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PALESTINE OCCUPEE

Crimes de guerre et violations du Droit international

Mardi, 17 février 2009 - 17h25

mardi 17 février 2009

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001

Les Sections d’Assaut de l’armée coloniale terrorisent les civils à Jayyous

L’armée coloniale a intensifié ses opérations militaires à Jayyous au cours de la semaine dernière afin de briser toute forme de résistance, que ce soit contre la confiscation des terres du village et la privation de liberté de mouvement ou que ce soit contre une famille qui résiste à l’occupation de sa maison et à sa transformation en avant-poste de l’armée.

Les soldats de l’occupation ont vandalisé des maisons, terrorisé des familles, tiré à balles réelles et blessé grièvement plusieurs personnes dans le village de Jayyous.

Vers midi, environ 20 soldats ont pénétré le village de Jayyous en passant par la porte sud. À ce moment-là, aucun habitant n’était dans le secteur et la manifestation n’avait pas encore commencée.

Les soldats ont immédiatement occupé deux maisons situées à côté de la porte sud. Les militants des droits de l’homme se sont tout de suite rendus dans les maisons pour fournir une protection contre l’occupation militaire. L’armée coloniale garde souvent les familles en otage à l’intérieur de leurs maisons et utilise leurs toits comme position de sniper.

La nuit précédente, les soldats avaient occupé à plusieurs reprises la maison d’une famille actuellement hors du pays et imposé un couvre-feu au village. Les militants de l’ISM ont pu constater les dégâts causés par les soldats au cours de la nuit.

D’autres soldats sont entrés dans une maison une maison située à côté de l’entrée du village. Bien que la famille ait résisté à l’occupation de leur maison, les soldats l’ont utilisée comme base temporaire à de nombreuses reprises au cours de ces dernières semaines. Cette fois, les soldats ont frappé et menacé les membres de la famille et les militants de l’ISM avec leurs armes. Quinze soldats ont bloqué l’entrée de la maison, forçant certains membres de la famille à rester l’extérieur et d’autres à l’intérieur.

Des militants des droits de l’homme internationaux et israéliens et des villageois ont protesté pacifiquement à la violence et à l’occupation de la maison, en empêchant les soldats de prendre le contrôle total du bâtiment. Un militant a été durement frappé à la tête avec un fusil et a reçu des coups de pied dans le dos alors qu’il descendait les escaliers.

Alors qu’il résistait à son arrestation, un autre militant a été frappé durement au front à l’aide d’une arme et a saigné abondamment. Un militant israélien a été arrêté après avoir été tabassé par des soldats. On ne sait toujours pas où ils ont été emmenés.

Puis quand les soldats ont réussi à se frayer un chemin pour entrer dans la maison, on a entendu des cris à l’intérieur. De nombreux militants israéliens et internationaux sont entrés par une porte dérobée et ont vu les membres de la famille être frappés, dont deux jeunes filles, un jeune garçon.

La mère et le père ont été isolés et tabassés. Les militants et les voisins ont tenté de protéger la famille, en poussant les soldats hors de la maison. Mais ensuite, d’autres soldats sont entrés dans la maison. Ils ont renversé les armoires et les étagères, en cassant les assiettes et les tasses à l’intérieur.

Ils ont ensuite tiré une grenade paralysante à l’intérieur de la salle et le père, qui souffre d’une maladie cardiaque et d’hypertension artérielle, a perdu connaissance. Les soldats ont refusé à l’équipe de secouristes d’entrer pour soigner ou évacuer l’homme inconscient.

Les soldats sont alors sortis et ont occupé la cage d’escalier et le toit de la maison. Ils ont laissé derrière eux une famille terrorisée, un père inconscient et grièvement blessé et une maison saccagée. Alors que le père était évacué, son petit fils est tombé en état de choc, d’hypoventilation et a dû être évacué lui aussi.

Les habitants de Jayyous ont marché du centre du village en direction des maisons occupées. Les gens se sont rassemblés devant les maisons en chantant et en scandant des slogans demandant aux soldats de partir. Sans heurts, les manifestants ont effectué leur rassemblement non-violent et sont ensuite retournés dans le village où la manifestation était terminée.

Malgré la nature non-violente de la manifestation, les soldats sont entrés à pied dans le village en tirant au hasard des balles de caoutchouc.

Des militants des droits de l’homme ont encerclé les soldats. Les soldats se sont retrouvés escortés sans violence jusqu’à l’extérieur du village. Les militants ont demandé aux soldats restés sur le toit de deux maisons de se retirer et de cesser de tirer sur le village. Les militants ont remis symboliquement une facture de « l’Hôtel Palestine » aux soldats présents dans la maison pour le « coût » de la nuit passée par neuf soldats dans la maison.

