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PALESTINE OCCUPEE, MARTYRISEE, DEVASTEE

Chronique de l’occupation

Mercredi, 29 avril 2009 - 20h48

mercredi 29 avril 2009

Numéro : 69

nombre d’entrées : 6

001

Des manœuvres militaires syro-turques suscitent les craintes de l’entité sioniste

Ankara a annoncé que la Syrie et la Turquie vont effectuer des manœuvres militaires conjointes qui visent, pour la première fois, à renforcer les relations de leurs forces terrestres.

Le communiqué de presse qui a été publié, le dimanche 26/4, par le chef d’état-major turc, dont le Centre palestinien d’Information a reçu une copie, avait montré que cette formation conjointe va commencer, le lundi 27/4/, et durera 3 jours, jusqu’au 29 avril.

« Les activités et exercices militaires conjointes ont pour objectif de renforcer les relations des deux pays, d’appuyer les efforts et capacités de leurs forces militaires le long de leurs régions frontalières », a précisé le communiqué turc.

Le communiqué ajoute que l’objectif de cette formation est de promouvoir l’amitié, la coopération et la confiance entre les forces terrestres dans les deux pays, et augmenter la capacité des gardes-frontières.

La déclaration de la Turquie et de la Syrie à cette manoeuvre a provoqué les craintes sionistes, alors que le ministre de la guerre sioniste Ehud Barak a condamné ces exercices militaires, en les qualifiant d’« évolution inquiétante ».

Les sources sionistes ont noté l’attention sur le fait que l’armée turque a utilisé un ensemble d’armes et de matériel sionistes, dont des appareils de contrôle et de surveillance, des drones et d’autres.

Notons que la Turquie est membre de l’OTAN et possède des frontières avec la Syrie, le long du sud-est qui est habitée par une majorité kurde.

Dans ce contexte, l’agence de presse syrienne, « SANA », a souligné que le ministre de la défense syrien, Hassan Turkmani, qui est à la tête d’une délégation, a commencé le dimanche une visite à Istanbul pour une période de 5 jours, pour rencontrer son homologue turc, Vecdi Gonul, durant la 9ème exposition internationale des industries militaires « Iedev 2009. »

Les manœuvres vont se dérouler le long de la région de « Iuksyk Tapa » dans la province turque de Keles et jusqu’à la région de Samaran Aziz, en Syrie.

[ commentaires : il ne manque tout de même pas d’estomac, le sémillant Ehud ! Pas un jour ne s’écoule sans que la presse sioniste publie des déclarations, avertissements, mises en garde, menaces, etc. qui visent toutes l’abominable Iran et ceux qui ne brûlent pas de haine pour ce pays détestable qui semble songer à développer une arme de dissuasion nucléaire, et cela sans demander la permission de l’entité sioniste ! Les méchants diront que les entitesques en possèdent, eux, et par centaines, des armes nucléaires, et qu’ils n’ont jamais demandé la permission, et que, au contraire de l’Iran qui n’a pas déclenché de guerre depuis belle lurette, ces mêmes entitesques ont à leur palmarès on ne sait plus combien de guerres préventives, sans compter des violations permanentes du droit international. Voilà bien le discours antisémite ! Cela dit, ils ont raison de se faire du souci, les nouveaux venus, car turcs et syriens se connaissent depuis si peu de temps qu’il est inquiétant de les voir développer de bonnes relations.

Et en plus, vous avez vu ce qu’ils font, ces Turcs ? Ils montrent aux Syriens comment fonctionnent les super drones que nous leur avons vendus !]

Istanbul - CPI - 28/04/2009 - 12:00

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7FwecjhU60pYXP0T2%2fxKoWuVjjHBb210MsJspWYjT%2bXsLwjROFRP9yFestqexnPyamnCmOLuH29VuNOfXr2SVF%2b2gTTwv28JhUnmoqh5%2bTQc%3d

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002

Cherche Français juifs pour coloniser la Cisjordanie

L’offre n’est pas dite en ses termes. L’Agence juive en France est bien trop pudique et précautionneuse pour s’exprimer de la sorte.

Alors elle fait tout en finesse.

Une affiche sobre et claire.

Un slogan poétique : « Vous rêvez de vous implantez dans une ville orthodoxe… A Modiin Ilit, faîtes grandir votre projet ».

