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Tourner en dérision est ausi une forme de résistance (ndlr) Rions un peu !

Le Lexique de la Résistance - (en anglais en 2è partie d’article)

par Gilad Atzmon, artiste israélien - Mardi, 31 mars 2009 - 18h36

mardi 31 mars 2009

Lexique 31/03/09

Ce qui suit est une tentative pour présenter mon propre dictionnaire personnel de ce qui paraît la terminologie la plus chargée et les concepts attachés au discours de la solidarité Palestinienne et de l’hostilité à la guerre.

Palestine- un morceau de terre sur la rive orientale de la Méditerranée. Pendant bien des années, la Palestine était la demeure du peuple Palestinien : des Musulmans, des Chrétiens et des Juifs qui on vécu en paix et en harmonie pendant des siècles. A la fin du 19ième siècle, avec l’émergence du nationalisme européen, quelques Juifs avaient décidé que les Juifs ne devraient pas rester à l’écart de ce mouvement ; Ils ont alors inventé les notions de « peuple Juif », d’« histoire Juive », et de « nationalisme Juif ». Ils ont décidé d’installer la majorité de la population Juive du monde en Palestine. A travers les années, le projet national Juif, c’est à dire le Sionisme , est devenu de plus en plus sinistre et brutal. En 1949, 70% de la population indigène Palestinienne avait déjà été ethniquement nettoyée. Aujourd’hui, la majorité des Palestiniens vit derrière des barbelés dans un état de terreur, gardée par des soldats israéliens.

Juifs- Les gens qui souhaitent se reconnaître comme Juifs. Les Juifs ne sont pas une race et ils n’adhèrent pas non plus à un un système de croyances unifié. Je me suis donné pour règle de me refuser à traiter des « Juifs » en tant que collectivité ou que groupe ethnique. Au lieu de cela, je me limite à critiquer la politique Juive, l’idéologie Juive, et l’identité Juive.

Judaïsme- l’une des nombreuses religions pratiquée par les Juifs (Juifs pour Jésus, Juifs pour Bouddha, Juifs pour Allah, etc.). Bien que le Judaïsme comporte certains aspects et enseignements non éthiques, le seul et unique collectif en faveur de la paix parmi les Juifs est en fait une secte religieuse orthodoxe, à savoir les Juifs de la Torah. Ce fait suffit à me rendre très prudent avant de critiquer le Judaïsme en tant que religion. Pour traiter du Judaïsme, je souhaite me limiter à critiquer des interprétations du racisme Talmudique et du pillage génocidaire de la Palestine par le Sionisme orienté par la Bible .

Judaïté- l’idéologie Juive, les interprétations de ce que cela signifie d’être un Juif par ceux qui se considèrent comme des Juifs. La Judaïté est le coeur de l’identité Juive, et c’est une notion dynamique. Elle est très difficile à définir. Tout en s’interdisant de critiquer les Juifs (les gens) et le Judaïsme (la religion), il est nécessaire de bien comprendre la Judaïté, tout particulièrement en considérant les crimes commis par l’état Juif au nom des personnes Juives. Aussi longtemps que l’état Juif bombarde des civils au phosphore blanc, il est de notre devoir moral de poser ces questions : qui sont les Juifs ? Quelles sont les valeurs du Judaïsme ? Qu’est-ce que c’est que toute cette histoire de Judaïté ?

Palestine et Israël- la Palestine est un pays, Israël est un état.

Palestiniens- aujourd’hui ceux qui souffrent depuis longtemps de l’oppression raciste coloniale et du terrorisme d’état. Les Palestiniens sont les seuls habitants véritablement indigènes de la Palestine. Il y a quelque 4 300 000 réfugiés Palestiniens dispersés au Proche Orient. Il y a des Palestiniens qui ont réussi à rester sur leur terre, et cependant se voient refuser l’égalité de droits civils, alors que d’autres vivent sous occupation militaire. La cause Palestinienne est essentiellement l’exigence, parfaitement fondée du point de vue éthique, que les Palestiniens puissent revenir sur leur propre terre. La terre qui leur appartient, et à eux seuls. La cause Palestinienne est l’exigence que l’état Juif soit démantelé et remplacé par un Etat de ses Citoyens.

