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PALESTINE OCCUPEE, MARTYRISEE, SACCAGEE

Chronique de l’occupation

Samedi, 2 mai 2009 - 19h52

samedi 2 mai 2009

Numéro : 72

nombre d’entrées : 6

001

Les checkpoints situés le long du mur vont être informatisés

En début de semaine, les autorités coloniales ont annoncé leur intention d’informatiser le système de laissez-passer qui contrôle l’accès des Palestiniens de Cisjordanie à la Zone Sioniste. Cette initiative relève le niveau de contrôle exercé sur la population palestinienne, en imposant des difficultés supplémentaires ouvriers palestiniens, et condamne encore plus l’accès à Jérusalem.

Ces ajouts de haute technologie permettent également à certains secteurs de l’industrie sioniste de se développer et augmentent leur position de force sur les marchés de défense internationale et de sécurité intérieure.

A partir du 1er Mai 2009, un système informatique sera installé sur les checkpoints situés le long du mur, y compris sur les checkpoints qui séparent les villages de leurs terres agricoles. Les Palestiniens devront s’inscrire dans le nouveau système, ou risquer de perdre leur laissez-passer pour un mois.

Le système informatisé servira de nouvelle méthode de contrôle sur le déplacement des Palestiniens, rendra plus difficile l’accès des personnes à leurs terres et renforcera le siège de Jérusalem. En outre, le système devrait également être utilisée à des fins punitives, en veillant à ce que ceux qui agissent ou s’expriment contre l’occupation puissent être facilement identifiés et soient interdits de passer dans les secteurs situés du côté ouest du mur.

La mise en œuvre du système informatique est une nouvelle initiative dans le durcissement du contrôle total de la population palestinienne, qui fait déjà face à une myriade d’autres obstacles, dont l’instauration d’heures d’ouverture insuffisantes et non fiables, les distinctions créées entre les terminaux commerciaux, les terminaux pour ouvriers et les checkpoints normaux, et l’externalisation du contrôle des terminaux confié à des entreprises de sécurité privées.

Il est également important de noter la participation des entreprises sionistes de haute technologie. Des sociétés comme Elbit et Magal tirent d’importants bénéfices lorsque leurs produits sont installés sur des postes de contrôle et le long du mur, car ils servent de terrains d’essai où les entreprises peuvent évaluer l’efficacité de leurs produits pour contrôler la population palestinienne.

Elles sont alors capables de modifier et d’améliorer leurs produits en conséquence et de les vendre dans le monde entier en tant que "leaders" dans les industries de défense et de sécurité intérieure.

Source : http://stopthewall.org/ Traduction : MG pour ISM

[ commentaires : en première lecture, je n’avais pas pris garde à ce que cette mesure cache d’évolution redoutable et scandaleuse. En fait, il ne s’agit de rien de moins, sous couvert de dispositions purement techniques, que d’une annexion rampante de tout ce qui se trouve à l’ouest du Mur, et donc d’une suppression de fait de la Ligne Verte comme ligne de démarcation entre la Zone Sioniste et les Territoires Palestiniens Occupés.

Le Mur, sans le dire, en cachette, par la méthode des faits accomplis chère à l’hypocrisie sioniste, cesse d’être, comme ils le prétendaient, une « barrière » à finalité sécuritaire, pour devenir ce que nous avons toujours dit, un Mur d’Annexion.

Et comme il ne se limite pas à un « gonflement » de la Ligne Verte, mais entoure des implantations localisées loin à l’intérieur de la Cisjordanie, on assiste au franchissement d’un nouvel échelon dans l’annexion de toute la Cisjordanie à l’enclave sioniste.

Et après tout, pourquoi se gêneraient-ils ? Personne ne dt rien devant leurs méthodes impérialistes et fascistes.

Il y a 40 ans, partout dans le monde, les peuples osaient manifester, avec force, leur hostilité à la guerre coloniale menée par les Etats-Unis au Vietnam, et ceux-ci ont été contraint d’y mettre un terme.

Aujourd’hui, la Communauté Internationale suit le brillant exemple de la SDN confrontée à la brutalité mussolinienne : elle déplore avec quelques reniflements vite essuyés d’un revers de manche.

