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PALESTINE OCCUPEE

Chronique de l’occupation et de la résistance à l’occupant

MERCREDI 18 MARS 2009 - 14H40

mercredi 18 mars 2009

nombre d’entrées : 5

001

Les troupes coloniales s’emparent de 6 habitants de Silwad

Les forces coloniales ont enlevé 6 Palestiniens dans le village de Silwad, mardi 17/03/09 avant le lever du soleil. Ces hommes, dont les âges vont de 17 35 ans, ont été chargés dans un camion et emmenés vers une destination inconnue.

Des témoins oculaires ont vu les soldats pénétrer dans le village, situé à l’est de Ramallah, et forcer plusieurs maisons. Ils ont identifiés les hommes enlevés comme : Othman Rasem Hamid, 20 ans, Mujahed Ayed Hamid, 18 ans, Malik Ibrahim Hamid, 17 ans, Abdullah Ismael Hamid 35 ans, Abdullah Ziyad, Hamid et Mahmoud Abdel Karim.

Ramallah – Ma’an – 17 / 03 / 2009 - 11:46

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=36494

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002

Les forces coloniales remettent un ordre d’expulsion affirmant qu’un village de la région de Qalqiliya est une propriété juive

Dimanche, Hajj Abdul Mu’ti Salah, 80 ans, a appris que sa maison située à Kafr Jammal, en Cisjordanie se trouvait sur une terre juive et qu’il devait l’évacuer immédiatement.

Depuis début Mars, on voit beaucoup de soldats de l’occupation israélienne dans le village construit il y a 2000 ans au nord-ouest de Qalqiliya, en train de filmer, de tracer des cartes et de prendre des notes.

Dimanche, les forces coloniales ont remis un mandat à Salah lui ordonnant son domicile, sous prétexte que c’est une « propriété juive ». La maison est connue sous le nom de « maison Abu Khilaf », et Salah y a grandi dans la maison, il l’a héritée de son père et y a élevé ses propres enfants.

« Nos ancêtres ne nous ont jamais parlé de ce qu’affirment maintenant les autorités israéliennes », dit un habitant du village, Hazim Abd As-Salam. « Le village a toujours été un village arabe palestinien depuis le début. La zone qu’ils prétendent être une propriété juive est un site archéologique datant de plus de deux mille ans, Il est plein d’artefacts romains et byzantins, et il n’y a aucun signe de ce qu’ils affirment. »

La maison, a ajouté Abd As-Salam « est située à côté d’une ancienne mosquée dans laquelle ses arrière-grands-parents et ses grands-parents ont prié. Le village tout entier appartient à la civilisation arabe et islamique », a t-il ajouté.

L’ordre d’expulsion et de confiscation est survenu le même jour où les forces coloniales ont réoccupé la maison Ar-Rajabi à Hébron. La maison avait été revendiquée en utilisant des documents de vente illégaux et avait été occupée par des colons ultra-orthodoxes sionistes.

Les colons avaient reçu de la Haute Cour israélienne un ordre de quitter la maison et avaient dû être expulsés de force le 4 Décembre. Au cours de l’incident, des colons de la colonie voisine de Kiriyat Arba avaient provoqué une émeute et tiré sur un Palestinien à bout portant.

Cette fois-ci, ce sont les soldats et non les colons qui réoccupent la maison en l’utilisant comme base militaire.

Toujours le 15 Mars, les ordres d’expulsion de deux maisons de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, sont entrés en vigueur. Un ordre d’expulsion et de démolition massives menace également 88 maisons palestiniennes à Silwan, un quartier de Jérusalem-Est.

Au début du mois de Février, un tribunal militaire israélien a émis une décision rejetant huit pétitions séparées, représentant chacune des dizaines de Palestiniens qui s’opposent à une déclaration de l’Administration Civile sioniste datant de 2004 qui classent comme « terres d’Etat » 170 hectares de terres palestiniennes situés au nord de la colonie d’Efrat.

A Kafr Jammal, Salah est tellement malade qu’il ne peut pas parler et sa femme se sent impuissante pour arrêter les expulsions et la confiscation de sa maison.