Sionisme- l’interprétation pratique nationale et coloniale de l’idéologie Juive. Le Sionisme affirme que les Juifs ont droit à un foyer national à Sion (la Palestine) aux dépens du peuple Palestinien. Le Sionisme est une philosophie coloniale raciste qui emploie des tactiques génocidaires . C’est un précepte orienté bibliquement. Bien que le Sionisme se décrive lui-même comme un mouvement séculier, il a depuis l’origine transformé le texte religieux de la Bible en registre cadastral.

Israël- l’« état Juif » est un concept politique raciste ; C’est un endroit où la suprématie Juive est célébrée de manière institutionnelle ; « Israël » est un endroit où 94% de la population soutient le largage de bombes au phosphore blanc sur des civils innocents. « Israël » est l’endroit où les Juifs peuvent déverser leur vengeance sur les Goyim.

Résistance Palestinienne- l’exercice du droit moral de résister à un envahisseur, à un nettoyeur ethnique et à un raciste.

Bombe démographique- Israël possède toutes sortes de bombes, à fragmentation, à vapeur d’essence, atomiques, bombes DIME (Dense Inert Metal Explosives), etc. Les Palestiniens n’ont qu’une seule bombe, la bombe démographique. Les Palestiniens représentent la majorité de la population vivant entre la Méditerranée et le Jourdain. Ce fait à lui seul suffit à montrer le caractère passager de l’Idée d’un « état Juif » en Palestine.

Sionisme et Judaïté- il semble difficile, ou peut-être même impossible, de déterminer où s’arrête le Sionisme et où commence la Judaïté. Le Sionisme et la Judaïté constituent un continuum. A ce qu’il semble, le Sionisme est devenu l’ identificateur symbolique du Juif contemporain. Chaque Juif est identifié par lui-même et les autres par rapport à la référence Sioniste (Sioniste, anti-Sioniste, oublieux du Sionisme, amoureux du Sionisme mais détestant d’Israël, adorant Israël mais détestant le felfel, etc. ).

Judaïsme Séculier et Fondamentalisme Juif Séculier- le caractère séculier est devenu un précepte très populaire parmi les Juifs au cours des deux derniers siècles. La forme Juive de sécularité est très semblable au Judaïsme rabbinique. Elle est fondamentalement monothéiste, elle croit en une vérité (Dieu est mort jusqu’à nouvel ordre). Elle est suprématiste, elle est extrêmement intolérante des autres en général et des Musulmans en particulier, elle va jusqu’à déclencher des guerres au nom des lumières, du libéralisme, de la démocratie, et même au nom des futures victimes.

La Maladie de Tension pré Traumatique- c’est la sorte d’état mental qui conduit 94% de la population Israélienne à soutenir des raids aériens contre des civils. Lorsqu’on est affecté de Tension Pré Traumatique (TPT), la tension est le résultat d’un évènement fantasmé, un épisode imaginaire qui se place dans l’avenir, un événement qui n’a jamais eu lieu. Dans le TPT, une illusion prend le pas sur la réalité et conduit à l’état où la terreur imaginaire devient elle-même une réalité alarmante. Dans les cas extrêmes, même un programme de guerre totale contre le reste du monde n’est pas une réaction impensable. Contrairement au cas de paranoïa, où le sujet est soumis à des symptômes qu’il produit lui-même, la personne souffrant de TPT célèbre elle-même ses symptômes alors que les autres sont confinés au rôle de spectateurs ou même de victimes. Dans la presse et les média, la personne souffrant de TPT appelle à un conflit global. Une fois qu’elle est au pouvoir elle se contente de semer la mort tout autour. Elle s’arrange pour voir une menace dans presque n’importe quoi. La personne souffrant de TPT demande l’écrasement de l’Iran, et défend la campagne des forces sionistes à Gaza en raison de ses propres peurs existentielles. La personne souffrant de TPT a des réactions facilement prévisibles, et pour une raison ou pour une autre, se trouve toujours associée à une cause indéfendable.

Jihad- C’est le combat mené pour améliorer sa propre personne et la société. Le Jihad.est la tentative de réaliser une harmonie entre la personne et le monde. Son rôle est de construire des relations entre l’amour de soi, l’amour en soi, et l’amour des autres. Le Jihad est le contraire de la chosification.