Dans beaucoup de port, il flotte une vieille barcasse où tout le monde se débarrasse de ses déchets de tous ordres. Ça s’appelle une Marie Salope. ]

ISM et Stop The Wall - Palestine - 01-05-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11822&type=temoignage≤sujet=Checkpoints

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002

Manifestation du 1er Mai à Gaza

Des milliers de Palestiniens, surtout des partisans des 3 principaux partis de la Gauche palestinienne (FPLP, FDLP, PPP), se sont rassemblés dans la ville de Gaza pour la manifestation de la Journée des Travailleurs qui a été célébrée cette année le jeudi 30 avril en raison du congé du vendredi. Beaucoup d’enfants et de jeunes hommes y participaient, mais, malheureusement, presque pas de femmes.

Les partisans des 3 différents partis ont marché tous ensemble, sans former de blocs, donnant un signe clair de l’unité de la Gauche et des Palestiniens en général.

Ce jour-là, deux civils palestiniens, des ouvriers des tunnels dans le secteur de Rafah, ont été tués dans un accident lorsque l’un des tunnels s’est effondré. En raison du siège imposé par l’entité sioniste et l’Egypte, les Palestiniens sont forcés de creuser des tunnels pour franchir les frontières de l’Égypte et rapporter de la nourriture, du carburant et autres marchandises dans la bande de Gaza. Des dizaines de travailleurs ont été tués dans les tunnels dans des accidents ou des attaques sionistes et égyptiennes.

Le travail dans les tunnels est l’une des rares possibilités d’emploi dans la bande de Gaza.

Selon la Chambre de Commerce palestinienne à Gaza, le taux de chômage dans la bande de Gaza a atteint 65%, et le taux de pauvreté est désormais 80%, en raison du siège actuel et des attaques répétées des sionistes. Le nombre de chômeurs palestiniens dans la bande de Gaza est d’environ 200.000. (source : IMEMC, PIC)

Selon l’agence de presse Ma’an News : « les autorités coloniales ont annoncé des restrictions plus sévères pour les Palestiniens travaillant en Zone Sioniste à l’occasion de la Fête du travail vendredi, y compris l’éventuelle annulation du laissez-passer si son détenteur revient en Cisjordanie après le couvre-feu. »

Ces restrictions surviennent alors que le régime colonial installe un nouveau système informatique sur 13 checkpoints de l’armée entre la Cisjordanie, la Zone Sioniste et Jérusalem. Les Palestiniens ne pourront plus entrer dans les zones contrôlées par le régime sioniste que par les checkpoints équipés d’ordinateurs.

Selon le Bureau Palestinien des Statistiques, 74 000 Palestiniens travaillent en Zone Sioniste, dont environ les trois quarts vivent en Cisjordanie. Les permis de travail de nombreux Cisjordaniens stipulent que son titulaire doit quitter la Zone Sioniste avant 18h ou 20h.

Dans le cadre du nouveau système, les limitations et les paramètres des autorisations vont changer pour de nombreux Palestiniens, et pour ceux qui arriveront aux checkpoints après l’heure autorisée sur leur laissez-passer, ceux-ci pourraient être suspendus pendant une semaine ou même de façon permanente.

Beaucoup de ces possesseurs de laissez-passer s’attendent à ce que le nouveau système limite l’accès des Palestiniens au côté ouest du mur de séparation.

Les autorités coloniales ont été vagues sur les détails des nouveaux systèmes, mais elles ont donné instruction à tous les Palestiniens munis de laissez-passer d’entrer dans les zones contrôlées par le régime colonial et de s’inscrire dans le nouveau système.

Les contrôles sont supervisés par le général sioniste responsable du Commandement central, Ghadi Shamni et le chef de l’Administration civile en Cisjordanie, Yoav Mordechai.

Traduction : MG pour ISM

ISM - Gaza - 02-05-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11835&type=temoignage≤sujet=R%E9sistances

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003

Silence complice sur l’assassinat des femmes palestiniennes : lettre ouverte à Abbas

Monsieur le Président,

Je comprends que la politique est une charge sur vos épaules. Je sais combien votre emploi du temps est chargé : l’acharnement de notre occupant, la récente catastrophe, et au-delà les désaccords avec nos frères dans la bande de Gaza. Je sais que nos craintes et questions incessantes pour savoir si nous reprendrons Gaza et si nous pourrions cesser de nous anéantir nous-mêmes doit prendre beaucoup de votre temps.

Je vous écris en mon nom personnel et au nom de beaucoup des autres femmes, même si je ne suis en aucun cas une représentante désignée.