Alors que les soldats quittaient le village, l’un d’eux s’est retourné et a tiré, touchant un homme à la cuisse.

Environ une heure plus tard, des soldats se sont positionnés à l’extérieur de la porte pour entrer à nouveau dans le village. 20 d’entre eux sont entrés à pied dans le village, en visant les militants internationaux et israéliens avec du gaz lacrymogène et des balles de caoutchouc.

Ils se sont ensuite déployés dans le village par petits groupes en visant au hasard des civils. Les militants les ont suivis et les soldats ont immédiatement commencé à tirer dans leur direction. Au bout d’une demi-heure, ils se sont retirés du village.

Source : http://palsolidarity.org/2009/02/5320 Traduction : MG pour ISM

ISM - Jayyous - 16-02-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11235&type=temoignage≤sujet=Incursions

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002

BOYCOTT : Action Supermarchés en France

Le 14 février 2009, des militant(e)s pour la Palestine on mené une action de boycott de produits israéliens à Saint Denis, en région parisienne 93.
Plusieurs associations ont participé à cette action : EuroPalestine, Droits Devant, Femmes en Noir, Réseau International des Juifs Antisionistes, ...

A cette occasion, les militants ont distribué un tract où l’on pouvait lire :

ATTENTION, N’achetez pas les produits des criminels de guerre

Chère Madame, Cher Monsieur,

Nous n’avons pas à encourager les crimes commis par le régime sioniste dans la Bande de Gaza, ni le blocus inhumain qui étrangle toute une population, ni l’occupation des territoires palestiniens qui dure depuis plus de 40 ans. Nous avons la capacité, et le DEVOIR, d’agir comme CONSOMMATEURS.

Allons-nous acheter les produits des criminels de guerre, pendant que l’on affame et opprime des millions d’hommes, femmes et enfants ?

Or ce magasin vous propose des produits qui sont les fruits de ces crimes.

Des avocats, des jus de fruits, qui ont souvent été produits en pompant la terre et l’eau palestiniennes, en rasant les maisons et oliviers centenaires. Des lingettes pour bébé et autres produits marqués « fabriqués en Israël », mais qui peuvent parfaitement provenir des colonies illégales implantées en Cisjordanie ou à Jérusalem Est, en violation du droit international.

Mais vous ne trouverez aucun produit palestinien en rayon dans ce magasin.

Pourquoi ?

Parce que l’occupation sioniste empêche les Palestiniens d’exploiter leur agriculture, de travailler, d’exporter. Leurs terres, quand elles n’ont pas été attribuées à des colons, sont détournées en zones militaires ou en « réserves naturelles ».

Attention : vous trouverez ici de nombreux produits étiquetés « Carrefour » qui n’indiquent aucun pays d’origine, notamment en ce qui concerne les jus de fruits, les barquettes de produits frais ou encore les vêtements. Ils peuvent parfaitement provenir de la zone sioniste (l’endroit où ils sont conditionnés n’ayant rien à voir avec le lieu dont ils proviennent). C’est aussi le cas des fleurs de la St Valentin qui arrivent par tonnes de zone sioniste mais qui transitent par la Hollande.

N’achetez que des articles qui mentionnent clairement le pays d’origine. C’est à chacun d’entre nous de veiller à ce que le droit soit respecté, et à demander aux responsables du magasin de respecter notre droit de consommateurs à connaître l’origine exacte des articles que nous achetons.

L’occupation est un crime.
Le vol des terres est un crime.
Le blocus de toute une population est un crime.
Les assassinats de civils et de résistants sont un crime.
Les enlèvements et emprisonnements par milliers sont un crime.

IL NE S’AGIT NI DE RELIGION, NI DE PARTICULARITES « ETHNIQUES ».
Il n’est qu’à voir la complicité de la plupart des gouvernements, y compris arabes.

IL S’AGIT DE DROIT ET DE JUSTICE.
Demandez à tous vos commerçants de les faire respecter. La présence de fruits et légumes sans traçabilité exacte est passible d’une forte amende de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (Tél de la direction régionale : 01 48 96 26 00).

Télécharger le recto du tract sur le site Europalestine

Télécharger le verso du tract qui est un aide-mémoire d’une partie des produits israéliens trouvés en France

AIDE-MÉMOIRE :

Liste des produits israéliens recommandés par le site sioniste UPJF :

Carmel (fruits et légumes)
Jaffa (fruits et légumes)
Kedem (avocats)
Coral (cerises)
Top (fruits et légumes)
Beigel (biscuits apéritifs)
Hasat (agrumes)
Sabra (repas complets)
Dagir (conserves de poissons)
Holyland (miel, herbes)
Amba (conserves)
Green Valley (vin)
Tivall (produits végétariens)
Agrofresh (concombres)
Jordan Valley (dattes)
Dana (tomates cerises)
Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés)
Epilady (appareils d’épilation)
Ahava (cosmétiques de la Mer morte)

• Les médicaments génériques de TEVA, firme sioniste que le site de l’UPJF vous demande d’acheter « pour aider Israël ».
Un « générique », est une copie de médicament dont le brevet a expiré. Il reproduit la composition, censée être identique, du médicament original. De nombreux laboratoires autres que TEVA proposent ces mêmes médicaments génériques.