Une image bucolique.

Une « invitation au voyage » dirait-on ironiquement si le sujet n’était pas aussi grave.

« Invitation » à l’adresse des juifs français désireux de s’installer dans « une ville orthodoxe ».

Ce que cette affiche appelle « ville orthodoxe » est, en réalité, une colonie située en Cisjordanie, à l’ouest de Ramallah.

Les colonies israéliennes, un mélange tragique d’expropriations, d’humiliations et de violations du droit international que cette affiche aux allures innocentes n’effacera pas.

La France qui milite officiellement pour une solution à deux Etats héberge sur son sol une organisation qui recrute des ressortissants français qui contribueront à saper les efforts diplomatiques du pays.
Des compatriotes juifs qui, à leur échelle, « rayent » un peu plus de la carte l’embryon d’Etat palestinien.

Sous couvert d’encourager l’Alya, l’immigration des Juifs vers Israël, l’Agence juive en France participe pleinement à la colonisation des territoires palestiniens.

Il n’y a que la mention « nombre de places limitées » en bas de l’affiche pour offrir un semblant de soulagement….
source :
http://amirasouilem.blogspot.com/

Amira Souilem

[ commentaires : allez sur le site référencé ci-dessous, pour voir la belle image...]

CCIPPP et Amira Souilem - mardi 28 avril 2009.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7299

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003

Relations UE-régime sioniste : querelle entre Bruxelles et Prague

27/04/2009 La commissaire européenne aux Relations extérieures a répété lundi que l’Union européenne n’approfondirait pas ses relations avec le régime sioniste si son gouvernement ne s’engageait pas en faveur d’une solution à deux Etats, malgré des critiques de la présidence tchèque de l’UE.

« Nous voulons avoir avec le régime sioniste de bonnes relations, de confiance, mais nous avons des conclusions du conseil (des ministres de l’UE) de décembre qui disent très clairement que l’approfondissement ne peut être envisagé qu’à la lumière du conflit palestino-sioniste », a déclaré l’autrichienne Benita Ferrero-Waldner à son arrivée à une réunion des chefs de la diplomatie de l’UE à Luxembourg. « Nous attendons maintenant que le régime sioniste examine sa politique et nous espérons qu’ils reviendront à une solution à deux Etats », la création d’un Etat palestinien vivant aux côtés d’un état sioniste, a-t-elle ajouté.

La commissaire maintient ainsi ses déclarations de jeudi selon lesquelles le moment n’est pas « venu pour aller au-delà du niveau actuel des relations » UE-régime sioniste, vu l’incertitude sur l’évolution du processus de paix.

Dans une interview dimanche au quotidien sioniste Haaretz, le Premier ministre tchèque démissionnaire Mirek Topolanek a affirmé au contraire que « le processus de paix ne devait pas être lié aux relations entre l’UE et Israël. Je considère les déclarations de Benita Ferrero-Waldner à ce sujet vraiment hâtives, elles ne valent que ce que valent les déclarations d’un commissaire », a-t-il déclaré. Approfondir les relations est « une décision politique qui doit être prise par le Conseil européen, et je suis toujours le président du Conseil européen donc je suis bien placé pour le savoir ».

La commissaire a répliqué lundi que M. Topolanek « ne connaissait pas les conclusions du conseil, il devrait lire les conclusions ».

L’UE avait décidé fin 2008 de renforcer ses relations avec Israël, au grand dam de l’Autorité palestinienne. Mais l’approfondissement a été gelé après l’offensive contre Gaza qui a fait plus de 1.300 morts côté palestinien, selon un bilan palestinien.

Prague est un fervent défenseur du régime sioniste au sein de l’UE. Avant l’offensive contre Gaza, la présidence tchèque espérait organiser un sommet UE-régime sioniste, dont plus personne ne parle aujourd’hui.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx ?id=83412&language=fr

Al Manar

[ commentaires : la presse sioniste publie régulièrement des articles qui se félicitent du courant de sympathie qui existe entre l’enclave sioniste et les pays d’europe de l’est. Il est évident que les sionistes comptent sur ces pays pour jouer un rôle de soutien, ou pire, auprès de l’Union Européenne. En fait cela est parfaitement naturel, si on songe qu’au fond des choses, les ashkénazes, dans leur grande majorité, sont essentiellement des gens venus du sud-est de l’europe avec un vernis plus ou moins épais de religion juive... ]

CCIPPP et Al Manar - mardi 28 avril 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article7296

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004

Mohammed Barakeh, député arabe à la Knesset, cible du gouvernement sioniste

Le membre palestinien de la Knesset Mohammad Barakeh, est à nouveau la cible du gouvernement sioniste.