Afin d’empêcher la confiscation, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) a lancé un appel aux habitants du village par les haut-parleurs de l’ancienne mosquée située à côté de la maison de Salah pour qu’ils fassent ce qu’ils peuvent pour empêcher la colonisation de les expulser de leurs maisons.

Le FPLP a également publié une déclaration demandant à tous les institutions palestiniennes aux niveaux officiels et populaires pour contrecarrer les plans israéliens

Pour mieux comprendre la stratégie israélienne sur les sites historiques, lire "Détruire l’Histoire" d’Ahmad Sub Laban

Source : http://palsolidarity.org/ Traduction : MG pour ISM

ISM et Maan News - Qalqilia - 16-03-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11460&type=communique≤sujet=Colonies

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003

Le dialogue interpalestinien achoppe sur le programme du gouvernement

Les discussions menées au Caire par les mouvements palestiniens, Hamas et Fatah, achoppent notamment sur la question du programme du prochain gouvernement, tandis que des progrès ont été enregistrés sur d’autres dossiers épineux, telles la réconciliation et les élections, et ce, selon Abdel Rahim Mellouh, membre de l’exécutif de l’OLP.

Les divergences portent, selon M. Mellouh, sur les engagements que devrait prendre le gouvernement pour s’ouvrir à la communauté internationale et sur la composition du gouvernement.

Cinq commissions regroupant des représentants du Fatah et du Hamas ainsi que ceux d’autres mouvements palestiniens ont entamé leurs travaux le 10 mars dans le cadre du processus de réconciliation interpalestinienne.

Elles doivent aboutir d’ici le 22 mars, date prévue selon plusieurs négociateurs palestiniens au Caire pour la conclusion d’un document final sur cette réconciliation.

Le Hamas est appelé dans ce contexte à reconnaître les accords conclus par l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) —qui a accepté la création d’un Etat palestinien aux côtés de l’entité sioniste, en vue de sa participation à un gouvernement d’entente nationale.

Cité par l’agence de presse égyptienne Mena, le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a répété que le Hamas pouvait « adhérer à un programme qui respectait les engagements de l’OLP sans s’y engager formellement ».

« Pourquoi devons-nous former un gouvernement sur la base des critères dictés par les Etats Unis et ’Israël’’ », s’est encore interrogé M.Barhoum.

Le Fatah, a-t-il averti, « doit tirer les conclusions de plusieurs années de négociations avec ’Israël’ au cours desquelles ce mouvement a appliqué à la lettre ses engagements sans contrepartie de la part de l’entité sioniste ».

ISM et Al Manar - Palestine - 17-03-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11465&type=communique

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004

Deux officiers de la police coloniale exécutés par la Résistance Palestinienne

Les fonctionnaires de police ont déclaré que les circonstances des décès dimanche étaient toujours en cours d’investigation, mais que l’on suspectait que des combattants de la résistance palestinienne aient ouvert le feu sur le véhicule des officiers.
« Les deux ont été tués par des coups de fusil et nous supposons avant tout que ce soit pour un motif nationaliste, » à déclaré Mickey Rosenfeld, le porte-parole de la police coloniale.
Un groupe qui se nomme « le groupe du martyre Imad Moghniyah » - nom d’un commandant militaire du Hezbollah [mouvement de la résistance libanaise] assassiné à Damas le 12 février 2008 - a déclaré à Al dit Jazeera avoir réalisé l’opération.
Les services de secours d’Israël ont indiqué que le véhicule de police a été trouvé renversé avec à l’intérieur un officier déjà mort. Les efforts pour réanimer le second ont échoué.
L’attaque de la résistance a eu lieu près de la colonie juive de Masua dans la partie nord de la vallée Jourdain.
Al Jazeera.net