Je vous écris au nom de très nombreuses femmes, car je ne cesserai pas de me sentir responsable tant que ma société sera enchaînée, et je ne peux continuer à regarder les femmes se faire tuer à bon compte alors même que nous savons tous que le meurtre est illégal et viole nos enseignements religieux.

Monsieur le Président, moins de deux semaines après avoir signé la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’égard des Femmes (CEDAW - Convention on the Elimination of all forms of Discrimination Against Women) lors de la Journée internationale des femmes en mars dernier, Tahani Uda, une fille du village de Habla au sud de Qalqiliya a été étouffée à mort par son propre frère.

Il y a une semaine, Ula Safi, agée de 31 ans, originaire du camp de réfugiés d’Al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza, a été tuée par ses proches sous le prétexte du soi-disant « honneur de la famille ». Il y a quelques jours, toute une famille a été assassinée et le tueur a utilisé le mot "honneur" pour sa défense.

Moi-même et les femmes au nom desquelles je prends la parole espérions que cet incident serait le dernier. Il ne l’a pas été. Hier, Rihab Al-Hazin, 28 ans, du camp de réfugiés de Nusayrat dans la bande de Gaza, a été tuée par sa famille et le cycle se poursuit encore et encore ...

Je vous écris parce que je suis convaincue que vous pouvez protéger notre droit à la vie, et que vous pouvez nous aider à appliquer la justice. Vous avez le pouvoir d’arrêter le massacre des femmes et des filles dont le seul crime est d’être femme.

Tant que les méfaits exercés par ces tueurs envers les femmes seront tolérés, les meurtres ne s’arrêteront pas.

Je m’adresse à vous, président Abbas, car vous êtes responsable, et il vous sera demandé une explication quant aux raisons pour lesquelles des dizaines de femmes sont tuées par des membres de leur famille chaque année. Vous pouvez mettre fin à ces crimes « d’honneur » avec un coup de stylo et dire à nos familles qu’il n’y a pas d’honneur dans l’assassinat. Notre noble prophète Muhammad a prononcé ces paroles : « Chaque individu est responsable de ses sujets », ainsi vous aussi devez prendre vos responsabilités. Plus de lois indulgentes pour les tueurs !

Dans tout ce que vous réalisez vous faites valoir au monde que nous sommes un peuple civilisé ; vous avez exprimé notre soutien aux droits des femmes quand vous avez signé la Convention (CEDAW). Mais une société qui permet aux assassins de tuer sur un simple soupçon, sans encourir de peine, est une société dirigée par une loi tyrannique qui légitime et encourage le meurtre.

Alors je vous demande, nous vous demandons, combien de femmes doivent être tuées par leurs pères, leurs frères ou leurs cousins avant, nous prenions conscience que ce n’est pas civilisé ? Je demande à ceux qui sont concernés de me dire, de nous dire, combien de femmes seront tuées avant que n’agissent les factions politiques, leurs dirigeants et ceux qui appliquent la justice. Si nous savions combien, nous pourrions peut-être d’une manière quelconque payer une rançon pour nos vies.

Monsieur le Président, l’histoire n’épargne personne, et comme l’histoire, nous les femmes nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas.

Les palestiniens écrivent à propos de la ténacité et du courage de nos femmes, on les appelle les gardiens de la culture palestinienne ; ce sont des propos agréables.

Dans le même temps, les journalistes écrivent que les tribunaux palestiniens ont adopté 70 lois relatives à l’impression de la monnaie ; ils n’en ont pas passé une seule sur le droit de la famille ou sur le statut personnel des femmes.

Monsieur le Président, nous avons assez d’être le carburant. Nous en avons assez des gens qui tuent nos femmes et se glorifient de mettre fin à la honte d’une famille. Nous en avons assez que personne ne s’interroge sur la vacuité de ces vantardises. Nous en avons assez des justifications par « l’honneur ».

Je - nous - sommes des infidèles, des non croyantes, dans notre propre société, qui comporte ses faiblesses. Nous en avons assez d’avoir un ministère des affaires féminines, qui ne demande pas, à chaque fois qu’une femme est tuée par ses parents, de mettre un terme à l’abattage païen des femelles. Nous en avons assez de notre impuissance à combattre une tradition qui légalise notre meurtre.

Monsieur le Président, je m’adresse à vous au nom de celles qui sont abattues chaque jour. Je vous dis que rester silencieux c’est être complice.