Holocauste- un chapitre écrasant et dévastateur du passé Juif récent. Il serait difficile d’imaginer la formation de l’état Juif sans l’effet de l’holocauste. Cependant, il est impossible de nier le fait que ce sont finalement les Palestiniens qui ont payé le prix final pour les crimes qui ont été commis contre les Juifs par d’autres (les Européens). C’est pourquoi il serait raisonnable de dire que si les Européens se sentent coupables en raison de l’holocauste, ils feraient mieux de prendre un soin tout particulier de ses dernières victimes, à savoir les Palestiniens.

Il faut mentionner qu’en raison de certaines législation qui restreignent l’étude de l’holocauste d’une manière universitaire et ouverte, l’holocauste n’est plus traité comme un événement historique. Au lieu de cela, il est considéré par beaucoup d’universitaires comme un récit religieux ( à savoir la Religion de l’holocauste). Ceux qui n’obéissent pas à cette religion ou qui ne suivent pas ses restrictions sont pourchassés, exclus et emprisonnés. L’incapacité de maintenir l’holocauste en tant que chapitre historique vivant a transformé l’histoire Juive en une boîte de Pandore scellée par des interdictions, des restrictions légales et diverses formes de menaces. Dans un « monde libre » idéal, nous devrions être en mesure de regarder l’holocauste en face, de le considérer comme un chapitre de l’histoire et d’en tirer les leçons. Cela signifierait s’interroger sur sa signification. Dans un monde (libre) idéal, nous pourrions de même avoir le droit de nous demander pourquoi, régulièrement, les Juifs finissent par être méprisés et détestés par leurs voisins. Dans un monde (libre) idéal, les Juifs pourraient avoir une chance de tirer quelque leçon de leurs erreurs passées ; A l’heure actuelle, aussi longtemps qu’on veut rester en liberté, il vaut mieux éviter d’interroger le passé.

La signification de l’Holocauste- l’holocauste fournit aux Juifs et aux autres deux leçons évidentes. L’une d’elles, universelle et presque simpliste, déclare : « NON au racisme ». Ainsi que certains intellectuels Juifs l’ont prédit après la guerre, on attendait des Juifs qu’ils soient à la pointe du combat contre le racisme. Apparemment ce n’est pas ce qui s’est passé. Non seulement rien de tel n’a eu lieu, mais l’« état Juif » est devenu la forme la plus achevé du racisme pratique. Trois ans après la libération d’Auschwitz, l’état Juif nouvellement formé est passé à un nettoyage ethnique brutal de la grande majorité des Palestiniens. Plus le temps passe, et moins l’état Juif cherche à camoufler son programme raciste, c’est à dire un état pour les Juifs seulement.

La seconde leçon qu’on peut tirer de l’holocauste est beaucoup moins abstraite, elle est même très pragmatique. Elle suggère aux Juifs « d’être conscients de leurs actes ». elle suggère aux Juifs « d’agir de manière éthique, ou tout au moins de faire semblant ». Apparemment cette leçon est complètement ignorée ; Dans l’état Juif, de jeunes soldats portent des T-shirts montrant des femmes Palestiniennes enceintes prises dans la cible d’un fusil, avec la légende gênante "1 balle en tue 2". Dans l’état Juif, des civils ont été observés en train de pique-niquer en regardant leur armée larguer des bombes non conventionnelles sur leurs voisin Palestiniens. La réalité Israélienne et le lobbying Juif forcené tout autour du monde montrent un mépris total de tout jugement éthique ou de toute conduite morale. Qu’il s’agisse de pratiques génocidaires contre le peuple Palestinien ou du lobbying pour de plus en plus de conflits globaux . Si la signification de l’holocauste avait été intériorisée, des différentes apparitions de telles conduites inhumaines auraient été remarquées et combattues.

Cependant, même avec l’interdiction de re visiter notre histoire, nous avons peut-être le droit de réfléchir à la brutalité des Nazis envers les Juifs à la lumière des crimes Juifs en Palestine. Il semble qu’il n’y ait pas, pour le moment encore, de législation qui nous l’interdise

Hamas- parti politique qui a été élu par le peuple Palestinien en 2006 à Gaza et en Cisjordanie. Depuis lors, Israël a retenu les paiements dûs à Gaza, provoquant l’effondrement de l’économie Palestinienne. Israël soumet depuis des mois Gaza à un siège qui affame la population civile. Et malgré cela, le Hamas a prouvé une fois de plus combien le peuple Palestinien est tenace. Malgré la tactique génocidaire d’Israël, malgré les enfants, les femmes et les vieillards pris pour cible par les forces sionistes, la popularité du Hamas augmente chaque jour, plus particulièrement après le dernier conflit à Gaza. Il est maintenant devenu clair qu’Israël n’a pas les moyens de combattre la résistance Islamique. En d’autres termes, les jours d’Israël sont comptés.