Vous avez donc le choix et le droit, en tant que client, de dire à votre pharmacien : « NON MERCI, PAS TEVA. Une autre marque s’il vous plaît »
Le mot TEVA est inscrit sur toutes les boîtes des médicaments vendus par ce laboratoire israélien.

• Les lingettes israéliennes pour bébés (marque "GRAND JURY" et autres) que nous vante l’UPJF, en osant écrire : « Même les bébés peuvent aider Israël ! »

Source : http://www.europalestine.com

ISM et CAPJPO - France - 16-02-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11233&type=temoignage≤sujet=Boycott

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003

Enquête : le régime sioniste a bien utilisé dans la bande de Gaza des armes à Uranium Appauvri

L’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) a poursuivi son enquête sur les 1000 bombes guidées GBU-39 livrées au régime sioniste par les États-Unis quelques semaines avant l’opération « Plomb durci » contre Gaza. Cette enquête confirme l’essentiel des allégations initiales de l’association.

Dans un article publié le 4 janvier 2009 sur son site , article largement diffusé et repris par de nombreux sites, ACDN dénonçait l’emploi de bombes GBU-39, dès le début de « Plomb durci », par l’armée de l’air sioniste, en affirmant qu’elles contenaient de l’uranium appauvri. Métal radioactif et poison chimique, l’uranium appauvri, lorsqu’il est inhalé ou ingéré sous forme de micro- ou nanoparticules, s’attaque à l’ADN des cellules et au génome humain. Utilisé pour durcir des munitions, il est pyrophorique (incendiaire) à l’impact, mais aussi gravement pathogène, cancérigène et tératogène à moyen et à long terme. Employer de telles armes au sein d’une population sans tenir compte de ces effets bien connus de l’UA, c’est prendre sciemment le risque d’un génocide. D’où le titre de l’article du 4 janvier : A Gaza, le génocide à l’Uranium Appauvri a commencé, et l’appel d’ACDN à cesser le massacre.

Réactions

La « communauté internationale », officielle comme antinucléaire, ne semblant pas réagir à ce cri d’alarme, sinon pour le mettre en doute, ACDN a constitué et publié dès le 14 janvier un dossier plus complet sur les GBU-39 Génocide à l’Uranium Appauvri à Gaza : le dossier. Le 18 janvier, le cessez-le-feu venant d’être proclamé par le régime sioniste, le président d’ACDN écrit au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, pour lui demander d’ouvrir au plus vite une enquête sur la présence de matières radioactives dans la bande de Gaza et de prendre, s’il y a lieu, des mesures d’urgence pour neutraliser si possible ces matières ou du moins protéger les Gazaouis et leurs voisins de la radioactivité. Il suggère de confier cette enquête au Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui a déjà enquêté sur ce sujet dans les Balkans et qui a su trouver de l’uranium appauvri là où il y en avait.

De leur côté, les ambassadeurs des pays arabes accrédités en Autriche font remettre le 19 janvier, par le Prince Mansour Al-Saud, une lettre à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique dans laquelle ils s’inquiétent de l’information « médicale et médiatique » selon laquelle « des traces d’uranium appauvri ont été trouvées dans des victimes palestiniennes ». C’est en effet ce que le Dr Mads Gilbert, l’un des médecins norvégiens travaillant à l’hôpital Al-Chifa de Gaza, avait affirmé dès le 31 décembre 2008. Ils demandent à l’AIEA de mener « une enquête radiologique et physique en vue de vérifier la présence d’uranium appauvri dans les armes utilisées par le régime sioniste dans la bande de Gaza. » L’AIEA fait rapidement savoir qu’elle agrée la demande et va mener l’enquête. Ce qui écarte le PNUE de cette mission.

A ce jour (12 février 2009), l’AIEA n’a pas encore remis de rapport. Il est vrai qu’avant même la venue des enquêteurs sur le terrain, le porte-parole du gouvernement israélien a assuré qu’ils ne trouveraient rien. Précédemment, le chef d’état-major de Tsahal avait commencé par nier, le 13 janvier, l’usage de bombes au phosphore blanc avant d’être obligé de le reconnaître le 20 janvier, en se repliant sur une deuxième ligne de défense : « ce sont des armes autorisées ». Oui, tout juste tolérées, mais pas sur des civils.