Deux policiers sionistes ont été tués dimanche soir près de la colonie illégale de Masu’a en Cisjordanie.
Ils ont été apparemment été tués par des armes à feu, selon des rapports de médias coloniaux
Les deux officiers ont été trouvés dans leur véhicule après avoir été tués par balles. L’un a été prononcé mort sur place, a rapporté un journal israélien. L’autre a été décrété mort peu après.
Le véhicule des officiers était retourné quand la police coloniale et les secours médicaux sont arrivés pour enquêter.
Un porte-parole de la police coloniale déclaré que la l’enquête se poursuivait, mais l’hypothèse de travail était que les deux ont été tués par des [résistants] Palestinians.
« Les deux ont été tués à coups de fusil et nous soupçonnons fortement un motif nationaliste, » a dit le porte-parole de la police Mickey Rosenfeld, selon le journal israélien Haaretz.
La colonie illégale de Masu’a est située dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie au sud-est de Naplouse et proche de la colonie juive d’Ariel.
Ma’an News Agency

15 mars 2009 - Al Jazeera.net & Ma’an news Agency
[Traduction : Info-Palestine.net]

[ commentaires : dans l’article publié par Ha’aretz sur cette action ( http://www.haaretz.com/hasen/spages/1071638.html ), on ne parle évidemment pas de « nationalistes » Palestiniens, mais de terroristes (Security forces are convinced that the incident was a terrorist attack ). La première version de cet article rapportait la tristesse des enfants des deux policiers tués. Mais personne ne se demandait pourquoi des policiers étaient attaqués par la Résistance dans la Vallée du Jourdain..

Eh bien, ils n’avaient qu’à ne pas y être, ou bien, s’ils veulent vraiment vivre en Palestine, commencer par se fait accepter par les légitimes détenteurs de la propriété de ce pays : le peuple Palestinien. Sinon, il n’y a pas lieu de verser des larmes, parfaitement hypocrites. ]

Info-Palestine et Al Jazeera - Ma’an News - dimanche 15 mars 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6296

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005

Encore une tournée ridicule au Proche-Orient par un Secrétaire d’Etat américain

J’ai déjà fait ce rêve plusieurs fois : il suffit de se contenter de remplir la liste des divers Secrétaires d’Etats américains, de dire qu’ils ont rencontré les dirigeants sionistes et Mahmoud Abbas (qui est à peu près aussi populaire auprès des Palestiniens que ne l’est Rush Limbaugh [animateur de radio pro-républicain] auprès des Démocrates) et qu’aucun progrès n’a été fait.

A part dire qu’Abbas dirige le « seul gouvernement légitime de la Palestine », Mme Clinton a bien dit que la construction de nouvelles colonies n’apportait « rien d’utile » ou, peut-être, que c’était la démolition de plusieurs immeubles d’habitation palestiniens à Jérusalem qui n’apportait rien d’utile. Il est difficile de se rappeler qui n’a été d’aucune aide. Elle a opportunément oublié que le mandat d’Abbas en tant que président de l’Autorité Palestinienne avait expiré et elle a également oublié que le Hamas avait remporté haut la main les élections législatives. Ce n’est pas que le parlement [palestinien] se soit réuni régulièrement, essentiellement parce que le régime colonial a arrêté la plupart des députés du Hamas, tous encore derrière les barreaux ; c’était cette sorte d’élection dans laquelle les Etats-Unis ne croyaient pas. Elle était légale et montrait les préférences du public palestinien, une chose que les Etats-Unis avaient choisi d’ignorer.

Mme Clinton a bien envoyé deux diplomates pour parler aux Syriens, ce qui est aussi prometteur qu’intéressant. La Syrie a été sur la liste des vrais méchants depuis que George W. Bush a décidé d’agir conformément à l’aversion du régime sioniste vis-à-vis de la Syrie et de rappeler l’ambassadrice étasunienne, Margaret Scobey. C’était le soutien de la Syrie aux « terroristes » désignés par les Etats-Unis et les sionistes qui a provoqué cette rupture diplomatique.