Les Gardiens du Temple- pendant des années, le discours de la solidarité Palestinienne a été mis sous tutelle par ceux qui prétendaient savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Ils prétendaient également savoir ce qui devait être discuté et quels sujets devaient être oubliés. Initialement, ces gardiens du temple essayaient de recruter dans le mouvement Palestinien pour combattre l’antisémitisme. Une autre politique bizarre était d’utiliser le peuple Palestinien comme cobaye pour des exercices de socialisme dogmatique.

En raison des succès remportés par la résistance Palestinienne et Islamique, le pouvoir des gardiens du temple est maintenant réduit à rien. Bien que les gardiens du temple continuent à insister pour exercer leur pouvoir, leur influence est totalement restreinte à celle de cellules Juives primaires ;

Antisémites- autrefois, les antisémites étaient ceux qui n’aimaient pas les Juifs ; aujourd’hui, les antisémites sont ceux que les Juifs n’aiment pas. Si on considère le gouffre qui sépare l’état Juif et ses lobbies du reste de l’humanité, nous avons de bonnes raisons de penser que d’ici pas trop longtemps la totalité de l’humanité sera dénoncée comme antisémite par un lobby Juif ou un autre.

Antisémitisme- un terme trompeur. Bien qu’il se réfère à des sentiments largement anti-Juifs, il donne l’impression que ces sentiments ont un fondement ou une orientation raciale. Il doit être clair que les Juifs ne constituent pas une race et ne constituent pas un continuum racial. Ainsi, personne de déteste les Juifs en raison de leur race ou de leur identité raciale.

En gardant à l’esprit les crimes Israéliens et le lobbying Juif tout autour du monde, il faut réaliser que les sentiments anti Juifs sont une réaction politique, idéologique et éthique. C’est une réponse à un état criminel et à son support institutionnel au sein du judaïsme mondial. Alors que le ressentiment envers le Sionisme, Israël et le lobbying Juif est tout à fait raisonnable, le fait de ne pas distinguer entre « les Juifs » et le Sionisme est en vérité très injuste et dangereux, en observant que beaucoup de Juifs n’ont rien à voir avec les crimes Sionistes Cependant, le soutien institutionnel extensif apporté par les Juifs à Israël rend extrêmement difficile de déterminer où « les Juifs » s’arrêtent et où le Sionisme commence. Une solution évidente est que les Juifs, individuellement, s’opposent au Sionisme, une autre option est de s’opposer au Sionisme au nom de la Torah, et il est enfin possible pour chaque Juif de faire taire l’idéologue tribal qui sommeille en lui.

Auto Adoration- la croyance que quelque chose à propos de soi-même est fondamentalement juste, moral, et unique. C’est l’interprétation séculière de l’appartenance au peuple élu.

Auto Détestation- la croyance que quelque chose à propos de soi-même est fondamentalement injuste, immoral, et ordinaire. Cet état de la personne peut être le point de départ d’une quête éthique et spirituelle.

La Soupe au Poulet- c’est ce qui reste quand on dépouille l’identité Juive du Judaïsme, du racisme, du chauvinisme, du phosphore blanc, de la suprématie, des bombes à fragmentation, du sécularisme, du Sionisme, d’Israël, de l’intolérance, du réacteur nucléaire à Dimona, du cosmopolitanisme, des tendances génocidaires, etc. Un Juif peut toujours retourner à la Soupe au Poulet, qui est l’identificateur iconique symbolique de l’affiliation culturelle juive. Un Juif est toujours plus que bienvenu quand il dit « Je ne suis pas religieux et je ne suis pas Sioniste, je ne suis pas banquier et je ne m’appelle pas Madoff. Je ne suis pas un « ami travailliste d’Israël » et pas non plus un Lord et je ne ressemble pas à un distributeur de billets. Je ne suis qu’un petit Juif innocent parce que ma mama’le me donnait de la Soupe au Poulet quand j’étais un peu malade. »

Il faut le reconnaître une fois pour toutes, la Soupe au Poulet n’est pas dangereuse ( à moins que vous ne soyez un poulet). Ma grand mère m’a appris que c’était très bon pour la santé. En fait, je l’ai essayée une fois pendant l’hiver 1978, quand j’avais la grippe.