Sans attendre les résultats d’expertise de l’AIEA, ACDN a poursuivi son enquête sur les GBU-39, et abouti à rassembler les précisions suivantes.

Précisions

De « source bien informée », les GBU-39 livrées au régime sioniste représentent une toute nouvelle génération de bombes guidées. Leur enveloppe est constituée d’un alliage métallique C/UA à base d’uranium appauvri (80 %), dans lequel le tungstène est remplacé par du carbone (20 %). A première vue, le carbone peut sembler plus fragile et plus friable que le tungstène, donc moins recommandé pour entrer dans la composition d’une enveloppe métallique chargée d’assurer la pénétration des bombes en profondeur, dans un terrain, un immeuble ou un bunker, à travers du béton armé et d’autres obstacles multiples et résistants. En fait, c’est l’inverse.

D’une part, en effet, il s’agit d’un carbone très particulier, issu directement des laboratoires militaires de Los Alamos, en liaison avec la recherche en nanomatériaux et structures de métaux, tant universitaire que privée, qui a mis au point un nouveau « type de carbone » à structures moléculaires renforcées : les fullerènes.

Aussi résistants que le diamant, les fullerènes se présentent extérieurement sous forme de suie noire et se mélangent aisément à d’autres métaux, en l’occurrence l’uranium appauvri.

D’autre part, la « friabilité » du carbone permet d’obtenir un alliage métallique formant des milliers d’échardes, selon un tout nouveau procédé de fabrication qui fait intervenir ce qu’on nomme le « frittage fragmentaire ». Le métal (alliage 20/80 C/UA) ne présente pas une véritable « masse homogène » ; un réseau de microfissures volontaires facilite sa fracture en éclats minuscules ou « échardes de métal », dont le « rayonnement » se trouve en outre renforcé par le type d’explosif utilisé dans les GBU.

Selon les dernières informations obtenues par ACDN, la charge explosive des GBU-39 utilisées par le régime sioniste lors de l’opération « Plomb durci » ne serait pas de même composition que le DIME (Dense Inert Metal Explosive) qui se trouve, à raison de plus de 80 kg par unité, dans les Mk-82, des bombes de 500 livres ayant servi de base aux GBU-39, et qui ont aussi été utilisées à Gaza. La confusion entre les deux est possible, et le sort des victimes, quasiment identique. L’explosif de ces GBU-39 serait une nouvelle formulation de perchlorate (produit hautement cancérigène) avec un ajout de poudre de carbone micromolléculaire (à la place de l’alumine) et d’un « booster » à base de poudre d’UA. Le rôle de cet explosif hyper puissant est d’assurer une grande vélocité aux « échardes de métal », lesquelles s’enflamment du fait qu’elles contiennent de l’Uranium Appauvri pyrophorique, mais seulement après impact sur leur « cible », où le frottement fournit l’élévation de température nécessaire. « Préformatées en forme d’aiguilles », les minuscules échardes s’enfoncent dans tout de ce qui se trouve sur leur passage. Elles traversent les corps humains de part en part et seul le béton les arrête à une profondeur d’environ un mètre (de 0,85 m à 1,15 m). Ensuite, elles brûlent, en dégageant un maximum de chaleur et un minimum de fumées... et ce en raison des « mini impacts largement répandus autour de la cible ».

Les GBU-39 utilisées lors de l’intervention israélienne, ont une propriété supplémentaire : elles disposent d’un système de mise à feu complémentaire qui force l’explosion en cas de mauvais fonctionnement du système primaire d’armement à l’impact. La bombe explose donc de toute façon dans les secondes ou les minutes qui suivent son contact avec la cible, quelle que soit celle-ci. Ainsi, le matériel est-il assuré de disparaître après intervention. On ne pourra trouver aucun reste de GBU-39, ni intacte, ni en morceaux. Juste un peu de poudre noire.

Ces nouveaux matériaux composites, les autres caractéristiques des GBU déjà décrites dans nos articles précédents, et l’ensemble du dispositif de mise en œuvre, assurent aux GBU un « service multiple » de destruction et de morbidité : - pénétration en profondeur des cibles les mieux protégées (bétons à hautes, très hautes ou ultra hautes performances ; blindages épais en acier, ou en acier renforcé à l’UA) ;
- explosion différée jusqu’à la profondeur voulue et programmée ;
- explosion ultérieure et autodestruction de l’engin, dans le cas où le dispositif primaire de mise à feu a échoué ;
- destruction « classique », par effet de souffle, de la cible, depuis l’intérieur même ;
- projection d’échardes métalliques dans les corps inertes ou vivants situés à l’intérieur ou à la périphérie de la cible, avec effet de « décapitation » ou d’ « amputation » sur les corps humains ;
- crémation externe et interne des corps, les échardes métalliques devenant elles-mêmes des brandons ;
- chez les blessés survivants, impossibilité de distinguer les éclats métalliques et de les extraire par une opération chirurgicale ;
- réduction de la durée de survie des blessés et des brûlés, par empoisonnement interne, radiotoxique et chimique, dû à l’uranium appauvri ou à ses descendants ;
- contamination radioactive de l’environnement naturel par dispersion, sur les lieux mêmes des explosions et au-delà, de nanoparticules d’uranium appauvri et d’autres radionucléides issus de l’uranium ;
- atteintes au génome de la population cible. L’innovation meurtrière des marchands d’armes défie l’imagination. Tout comme leur capacité à faire disparaître l’uranium appauvri de leurs nomenclatures, à esquiver les questions embarrassantes, voire à se trouver des alliés inattendus.