Il y a quelques années, j’ai déjeuné avec Mme Scobey à Damas, laquelle m’a dit que le problème que « nous » avions avec la Syrie était que ce pays n’empêchait pas les insurgés de traverser sa frontière vers l’Irak pour combattre l’armée américaine. « Pourquoi ne postez-vous pas tout simplement des soldats sur la frontière pour les en empêcher ? » Je lui ai demandé : « Pourquoi reprochez-vous à la Syrie de ne pas faire la police sur cette longue frontière ? »

« Eh bien ! Nous n’avons pas assez de soldats pour faire ce travail », fut sa réponse honnête.

En dénonçant publiquement la Syrie, George W. a non seulement accompli son objectif consistant à contenter les sionistes, mais il a également descendu en flammes un allié de valeur dans sa « guerre contre le terrorisme ».

Il y a quelques années, au début du premier mandat de Bush, je me trouvais dans une réunion avec le président syrien, Bashir al-Assad. Il a mentionné qu’il avait donné aux Etats-Unis une information qu’il avait découverte au sujet d’une attaque programmée par al-Qaïda contre les intérêts des Etats-Unis au Moyen-Orient. En nous alertant suffisamment tôt, il a permis à nos hommes de contrecarrer les plans des terroristes pour nous faire du mal. (J’ai supposé que cette attaque était planifiée contre la base navale US à Bahreïn, mais on ne m’a jamais dit exactement où elle était prévue). Peu de temps après, j’ai vu l’ambassadeur américain, Ted Kattouf, et je lui ai demandé si c’était vrai. Sa réponse fut que non seulement c’était vrai, mais que le personnel des services de renseignements syriens avaient découvert et empêché plus d’une attaque planifiée contre les Américains au Moyen-Orient.

Ce que le Président al-Assad, visiblement irrité, m’a dit ce jour-là était que si George Bush continuait de traiter la Syrie de pays « terroriste », il ne nous préviendrait plus jamais des attaques en préparation.

Des sources au sein de la presse nous disent à présent que la Syrie caresse l’idée de développer des armes nucléaires. Si cela est vrai, ce n’est pas une bonne nouvelle. Mais là encore, nous sommes nous-mêmes notre pire ennemi en ce qui concerne la prolifération nucléaire. Tandis que nos politiciens dénoncent les ambitions nucléaires de l’Iran, absolument rien n’est dit sur la possession par Israël d’environ 200 têtes nucléaires. La raison pour laquelle l’arsenal nucléaire sionistes devrait être discuté ouvertement est qu’il est la cause - et ce n’est pas surprenant - de la volonté de ses voisins de développer leurs propres armes atomiques. L’autodéfense est une motivation puissante.

Lorsque nous nous penchons en arrière sur l’histoire, en dehors de l’Irak de Saddam Hussein, l’établissement sioniste est le seul pays dans cette région qui ait attaqué ses voisins. L’Iran n’a attaqué personne au cours des deux ou trois cents dernières années. Pas plus que la Syrie. Même la mésaventure de la Syrie au Liban fut la conséquence d’y avoir été invitée pour aider à régler la Guerre Civile dans les années 70, mais ce n’était pas une véritable invasion, pas comme celles dans lesquelles Israël s’est spécialisé. Le péché de la Syrie fut de prolonger maladroitement son séjour au Liban.

Ce qui n’est pas très connu (et on se demande bien pourquoi !) est que la Syrie et l’Iran ont tous deux proposé un « Moyen-Orient sans armes nucléaires » - des propositions qui ont été immédiatement tournées en dérision par le régime sioniste et par les Etats-Unis.

Ce double langage s’applique également aux milices arabes - le Hezbollah et le Hamas - qui s’arment pour se défendre contre les attaques israéliennes perpétrées contre eux et leur liberté. Dire que le Hamas et le Hezbollah sont des groupes terroristes n’est, ainsi que le dirait Mme Clinton dans un autre contexte, « d’aucune aide ». Ils sont, selon toutes les définitions, à l’exception des définitions offertes par les Etats-Unis et Israël, des « groupes de libération ». Ils essayent de libérer leurs terres des occupants étrangers - à savoir la colonisation sioniste -, une action que les Etats-Unis applaudissent normalement. Mais le régime sioniste a demandé à notre gouvernement de les identifier comme groupes terroristes, ce que notre gouvernement a fait volontiers. Rendre ce service à la colonie sioniste ressemblait beaucoup au service rendu par l’invasion de Bush en Irak, qui fut grandement encouragée par la peur des sionistes de la politique irakienne menée contre eux. Bien sûr, l’influence des néocons dans l’administration Bush a beaucoup facilité la décision d’entrer en guerre.