Je me sens beaucoup mieux maintenant.

En anglais maintenant - Now, in english :

Gilad Atzmon - Lexicon of Resistance

The following is an attempt to present my own personal dictionary of what seems to be the most charged terminology and concepts attached to the Palestinian solidarity and anti-war discourse.

Palestine- a piece of land on the eastern shore of the Mediterranean Sea. For many years Palestine was the home of the Palestinian people : Muslims, Christians and Jews who lived in peace and harmony for hundred of years. In the late 19th century, in the light of emerging European nationalism, a few Jews had decided that Jews should not be left out. They then invented the notions of : ”Jewish people”, ”Jewish history” and ”Jewish nationalism”. They decided to settle the majority of world Jewry in Palestine. Throughout the years the Jewish national project, i.e., Zionism, had become more and more sinister and ruthless. In 1949 70% of the indigenous Palestinian population had already been ethnically cleansed. Nowadays the majority of Palestinians are living behind barbed wire in a state of terror guarded by Israeli soldiers.

Jews- the people who happen to identify themselves as Jews. Jews are not a race, they do not follow a single belief system either. I made myself a rule. I categorically refrain from dealing with ”the Jews” as a collective or an ethnic group. Instead I restrict myself to criticism of Jewish politics, Jewish ideology and Jewish identity.

Judaism- one of the many religions practiced by the Jewish people (Jews for Jesus, Jews For Buddha, Jews For Allah and so on). Though Judaism contains some non-ethical aspects and teachings, the one and only peace-seeking collective amongst the Jewish people is actually a religious orthodox sect, namely Torah Jews. This fact is enough to make me very careful when criticising Judaism as a religion. When dealing with Judaism, I would restrict myself to criticism of interpretations of Talmudic racism and the biblically orientated Zionist genocidal plunder of Palestine.

Jewishness- Jewish ideology, the interpretations of the meaning of being a Jew by those who regard themselves as Jews. Jewishness is the core of Jewish identity, it is a dynamic notion. It is hard to pin down. While refraining from criticising Jews (the people) and Judaism (the religion), elaborating on Jewishness is a must, especially considering the crimes committed by the Jewish state in the name of Jewish people. As long as the Jewish state is shelling civilians with white phosphorous, it is our ethical duty to question : Who are the Jews ? What does Judaism stand for ? What is Jewishness all about ?

Palestine vs Israel- Palestine is a country, Israel is a state.

Palestinians- currently the longest lasting sufferers of racist colonial abuse and state terrorism. Palestinians are the only true indigenous inhabitants of Palestine. 4,300,000 Palestinian refugees are scattered in the Middle East. There are Palestinians who managed to hold onto their land yet are denied equal civil rights, others live under military occupation. The Palestinian cause is largely the ethically grounded demand of the Palestinian people to return to their own land. The land that belongs to them and to them alone. The Palestinian cause is the demand to dismantle the Jewish state and to form a State of its Citizens instead.

Zionism- the national colonial practical interpretation of Jewish ideology. It asserts that Jews are entitled to a national home in Zion (Palestine) at the expense of the Palestinian people. Zionism is a colonial racist philosophy that practices genocidal tactics. It is a biblically orientated precept. Although Zionism portrayed itself initially as a secular movement, from the very beginning it transformed the Bible from a religious text into a land registry.

Israel- the Jewish state is a racist political concept. It is a place where Jewish supremacy is celebrated in an institutional manner. Israel is a place where 94% of the population supports dropping white phosphorus on innocent civilians. Israel is the place where Jews can pour their vengeance on the Goyim.

Palestinian resistance- the exercise of the ethical right to resist an invader, an ethnic cleanser and a racist.

Demographic bomb- Israel possesses many bombs, cluster bombs, petrol bombs, atomic bombs, WMD bombs, etc. The Palestinians have only one bomb, the demographic bomb. The Palestinians are the majority of the people between the Mediterranean Sea and the Jordan River. This fact itself defines the temporal quality of the Idea of Jewish state in Palestine.