L’art de l’esquive

Les GBU sont construites aux Etats-Unis par la firme Boeing dans son usine de Saint Louis (Missouri). Sachant cela, un citoyen américain resté « sceptique » devant les assertions d’ACDN a demandé au Ministère de la Défense (DOD) des Etats-Unis s’il y avait ou non de l’uranium appauvri dans les GBU-39. En attendant la réponse du ministère - qui n’est toujours pas arrivée - il a posé au responsable de la communication de Boeing la question suivante : « L’usine Boeing de Saint Louis a-t-elle une licence du Ministère de l’Energie (DOE) pour détenir ou traiter de l’uranium appauvri ? » (« Does the Boeing facility in St. Louis have a DOE license for holding or handling depleted uranium ? »). Il a reçu cette réponse : « Boeing n’a pas de licence, étant donné qu’il n’y a pas d’activité relative à l’uranium appauvri dans notre usine de Saint Louis/Saint Charles. » ("Boeing does not have a license as there is no depleted uranium activity at our St. Louis/St. Charles facility.")

Cependant, malgré ses allures de démenti, cette réponse n’implique nullement qu’il n’y ait pas d’uranium appauvri dans les GBU-39 : leur « construction » à Saint Louis peut se limiter au montage de pièces détachées, elle n’implique ni hauts fourneaux, ni fonderie pour les alliages métalliques, ni même l’usinage des pièces. S’il fallait remonter la piste de l’uranium appauvri présent dans l’enveloppe des GBU-39 jusqu’aux lieux où il est fondu en alliage et où la coque est usinée, sans doute faudrait-il s’adresser d’abord aux laboratoires de l’armée américaine (en particulier à ceux de Los Alamos, en pointe dans la métallurgie et les nano-technologies), à la firme Westinghouse qui fournit l’uranium des centrales nucléaires, ou encore à l’un de ses sous-traitants. Gageons que le « secret défense » ou le « démenti » pur et simple trouveront alors à s’exercer. Aux Etats-Unis comme ailleurs, ce sont les militaires qui financent, gèrent et contrôlent tout ce qui a trait aux armements. Y compris par le mutisme ou la désinformation.

Retour à l’humain

Phosphore blanc, DIME, tungstène, uranium appauvri... Les médecins pensent différemment des militaires et de leurs donneurs d’ordres. Seulement soucieux d’humanité, les chirurgiens présents à Gaza ont décrit les effets sur les victimes des "nouveaux types d’armes" employés : « A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. » Les blessés survivants « n’ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire. » (Dr Mads Gilbert, Le Monde, 12 janvier) « Quand on commence à opérer, tout semble en ordre... Mais ensuite on découvre des dizaines de minuscules particules dans tous leurs organes. On dirait qu’un certain type d’explosif ou d’obus les a dispersées partout, et ces blessures miniatures, impossible de les opérer. » (Dr. Jam Brommundt, médecin allemand travaillant à Kham Younis, au sud de la bande de Gaza)

Comment ne pas se demander avec le Dr Gilbert : « Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu’au XXIe siècle on puisse enfermer un million et demi de personnes et en faire tout ce qu’on veut en les appelant terroristes ? »

Et comment qualifier cette « guerre » qui fait d’un côté 14 tués (11 soldats israéliens, dont 4 victimes d’un « tir ami », et 3 civils, victimes d’un tir de roquette) et 50 blessés, et de l’autre côté, au moins 1330 tués et 5450 blessés, pour la plupart des civils, dont une moitié d’enfants ? (Source : Foreign Policy In Focus)

A un contre cent, est-ce encore un combat, ou un jeu de massacre ? Une collection de crimes de guerre ? Le début d’un génocide qui n’ose pas dire son nom et se cache derrière la mémoire d’un autre génocide ?

Un crime contre l’humanité, donc ? L’entité sioniste, en tout cas, est allé trop loin.

Une guerre trop loin.