Monsieur le Président, nous ne voulons pas être tuées simplement parce que nous sommes des femmes censées protéger l’honneur de la famille avec notre chair. Nous refusons le châtiment des femmes et qu’elles soient assimilées aux pires criminels et méritent la mort.

Monsieur le Président, un mois après le mensonge connu sous le nom de « Journée internationale de la femme » nous vous sommes reconnaissantes d’avoir signé la Convention (CEDAW)considérant ceci comme un effort visant à nous protéger. Mais nous avons besoin de plus. Nous avons besoin d’un décret présidentiel qui nous dira et dira à nos assassins qu’il n’y aura plus d’immunité ; qu’un assassin est un assassin, quel que soit le sexe de sa victime.

* Nahid Abu T’eima est Responsable de la production au studio Ma’an à Bethléem ; originaire de la bande de Gaza, elle vit et travaille en Cisjordanie avec ses enfants.

15 avril 2009 - Ma’An News Agency - L’article original peut être consulté ici :

http://www.maannews.net/
Traduction de l’anglais par : Brigitte Cope

[ commentaires : bravo, Ma’an, pour avoir osé publier cet article. Il n’y a pas de bons crimes. ]

Info-Palestine et Nahid Abu T’eima - Ma’an News Agency - samedi 02 mai 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6536

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004

Etats-Unis-Israël : le bras de fer commence

Le président va recevoir son homologue sioniste Shimon Peres puis, le 18 mai, le premier ministre Benyamin Netanyahou, pour tenter de relancer le processus de négociation. Sa relative inaction cache-t-elle quelque chose ?

Comme un acrobate qui aurait lancé une multitude de balles à la fois, Barack Obama jongle avec les crises. Ajoutera-t-il encore, ces prochains jours, le Proche-Orient ? Ou adoptera-t-il, comme sur les questions de l’avortement ou de l’usage de la torture, une approche plus précautionneuse visant avant tout à ménager son équilibre électoral ? La réponse ne devrait pas tarder avec l’arrivée prochaine aux Etats-Unis du président sioniste Shimon Peres puis, surtout, la première visite à Washington de Benyamin Netanyahou, prévue le 18 mai.

Barack Obama semblait déterminé à faire du Proche-Orient l’une des priorités de son mandat. A peine achevée alors l’invasion de Gaza , le tout frais locataire de la Maison-Blanche nommait immédiatement un émissaire spécial pour la région, George Mitchell. Entre-temps, les sionistes se sont donné un gouvernement qui, de Benyamin Netanyahou à son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, paraît défendre l’exact contraire des vues prônées par la nouvelle administration américaine. Depuis lors, le jongleur Obama a laissé de côté la balle Proche-Orient.

Plus peut-être que nul autre, le gouvernement sioniste a scruté à la loupe les premiers cent jours du nouveau président. Un bon point, vu de sa perspective : la décision des Etats-Unis de boycotter la réunion de Durban II, à Genève, contre laquelle l’entité sioniste avait lancé une offensive médiatique sans précédent. Mais des motifs d’inquiétude, aussi, vu de Jérusalem : le fait que Washington serait prêt à dialoguer avec le Hamas si ce dernier intégrait un gouvernement palestinien d’union nationale ; la main tendue à l’Iran ; les signes de mécontentement montrés par la secrétaire d’Etat Hillary Clinton face à la poursuite de la colonisation juive de la Cisjordanie et à la démolition des maisons palestiniennes à Jérusalem-Est.

Cette relative inaction américaine cache-t-elle quelque chose ? Parmi le cercle large des conseillers de Barack Obama sur la question, certains prônaient d’agir vite et de « poser sur la table » un plan de paix général, incluant le camp sioniste et les Palestiniens ainsi que l’essentiel du monde arabe, afin d’imposer un agenda au nouveau premier ministre israélien. Une détermination qui pourtant est vue comme risquée par d’autres proches de l’administration. « Les Etats-Unis savent depuis longtemps que le fait de promettre beaucoup mais de ne rien donner n’aide jamais la paix dans la région, commentait récemment un ancien ambassadeur américain. James Baker (le secrétaire de George Bush senior) avait mis huit mois pour mettre sur pieds la conférence de Madrid en 1991. Il faut faire beaucoup, beaucoup de travail diplomatique avant d’aboutir à une initiative de ce type. »

Selon le journal israélien Haaretz de vendredi, Benyamin Netanyahou serait cependant convaincu que le président Obama le recevra à Washington avec une « surprise diplomatique », qui pourrait consister à lui poser des exigences fermes en termes de gel des colonies et de reprise des négociations avec les Palestiniens. Pour ne pas se laisser enfermer dans les demandes américaines, l’entourage du premier ministre israélien mettrait lui aussi la dernière main à une liste de revendications. Ce n’est que lorsque la menace iranienne se sera dissipée et que les Palestiniens reconnaîtront « le caractère juif » de l’Etat hébreu que son gouvernement accepterait de commencer les négociations.