Zionism vs Jewishness- it is difficult or maybe even impossible to determine where Zionism stops and Jewishness begins. Zionism and Jewishness establish a continuum. As it seems, Zionism has become the symbolic identifier of the contemporary Jew. Every Jew is identified by himself and others in reference to the Zionist compass (Zionist, anti-Zionist, oblivious to Zionism, love Zionism but hate Israel, love Israel but hate falafel and so on).

Secular Judaism and Jewish Secular Fundamentalism- secularity has been a very popular precept amongst Jews in the last two centuries. The Jewish form of secularity is very similar to rabbinical Judaism. It is fundamentally monotheistic, it believes in one truth (God is dead until further notice). It is supremacist, it is extremely intolerant of others in general and Muslims in particular, it even promotes wars in the name of enlightenment, liberalism, democracy and even in the name of the victims to come.

Pre-Traumatic Stress Disorder- the kind of mental state that leads 94% of the Israeli population to support air raids against civilians. Within the condition of the Pre-Traumatic Stress Disorder (Pre-TSD), the stress is the outcome of a phantasmic event, an imaginary episode set in the future ; an event that has never taken place. Within Pre-TSD, an illusion pre-empts reality and the condition in which the fantasy of terror is itself becoming grave reality. If it is taken to extremes, even an agenda of total war against the rest of the world is not an unthinkable reaction. Unlike the case of paranoia, wherein the sufferer is subject to his own symptoms, in the case of Pre-TSD the sufferer actually celebrates his symptoms while others are left with the role of the audience or even victim. The sufferers of Pre-TSD within the press and media lobby for global conflict. Once they are in power they just spread death around. They manage to see a threat in almost anything. The Pre-TSD sufferer would call to flatten Iran, he would defend the IDF military campaign in Gaza for his own existential fears. The Pre-TSD sufferer is rather predictable and for one reason or other always to be found in the non-ethical cause.

Jihad- the struggle to improve one’s self and society. Jihad is the attempt to reach a harmony between the self and the world. It is there to bridge the gap between self loving, loving self and the love towards others. Jihad is the answer to chosenness.

Holocaust- an overwhelmingly devastating chapter in recent Jewish past. It would be difficult to imagine the formation of the Jewish state without the effect of the holocaust. Yet, it is impossible to deny the fact that Palestinians ended up paying the ultimate price for crimes that were committed against the Jews by other people (Europeans). Hence, it would make sense to argue that if Europeans feel guilty about the Holocaust, they better take extra care of its last victims, i.e., the Palestinians.

It must be mentioned that due to some legislation that restricts the scrutiny of the holocaust in an open academic manner, the holocaust is no longer treated as an historical chapter. Instead it is regarded by many scholars as a religious narrative (namely, Holocaust Religion). Those who do not obey the religion or follow its restrictions are chased, excluded and jailed. The failure to maintain the holocaust as a vivid historic chapter turned Jewish history into a Pandora’s box sealed by prohibitions, legal restrictions and different forms of threats. In an ideal ”free world”, we would be able to look into the holocaust, to regard it as an historical chapter and to draw some lessons out of it. That would mean also questioning its meaning. In an ideal (free) world, we may as well be allowed to wonder how come, time after time, Jews ended up despised and detested by their neighbours. In an ideal (free) world Jews may have a chance to learn from their mistakes in the past. For the time being, as long as we want to keep free, we better avoid questioning the past.

The Meaning of the Holocaust- the Holocaust provides the Jews and others with two obvious lessons. One is universal and almost simplistic, it says : ”NO to racism”. As some Jewish intellectuals predicted after the war, Jews were supposed to lead the fight against racism. Seemingly, it didn’t happen. Not only did it fail to happen, but the Jewish state had become the ultimate form of racist practice. Three years after the liberation of Auschwitz the newly formed Jewish state brutally ethnically cleansed the vast majority of indigenous Palestinians. As time goes by, the Jewish state doesn’t try to disguise its racist agenda, i.e., Jews only state.

The second lesson that can be drawn out of the holocaust is far less abstract, it is actually very pragmatic. It suggests to Jews ”to be aware of their deed”. It suggests to Jews ”to act ethically, or at least to pretend to do so”. Seemingly, this lesson is totally ignored. In the Jewish state young IDF soldiers wear T-shirts depicting pregnant Palestinian women caught in the crosshairs of a rifle, with the disturbing caption "1 shot 2 kills". In the Jewish state, civilians had been caught picnicking watching their army dropping unconventional weapons on their Palestinian neighbours. The Israeli reality and the forceful Jewish lobbying around the world portray a complete dismissal of any ethical judgment or moral conduct. Whether it is the genocidal practice against the Palestinian people or the lobbying for more and more global conflicts. If the meaning of the holocaust would have been internalised, different appearances of such inhuman behaviour would have been addressed and tackled.