Les prochains responsables sioniste devront, dans leur propre intérêt et dans celui de leur peuple, se hâter de reconnaître -indépendamment du Hamas, qui le devrait aussi- et réparer, si tant est qu’ils soient encore réparables, les dommages humains, écologiques, économiques et politiques subis du fait de « Plomb durci » par les Palestiniens - ainsi que ceux subis par les sioniste eux-mêmes, par effet boomerang.

Si le régime sioniste n’y vient pas de lui-même, il faudra que la justice et la « communauté internationale » l’y obligent. Sinon, ce sera la porte ouverte à toutes les folies militaires, massacres nucléaires compris.

Nous en appelons au bon sens, au sens de la justice et à l’humanité de chacun.


Enquête : « Israël a bien utilisé dans la bande de Gaza des armes à Uranium Appauvri » ACDN, 12 février 2009.


Signer la pétition pour l’abandon et l’interdiction universelle des armes à UA.

Source : Action des Citoyens Pour le Désarmement Nucléaire

ISM et ACDN > contact@acdn.net - Gaza - 15-02-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11218&type=analyse≤sujet=Poursuites%20judiciaires

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005

Vol au dessus d’un nid de faucons : le régime sioniste, une démocratie catastrophe !

Oui, bien sûr, il y a des élections à la proportionnelle avec de très nombreuses listes mais les « arabes israéliens » qui ont la citoyenneté et le droit de vote et représentent environ 20 % du corps électoral ne sont présents, sauf rares exceptions, que sur les listes des 3 partis « arabes ». Ils n’obtiendront que les voix des électeurs « arabes » et encore pas toutes et ne pourront faire que de la figuration au parlement où ils obtiennent environ 10% des sièges. Encore faut-il que ces trois partis « arabes » aient, pour avoir le droit de se présenter aux élections, reconnu au préalable que le régime sioniste est un ETAT JUIF donc que les « arabes » n’y sont que tolérés.

Le choix de l’appellation « arabe » n’est pas dû au hasard. Ces citoyens sont évidemment des Palestiniens ou les descendants de ceux qui n’ont pas fui en 1948. Mais les sionistes ne veulent surtout pas les appeler Palestiniens, c’est-à-dire habitants de la Palestine.

Les appeler « arabes » les noie dans une grande masse de population habitant aussi bien l’Egypte que la Jordanie l’Irak ou l’Algérie, façon « élégante » pour les sionistes de leur montrer du doigt la porte pour qu’ils aillent rejoindre leurs frères réfugiés qui croupissent dans des camps dans les pays voisins.

Les autres listes sont des listes de partis juifs/sionistes recueillant les voix des électeurs juifs et les élus « juifs » sont nécessairement majoritaires puisque le corps électoral est majoritairement juif et que la politique de l’état sioniste est de maintenir toujours et par tous moyens une majorité juive dans le pays et au pouvoir.

D’autre part les « arabes-israéliens » se voient reconnue la citoyenneté de la zone sioniste, c’est à dire le droit de vote mais pas la nationalité sioniste réservée aux juifs. De la même façon, ils sont victimes de discriminations économiques, sociales et culturelles qui sont dénoncées par les instances spécialisées de l’ONU mais sans résultat.

Il n’existe aucune autre démocratie au monde dont les lois discriminent les électeurs et les citoyens sur une base raciale. Il s’agit donc bien d’un régime d’apartheid.

Quant au reste des habitants de la Palestine, ceux de Gaza et des « territoires », citoyens d’un Etat en projet depuis 60 ans et dont la création, malgré toutes les bonnes paroles, tous les plans de paix, toutes les feuilles de route, a été systématiquement torpillée par les sionistes, ils sont emmurés, bombardés et considérés comme des êtres inférieurs à qui on a octroyé le droit d’élire des représentants qu’on a ensuite refusé de reconnaitre et d’écouter dés qu’ils ont affirmé par leur choix électoral, comme à Gaza, qu’ils ne voulaient être ni des esclaves ni des étrangers dans leur propre pays ni des prisonniers dans des enclaves étouffantes.

De cette « démocratie » coloniale où le pouvoir est statutairement réservé au colonisateur, émergent trois ou quatre partis sionistes candidats à son exercice. Aucun n’est assez fort pour l’exercer seul et il faut donc une coalition pour gouverner. On ne sait pas encore quelle sera la nouvelle coalition au pouvoir mais il est certain qu’elle ne comportera que des responsables qui ont déjà gouverné, qui ont déjà beaucoup de sang palestinien sur les mains (Barak, Livni, Netanyahou), qui viennent à Gaza de franchir encore un seuil dans la haine raciale (Livni, Barak), qui, par la voix d’Olmert , ont déclaré à la face impavide des grands de ce monde que le régime sioniste continuerait à agir « de façon disproportionnée », ou des nouveaux comme Lieberman le dirigeant de l’extrême-droite en progrès qui est désormais le 3° parti du pays lequel, à propos de la guerre contre GAZA, a déclaré que le régime sioniste n’était « pas allé assez loin ».

