamas on Israel. He said that although Hamas was approaching the Quartet’s demands, it still must live up to all of the Quartet’s conditions before the latter would engage with the Islamic group.

He also said the EU was trying to « close gaps » with Arab countries like Syria and Libya, in a bid to engage them in the efforts to make progress in resolving the Middle East conflict.

Rydberg said the situation in Iran was likely to influence the Israeli-Arab conflict, but also that progress in the peace process was as likely to influence players affiliated with Iran in the region, such as Syria, as well as the positions of organization like Hamas and Hezbollah.

He said the Middle East will be given much attention during the Swedish presidency of the EU, as his government, like others in Europe, has political, security and economic interests in the region.