Mohammad Barakeh est député arabe à la Knesset, secrétaire général du Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité), un parti d’union à sensibilité communiste. Le Procureur Général du Conseil du Gouvernement sioniste, Menachem Mazuz, a émis un nouvel acte d’accusation contre le député.

On lui reproche cette fois d’avoir participé à une manifestation contre le massacre de Palestiniens qui mettait en avant l’implication d’Ehud Barak, alors ministre de la sécurité. La manifestation s’était tenue en Juillet 2007 à Nazareth. On accuse Barakeh d’avoir voulu « nuire à l’action de la police » lorsque cette dernière tenter de mettre fin a la manifestation par la violence.

Commentant l’affaire, le Centre pour la justice estime qu’il « est clair que la police avait l’intention de provoquer les familles endeuillées, sans prendre en compte leurs sentiments ou le droit de protester contre des criminels responsables de la mort de leurs enfants. ». Barakeh avait demandé à la police de mettre fin aux provocations sans succès puisque le policiers l’ont arrêté ainsi qu’Ayman O’deh, un autre leader du Front Démocratique pour la Paix et l’Egalité.

A propos de la décision du Procureur général sioniste de le poursuivre, Barakeh estime qu’il s’agit d’une « décision politique de premier degré. Ce n’est pas une décision personnelle, mais un message clair d’intimidation dirigé contre les masses arabes, une tentative désespérée de les dissuader de lutter pour leurs droits légitimes et fondamentaux. »

Quand il évoque les deux motifs d’accusation décidés par le procureur, Barakeh parle « d’un message de terrorisme adressée contre les masses arabes dans leur patrie » et ajoute déterminé : « Notre réponse est claire, comme lorsque l’on a voulu m’imposer il y a deux mois un motif d’accusation en trois points dont l’un pour avoir participé à une manifestation à Bil’in. Cela ne m’a pas empêché de me rendre le jour suivant à la manifestation de Bil’in. Et demain, je serai encore avec toutes les personnes déplacées dans le village qui est en train d’être détruit afin de sensibiliser sur le sort de notre peuple. »

Il y a aujourd’hui deux actes d’accusation contre Barakeh. Pour le Centre pour la Justice, la police a réprimé les manifestants et « il est clair qu’elle a pris position sur des critères raciaux ». Le Procureur Général qui cible Barakeh, Menachem Mazuz, « est le même qui a pris la décision de fermer l’enquête sur les assassins de 13 de nos jeunes lors des manifestations en Octobre 2000 ».

« Le fait est que les criminels sont les forces de sécurité et les victimes sont les Arabes qui ont été délibérément tués [...] mais pour ces criminels, aucun procès n’aura lieu […] »

Il y a deux mois, le Procureur Général Mazuz faisait part de son intention de donner un acte d’accusation portant sur trois points. Barakeh était ainsi accusé d’avoir « agressé » des soldats de l’armée d’occupation et de la police au cours de trois manifestations : l’une contre l’occupation de Bil’in, et deux contre la guerre au Liban à l’été 2006.

Outre cette agression supposée de soldat à Bil’in, le deuxième motif d’accusation porte sur une attaque par Barakeh d’une personne qui avait tenté d’attaquer le militant pour la paix, Uri Avnery. Les événements se seraient passés au cours d’une manifestation contre la guerre sur le Liban, le 22 Juillet 2006.

Enfin, Barakeh aurait porté des coups à un agent de police pendant une manifestation contre la guerre au Liban, le 5 août 2006. Barakeh ne savait pas à ce moment-là que huit agents de la police sioniste avait agressé son fils de 16 ans, Said. Le garçon a été roué de coups et placé en détention pendant des heures avant d’être mis en résidence surveillée pendant plusieurs jours, rapporte le Centre pour la Justice.