LA « DEMOCRATIE » SIONISTE EST EN ROUTE VERS L’HORREUR !

13 février 2009, Marseille.

Source : Comaguer

ISM et Bernard Genet > comaguer@orange.fr - Israel - 15-02-2009

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11220&type=analyse≤sujet=Sionisme

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006

« Nous ne voulons pas la guerre »

Occupation sioniste et collaboration

Toute exaction est choquante. Toute violence faite aux humains par des humains, est injustifiable. Il faut la refuser, la combattre. Néanmoins ici, ne faut-il pas placer ces actes cruels dans le contexte d’une guerre asymétrique impitoyable et commencer par désigner ceux qui sont à l’origine de ces horreurs ? Le régime sioniste, l’occupant, par sa stratégie du diviser pour régner, n’est-il pas le vrai coupable ?

La plupart des exécutions extrajudiciaires sionistes qui ont frappé des cadres de la résistance et des civils, n’auraient pas été possibles sans la collaboration contre nature de certains Palestiniens avec l’armée sioniste.

Aussi longtemps que le régime sioniste ne rendra pas au peuple palestinien ses droits et sa dignité, il y a fort à craindre que des vengeances et des règlements de comptes se produisent à nouveau.

Quoi qu’il en soit de ces exécutions et de leurs raisons, ce sont ici vingt morts de trop. D’autres pays, en des circonstances analogues ont connu ce triste phénomène : en France, à la Libération, l’épuration aurait fait environ 11 000 morts parmi les collaborateurs.

Il s’agit là d’un phénomène inquiétant malheureusement inhérent à la guerre mais qui, ici, prend une ampleur effroyable du fait que les divisions sont profondes et que les gens sont très pauvres. Il est donc facile pour le régime sioniste de recruter des collaborateurs.

Ces Palestiniens qui trahissent leur cause, en travaillant pour les services de renseignement sionistes, constituent un très lourd et douloureux fardeau pour une population captive. Il convient donc de prendre en considération l’extrême danger que représente la collaboration avec le camp adverse dans un contexte de guerre ou d’occupation militaire.

Nous avons demandé à Raed, un habitant du camp de réfugiés de Beit Hanoun comment les gens sur place ont réagi en apprenant que des Palestiniens, compromis semble-t-il dans des actes d’espionnage, avaient été exécutés par des Palestiniens durant la dernière guerre israélienne.

Silvia Cattori : Est-il vrai que, dans le cadre de règlements de comptes, le Hamas, durant cette dernière guerre, aurait tué plus d’une vingtaine de collaborateurs palestiniens, comme l’a rapporté Amnesty international ?

Amnesty international devrait dire dans quel contexte les résistants du Hamas ont tué une vingtaine de personnes. Il ne s’agissait pas de citoyens ordinaires mais de collaborateurs avec l’ennemi sioniste, de traîtres, d’espions ; de gens très dangereux qui travaillaient à aider Ramallah et le régime sioniste à liquider la résistance.

Amnesty devrait dire dans quel contexte précis ces actes sont survenus ; qu’il ne s’agissait pas d’exécutions et de persécutions survenues dans un contexte normal ; mais d’actions, survenues depuis le 27 décembre, dans le cadre d’une guerre sioniste qui faisait régner la terreur à Gaza.

Le régime colonial bombardait Gaza et devait compter sur des espions pour localiser les cadres du Hamas et pouvoir les liquider avec des missiles.

Tout cela s’est passé dans un contexte effroyable qui a conduit les résistants à agir immédiatement contre les espions ; ainsi que contre toute personne dont le comportement paraissait suspect de menacer les dirigeants et les combattants palestiniens.

Le 27 décembre, quand les bombardiers sionistes ont terrorisé Gaza, en tuant et blessant en quelques minute un millier de personnes, des hommes du Fatah sont sortis dans la rue et ont commencé à faire la fête et à distribuer des bonbons aux gens, comme pour dire que cette attaque des sionistes était une libération.

Ces hommes qui ont été tués ou frappés aux jambes par le Hamas étaient emprisonnés pour collaboration avec le régime sioniste quand, le 28 décembre je crois, les sionistes ont lancé des missiles sur la prison pour qu’ils puissent s’enfuir. 80 à 90 d’entre eux ont été rattrapés, et livrés au Hamas. Nombre d’entre eux ont été tués pour éviter qu’ils ne passent dans le camp ennemi, parce que le Hamas n’avait pas, dans ces circonstances, les moyens de les garder sous contrôle.