However, within the prohibition to re-visit our history we may still be entitled to reflect over Nazi brutality towards Jews in the light of the Jewish state’s crimes in Palestine. Seemingly, there is no legislation that prohibits us from doing that as yet.

Hamas- political party that was elected in 2006 by the Palestinian people in Gaza and the West Bank. Since then Israel has withheld payments owed to Gaza, causing the Palestinian economy to collapse. It has blockaded Gaza for months, starving the civilian population. And yet, Hamas proved once again that the Palestinian people are resilient. In spite of Israel’s genocidal tactics, in spite of the IDF targeting children, women and the elderly, Hamas’ popularity increases by the day and more so especially after the last Gaza conflict. It has now become clear that Israel does not possess the means of combating Islamic resistance. In other words. Israel’s days are numbered.

Gatekeepers- for many years the Palestinian solidarity discourse had been shattered by those who claimed to know what is right and what is wrong. They also claimed to know what should be discussed and what subject must be dropped. Initially, gatekeepers tried to recruit the Palestinian movement to fight antisemitism. Another bizarre agenda was to use the Palestinian people as another Guinea pig in a dogmatic socialist exercise.

Due to the growing success of Palestinian and Islamic resistance, the power of Gatekeepers is now reduced to none. Though gatekeeping operators still insist upon exercising their powers, their influence is totally restricted to primarily Jewish cells.

Antisemites- in the old days, antisemites were those who didn’t like Jews, nowadays, antisemites are those the Jews don’t like. Considering the growing chasm between the Jewish state and its lobbies and the rest of humanity, we have good reason to believe that before not too long, the entirety of humanity will be denounced as antisemitic by one Jewish lobby or another.

Antisemitism- a misleading signifier. Though it refers largely to anti-Jewish feelings, it gives the impression that these feelings are racially motivated or orientated. It must be clear that Jews are not a race and do not establish a racial continuum. Thus, no one hates the Jews for their race or their racial identity.

Bearing in mind Israeli crimes and Jewish lobbying around the world, anti-Jewish feeling should be realised as a political, ideological and ethical reaction. It is a response to a criminal state and its institutional support amongst world Jewry. Though resentment to Zionism, Israel and Jewish lobbying is rather rational, the failure to distinguish between the ”Jew”, and Zionism is indeed very problematic and dangerous especially considering the fact that many Jews have nothing to do with the Zionist crime. However, due to the extensive Jewish institutional support of Israel, it is far from easy to determine where the ”Jew” ends and the Zionist starts. In fact, there is no such demarcation line or spot of transition. The outcome is clear, Jews are implicated collectively by the crimes of their national project. One obvious solution for the Jew is to oppose Zionism as an individual, another option is to oppose Zionism in the name of the Torah, it is also possible for the Jew to shun the tribal ideologist in himself.

Self loving- the belief that something about oneself is categorically and fundamentally right, moral and unique. This is the secular interpretation of being chosen.

Self Hatred- the belief that something about oneself is categorically and fundamentally wrong, immoral and ordinary. This state of being may also be a point of departure of a spiritual ethical quest.

Chicken Soup- is what is left once you strip Jewish identity of Judaism, racism, chauvinism, White Phosphorous, supremacy, cluster bombs, secularity, Zionism, Israel, intolerance, Nuclear reactor in Dimona, cosmopolitanism, genocidal tendency, etc. The Jew can always revert to chicken soup, the iconic symbolic identifier of Jewish cultural affiliation. The Jew is always more than welcome to say : ”I am not religious nor am I a Zionist, I am not a banker, nor is my name Madoff. I am not a ”Labour friend of Israel” nor I am a Lord or look like a cash machine. I am just a little innocent Jew because my mama’le used to feed me with chicken soup when I was slightly unwell.” Let’s face it once and for all, chicken soup is not that dangerous (unless you are a chicken). My grandmother taught me that it was very healthy. In fact I tried it once in winter 1978, I had the flu then. It helped, I feel better now