Jérusalem / PNN - Younes Salameh - 29/04/09

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3906

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005

Le chef de l’opposition irlandaise, Enda Kenny condamne la politique sioniste à Jérusalem

Le leader de l’opposition Enda Kenny, en visite à Jérusalem, a « déploré et condamné les actions sionistes à Jérusalem ». Le chef du parti Fine Gael a vigoureusement condamné les mesures sionistes contre les habitants de Jérusalem, en particulier les démolitions de maison ou la confiscation des terres et des biens.

Il a dénoncé la politique sioniste d’expulsions massives menées à l’encontre de citoyens, en soulignant qu’il posera la question devant le Parlement irlandais. Enda Kenny et sa délégation se sont entretenus avec le représentant de l’Autorité nationale de l’Irlande, James J. Carroll.

Le groupe s’est rendu à la tente de solidarité du quartier Sheikh Jarrah, a Jérusalem Est. Ils ont été reçus par Hatem Abdel Qader, le consultant du premier ministre aux affaires de Jérusalem et Ziad Hammouri, le directeur du Centre pour les droits sociaux et économiques des résidents de Jérusalem.

L’homme politique irlandais a écouté avec attention les explications détaillées de la souffrance des citoyens de Jérusalem face a l’escalade des mesures sionistes visant à judaïser la ville. Rappelons que le quartier de Sheikh Jarrah, est soumis à des expulsions en masse afin de saisir les maisons et les transférer en une colonie.

Kenny, candidat à la présidence du gouvernement irlandais, a également été informé sur les derniers développements de la situation juridique concernant le refus sioniste de cesser l’expulsion de plusieurs familles, malgré la disposition des documents attestant la propriété de leur maison.

Jérusalem / PNN - Maisa Abu Ghazaleh - 27/04/09

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3886

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006

« Prisonnier, mon fils malade se voit refuser tout traitement médical »

Pour la mère d’Ahmad Faisal Nazzal, le quotidien est marqué par l’inquiétude et l’anxiété.

Son fils est en effet emprisonné par les sioniste et malgré un état physique critique, se voit refuser un traitement médical. Elle affirme qu’il ne peut pas dormir en raison d’une maladie qui l’empêche de marcher correctement et le fait souffrir terriblement.

Um Ahmad a trois enfants dans les prisons israéliennes mais est davantage préoccupé par son fils ainé de 33 ans, dont l’état de santé ne fait qu’empirer.

« Personne n’est en mesure de nous aider à faire pression sur l’administration pénitentiaire pour que mon fils reçoive un traitement ce qui ne fait qu’accentuer mon angoisse. Nous n’avons pas peur de l’emprisonnement, mais je suis préoccupé par la détérioration de son état de santé », dit-elle.

Nazzal est l’un des dirigeants du Jihad Islamique. Il a été arrêté par les forces sionistes le 4 juillet 2005. Après des mois d’interrogations, de torture et d’isolement, un tribunal militaire l’a condamné à 70 mois de prisons, soit presque 6 ans au motif d’appartenir au Jihad Islamique.

Il y a deux ans, Nazzal avait transmis à l’administration pénitentiaire une plainte officielle dans laquelle il soulignait une douleur violente au pied. La prison sioniste n’y avait pas prêté attention, comme pour la plupart des requêtes des prisonniers. La situation s’est aggravée et la douleur est devenue si importante que Nazzal ne peut presque plus marcher.

Sa mère souligne que son fils a finalement pu rencontrer le médecin une fois seulement mais que ce dernier, faisant preuve d’une grande négligence, a refusé de l’examiner. Jugeant son état mineur, ce dernier lui a prescrit des anti-inflammatoire et de la vitamine B pour quelques jours.

La mère du prisonnier fait part de sa préoccupation quant au suivi médical des de son fils mais également de tous les autres détenus. Elle voit dans cette négligence volontaire des autorités pénitentiaires un moyen de tuer les prisonniers malades à petit feu. Son fils ne peut plus dormir ou bouger correctement. Des dizaines de demandes ont été faites auprès de l’administration afin que celle-ci laisse entrer une équipe de médecin spécialisés qui pourraient examiner Nazzar. L’administration a toujours refusé…

Pour la mère de Nazzal, l’avenir est pour le moins sombre, entre un fils dont l’état de santé est pour le moins critique et deux autres emprisonnés en Israël pour des peines respectives de 7 et 15 ans.

Jénine / PNN - Ali Samoudi - 29/04/09

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=3900