En insistant sur cette dernière exigence, Benyamin Netanyahou espère surtout toucher la corde sensible des communautés juives américaines et, partant, repousser indéfiniment le début du processus. Autant qu’un bras de fer diplomatique avec la nouvelle administration, son voyage s’annonce en effet comme une tentative de séduction envers les juifs américains. Sa tâche ne sera pas simple : les électeurs juifs ont voté à 78% en faveur de Barack Obama, soit presque le double que la population blanche américaine.

Dans leur ensemble, les Américains sont d’ailleurs aujourd’hui bien moins disposés à l’égard du régime sioniste qu’ils ne l’étaient il y a quelques années. Un sondage de l’Université du Maryland montre que, désormais, la moitié des Américains disent exprimer « autant de sympathie » pour les Palestiniens que pour les sionistes. Ils étaient moins de 40% dans ce cas il y a sept ans.

2 mai 2009 - Le Temps

Info-Palestine et Luis Lema - Le Temps - samedi 02 mai 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6542

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005

La résistance tire au mortier sur des unités camouflées qui tentaient de pénétrer à Jabalia

Les Brigades Salah Ed Dîn, la branche armée des Comités de la Résistance Populaire, ont rapporté, samedi 02/05/09, que leur combattants avaient tiré trois obus de mortier sur des forces camouflées qui tentaient d’nvahir des zones situées à l’est de Jabalia, dans le nord de la Bande de Gaza.

Les Brigades ont déclaré que ces unités avaient pénétré dans la zone à 07 heures samedi matin, et que leurs combattants les avaient accroché et avaient tiré trois obus de mortier dur les sionistes, les contraignant à se replier.

Les Brigades ont également déclaré que l’armée soniste avait ouvert le feu sur un certain nombre de zones à l’est de Jabalia.

Toujours samedi 02/05/09 au matin, des sources sionistes ont rapporté que deux projectiles artisanaux avaient été tirés dur l’ouest du Négev, sans faire de blessés.

En outre, les forces aériennes sionistes on bombardé, vendredi 01/05/09, ce qu’elles ont décrit comme deux tunnels de contrebande. L’armée a déclaré qu’elle avait atteint ses objectifs.

IMEMC & correspondants – Samedi 02 mai 2009 – 11 : 51

http://www.imemc.org/article/60213

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006

L’armée coloniale attaque une manifestation non-violente près de Bethlehem : 4 blessés, 6 kidnappés

Des dizaines de villageois d’Al Massara, près de Bethlehem, ont manifesté, vendredi 01/05/09, contre la construction du Mur en cours de construction sur leurs terres.

Les habitants du villages avaient été rejoints par des militants internationaux et israéliens. Dès que le défilé est arrivé sur le chantier de construction du Mur, les soldats ont attaqué les manifestants non violents.

Le Dr Mohamed Odeh, de l’Initiativ Nationale Palestinienne, a déclaré à IMEMC que des dizaines de Palestiniens avaient pris part à la manifestation, qui était non violente.

« Des dizaines de personnes sont venu participer à la manifestation, qui devait marquer le Premier Mai. Les soldats ont attaqué les gens qui s’étaient joint à cette manifestation pacifique, et ont attaqué également les militants internationaux. », a déclaré Odeh.

Les soldats ont attaqué les personnes avec des gourdins et des lacrymogènes, blessant 4 personnes et kidnappant 6 autres.

Les soldats ont notamment kidnappé Azmi Shiokhy, secrétaire général du Comité Populaire, et par ailleurs responsable du dossier Mur et Implantations au Conseil des Ministres Palestiniens.

Les soldats ont également enlevé 4 manifestants, dont deux militants internationaux, dont un volontaire auprès de Palestine News Network (PNN) et du Holland Trust.

IMEMC & correspondants – Vendredi 01 mai 2009 – 16 : 16

http://www.imemc.org/article/60206