Quand les gens ont appris que, parmi les fuyards tout de suite rattrapés et exécutés, il y avait les trois frères de la famille Abou Ashbieh, il y a eu un sentiment de soulagement. Même si les gens n’aiment pas les exécutions. Ces trois frères étaient des traîtres, qui étaient dans la prison d’où les sionistes les ont libérés, parce qu’ils avaient, par le passé, participé à l’assassinat de résistants en donnant aux militaires sionistes l’endroit où ils se trouvaient. Leur exécution est liée à ces circonstances particulières ; elle a rassuré la majorité des gens car, en vie et en liberté ils étaient une menace.

Ces espions sont un vrai problème. C’est dans ce contexte de guerre qu’il y a eu ces problèmes que dénonce Amnesty.

Silvia Cattori : Ces espions vivent-ils cachés dans un lieu précis ?

Il y en a dans chaque quartier où ils vivent avec leurs familles. Ce sont des gens appartenant généralement au parti du Fatah qui, durant des années, sous le commandement de Mohammed Dahlan, ont assassiné et torturé de nombreux patriotes palestiniens. Les gens ont très peur de ces gens là.

Quand le Hamas arrive à les identifier comme espions les gens sont soulagés. Ces espions nous créent de graves problèmes. C’est grâce à leur aide que les drones ou les pilotes israéliens peuvent liquider par missiles et avec précision des résistants. Ce sont des gens qui collaborent avec les sionistes pour assassiner leurs frères ; ce sont des gens très dangereux pour le peuple palestinien.

Ceux qui collaborent avec l’Autorité palestinienne de Ramallah, c’est pareil ; car l’Autorité transmet également les informations de ces espions à l’entité sioniste.

Il est important que le Hamas tienne ces espions sous contrôle. C’est à cause de ces espions que le ministre de l’Intérieur Saïd Siyam, a pu être localisé et assassiné par un missile durant la dernière guerre ; il y a avait des hommes qui le suivaient et l’ont signalé.

Nous vivons dans ce contexte là, si traumatisant pour notre peuple. De cela, Amnesty ne parle pas. Mais uniquement de ce qui tend à désigner le Hamas et la résistance comme des criminels, alors qu’ils sont là pour nous protéger du pire. Alors les vengeances en temps de guerre sont ce qu’elles sont. Même si nous n’aimons pas cela, on n’aime pas non plus savoir que ces gens trahissent leur peuple.

La répression qui, durant cette guerre, a malheureusement frappé certaines personnes du Fatah, est donc vue ici comme une nécessité pour notre survie.

La guerre est une chose terrible. Nous ne voulons pas la guerre. Nous voulons vivre en paix. Nous voulons l’union entre Palestiniens.

Silvia Cattori : Au milieu de ce désastre, y a-t-il quelque chose de positif qui vous aide à garder le moral ?

La chose très positive est que la résistance s’est renforcée ; les gens ont montré qu’ils étaient capables d’un immense esprit de sacrifice ; cela est un sentiment très encourageant, quelque chose de fort. Ils ont montré qu’ils sont capables d’un niveau de résistance exceptionnel ; un niveau qui va au-delà de tout ce à quoi on pouvait s’attendre.

Les gens ont montré qu’ils étaient prêts à résister jusqu’à sacrifier leur vie, leur maison, leurs champs, par refus de se rendre. Ils ont exprimé par là leur refus de quitter leur terre quoi que puisse faire le régime colonial. On se dit que si, en 1948, les gens avaient pu avoir ce même état d’esprit, jamais les sionistes n’auraient pu les chasser hors de la Palestine.

En dépit de toutes nos difficultés, notre moral est bon car nous n’avons pas capitulé face à plus fort que nous. Ceci est le côté positif.

Il y a aussi, bien sûr, un côté négatif. Les gens sont en train de souffrir à cause des dévastations et des privations dans lesquelles ils sont plongés. Ils sont dans l’attente de ce qui va se passer. Les usines, les fermes sont détruites ; des zones entières ont été effacées ; le chômage et la pauvreté ont augmenté.

Avant la guerre, il y avait 27 usines de ciment à Gaza. Les sionistes ont entièrement et délibérément détruit 17 usines ainsi que les machines et les camions : ils ont tout rasé au moyen de bulldozers. Les usines restantes ont été partiellement détruites. Toutes les usines de ciment sont donc paralysées. Ils interdisent maintenant le ciment d’entrer. Il y a bien là une volonté de nous empêcher de reconstruire ce que les sionistes ont détruit.

Si, après tous ces sacrifices, le régime colonial continue d’interdire l’entrée des marchandises et de nous emprisonner, le résultat ne sera pas à la hauteur du sacrifice. Cela est une catastrophe pour nous.

Silvia Cattori
13 février 2009 - Sylvia Cattori - Traduit de l’anglais par JPH

Info-Palestine et Sylvia Cattori - lundi 16 février 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6123