Ce double langage est tellement flagrant qu’il serait embarrassant si le public américain en prenait un jour conscience. Le Président Obama a maintenant déclaré officiellement qu’il soutenait un don d’armes au régime sioniste, de plusieurs milliards de dollars, pour les dix prochaines années. Le régime sioniste et les Etats-Unis [NdT : ainsi que la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, etc.] critiquent - de la voix la plus forte - les armes qui sont introduites à Gaza, afin que les gens de là-bas puissent se défendre. La même chose est vraie pour le Hezbollah. On fait grand cas de la « contrebande » d’armes vers le Hezbollah, lequel, à l’instar du Hamas, fait tout ce qu’il peut pour défendre son peuple de la puissance militaire israélienne. Mais les politiciens et les journalistes américains lisent consciencieusement les arguments israéliens lorsque le moment arrive d’expliquer leurs sentiments. Les armes rudimentaires du Hamas sont difficilement à la hauteur des avions de combat, des chars modernes, des drones, des bombes à fragmentation, des obus au phosphore et autres bombes que les forces coloniales ont infligés aux civils dans le Ghetto de Gaza. La nouvelle arme « DIME », qui brûle sévèrement tout ce qu’elle touche, a été particulièrement efficace lorsqu’elle a été utilisée contre les civils de Gaza. L’argument qui a le plus été mis en avant par la machine de propagande sioniste durant l’assaut de Gaza était le suivant : « Nous ne resterons pas les bras croisés en permettant que nos familles soient la cible de quelqu’un qui tire des roquettes sur nos villes. »

Soumise à aucun examen, cette tranche de propagande, expliquant le massacre de quelques 1 500 personnes à Gaza - pour la plupart des femmes et des enfants - fut brillante. Comme les Nazis essayant d’éradiquer le Ghetto de Varsovie, les sionistes ont volontairement et délibérément massacré des civils qui étaient incapables de fuir à cause des clôtures les encerclant. Lorsque les sionistes ont été pris la main dans le sac, leur armée a simplement dit qu’elle enquêterait. Rien n’est jamais sorti d’une telle enquête, si, en fait, il y a jamais eu d’enquête.

Il est embarrassant de voir que le Lobby au travail pour un si petit pays amène nos politiciens à trembler dans leurs bottes. Malgré toutes les démolitions d’habitations palestiniennes, malgré l’expansion des colonies dans les territoires occupés, malgré les invasions dévastatrices du Liban en 1982 et en 2006, l’invasion brutale du ghetto de Gaza l’année dernière et malgré la détention de milliers de Palestiniens dans les prisons sionistes, la plupart détenus sans mise en accusation et sans procès, nous n’entendons pas le moindre mot de critique de la part de notre Congrès ou de notre président. Etonnant, non ?

Je l’ai déjà dit auparavant, mais il est nécessaire de la répéter - il n’y aura pas d’accord de paix entre l’entité sioniste et les Palestiniens tant que le Président des Etats-Unis ne dira pas au régime sioniste de chasser les colons de Cisjordanie, permettant ainsi la formation d’un Etat palestinien. S’il ne le fait pas, Mme Clinton et George Mitchell finiront par se lasser de voyager au Moyen-Orient au prétexte de soutenir des pourparlers de paix.

* James G. Abourezk est un avocat en exercice dans le Dakota du Sud. Il est également un ancien sénateur des Etats-Unis.

5 mars 2009 - Counterpunch - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://counterpunch.org/abourezk030...
Traduction : J.F Goulon - Questions Critiques

Info-Palestine et James G. Abourezk - Counterpunch - lundi 16 mars 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6295