Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Crimes de guerre de l’armée occupante - à verser au dossier à (...)

PALESTINE OCCUPEE - Cisjordanie

Crimes de guerre de l’armée occupante - à verser au dossier à charge.

Jeudi, 5 février 2009 - 23h01

jeudi 5 février 2009

===================================================

nombre d’entrées : 5

001

Avoir 23 ans en Palestine : les troupes coloniales assassinent un combattant de la Résistance Palestinienne près de Jénine

Aux premières heures du jour, jeudi 05/02/09, les forces spéciales de l’occupation ont assassiné Aladdin Issam Abu Al Rub, 23 ans. Al Rib était un responsable local des Brigades Al Quds, la branche armée du Jihad Islamique. Les forces spéciales avaient pénétré avant l’aube dans la ville de Qabatiya, au sud ouest de Jénine.

Il était 4:30 du matin. Issam Al Rub, le père d’Aladdin Al Rub, explique qu’il a été réveillé par le son d’une explosion dans sa maison. « La maison était remplie de soldats et beaucoup d’entre eux se sont rués dans la pièce où Aladdin dormait avec deux de ses frères. » Le père du jeune homme a déclaré que les soldats ont fait feu directement sur le lit sans poser la moindre question.

Le bas du mur, dans la chambre qu’Aladdin partageait avec ses frères, est couvert d’impacts de balles. Le matelas, sur le sol, est couvert de sang. Mohammad, le frère d’Aladdin, déclare : « Ce qui est arrivé est horrible. Mon frère était endormi et l’explosion dans le couloir m’a fait ouvrir les yeux, et j’ai vu les soldats au-dessus de nos têtes. Sans un mot, ils ont ouvert le feu sur Aladdin, et l’on tué dans son lit. »

Les soldats ont déclaré qu’Aladdin avait été tué au cours d’un échange de tirs avec les soldats des forces spéciales. L’armée coloniale a ajouté qu’il avait une arme et une ceinture d’explosifs. Dans leur communiqué, les Brigades Al Quds ont déclaré que « le combattant avait échangé des coups de feu avec les forces d’invasion qui avaient cerné la maison. » Les Brigades ajoutent que « son assassinat entraînera une riposte féroce qui fera trembler la terre », et que « l’ennemi devra payer un prix élevé pour ce crime. »

En fait, rapporte la famille Abou Al Rub, il n’y avait pas d’armes, pas de mitrailleuse Kalachnikov et pas de bombe artisanale dans la maison. « toutes ces déclarations mensongères cachent le fait, qui est que les forces d’occupation coloniale ont commis l’exécution de sang-froid d’une personne qu’il aurait été parfaitement possible d’arrêter, » a déclaré aujourd’hui Issam Al Rub.

Issam, le père d’Aladdin Al Rub, a déclaré qu’à la suite de ce meurtre, « les forces coloniales se sont emparées du corps de mon fils à l’intérieur de la maison et m’ont jeté dehors. Ils ont alors fouillé la maison et provoqué d’autres explosions qui ont causé la destruction partielle des murs. » Deux heures plus tard, les forces coloniales ont restitué le cadavre d’Aladdin Issam Abu Al Rub à la société du Croissant Rouge Palestinien. Il a été alors amené à l’hôpital mémorial Dr. Khalil Suleiman à Jénine où les médecins ont déclaré que le jeune homme était mort de trois blessures par coups de feu à la tête et dans la poitrine.

Des sources de l’armée coloniale ont déclaré aux média sionistes que ce combattant préparait des attaques contre des civils sionistes ; ajoutant qu’il y a deux semaines, l’armée avait enlevé cinq membres d’une cellule dirigée par Abu El Rub à Jénine, et que c’est leur interrogatoire qui a fourni les renseignements permettant de monter cette attaque.

La haute cour sioniste avait déclaré, en 2006, qu’il est possible de faire passer en justice ceux qui sont soupçonnés d’actes militaires contre le régime sioniste et que c’est cela qui convient et non un assassinat ciblé.

[ commentaire : si on comprend bien, c’est un assassinat préventif. Le sens que les sionistes donnent à des mots comme décence et équité restera à jamais incompréhensible. ; car enfin, si on avait autrefois, ou si on faisait aujourd’hui, subir le même sort à tous ceux qui ont, ou qui projettent de, assassiner et/ou voler des Palestiniens, quel bain de sang ! ]

Saëd Bannoura et Ali Samoudi - IMEMC & correspondants – Jeudi 05 février 2009 – 11 : 37

http://www.imemc.org/article/58783

********************

002

L’armée coloniale enlève 8 Palestiniens d’un village voisin de Naplouse

Les forces coloniales ont kidnappé 8 civils Palestiniens au cours d’une attaque contre le village de Taal, situé près de ville de Naplouse, jeudi 05/02/09 au matin.

Les villageois ont déclaré qu’au moins 5 véhicules blindés ont donné l’assaut au village, puis les soldats ont fouillé et mis à sac un certain nombre de maisons avant de kidnapper les huit hommes et de les emmener vers une destination inconnue.

Parmi ces huit personnes se trouvent Assem Ramadan, 23 ans, Moa’wiah Zidan, 18 ans, Adi Ramadan, 19 ans, et Ahmad Wahabi, 19 ans.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Jeudi 05 février 2009 – 13 : 12

http://www.imemc.org/article/58784

********************

003

Les massacres de Palestiniens par le régime sioniste : La justice sans voix

Il y a quelque chose de vraiment anormal dans de nombreuses juridictions de pays européens qui avaient voté pour leurs justices respectives des lois dites de compétence universelle. Un merveilleux arsenal juridique pour traquer le crime et empêcher l’impunité, même si les crimes sont commis en dehors de leurs territoires, et les victimes, des ressortissants d’autres Etats.

Des criminels, ou supposés comme tels, ont été condamnés. Mais l’on va vite se rendre compte à quel point c’est une justice à sens unique, ou encore au cas par cas, et que des pays européens se sont retrouvés à amender leurs propres lois ou geler certains disposions pour ne pas juger les crimes sionistes. Même la toute nouvelle CPI (Cour pénale internationale) n’arrive pas à trouver ses marques, tant le périmètre dans lequel elle évolue a été limité de manière drastique, car selon ses lois, ne sont jugés que les Etats membres. C’est ce qui permet nombre d’exemptions et autant de cas d’injustices. Que pourra alors cette honorable institution faite donc pour juger les plus faibles, si l’on en juge par certaines procédures ?

On sait depuis peu que le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, mène un « examen préliminaire » sur les allégations de crimes commis à Ghaza par le régime sioniste lors de son agression contre ce territoire palestinien, selon les propos de son bureau à La Haye. Moreno-Ocampo a reçu des « communications » sur ce sujet, du ministre palestinien de la Justice, Ali Kashan, et de quelque 200 personnes et ONG, a précisé le bureau du procureur. « Le bureau du procureur va examiner attentivement tout ce qui est lié à ce sujet, y compris les problèmes de compétence », expliquent ses services dans une note écrite. « Cet examen préliminaire ne signifie pas qu’une enquête sera ouverte », a ajouté le bureau du procureur.

Nous y voilà donc. Moreno-Ocampo a rencontré M. Kashan à La Haye le 22 janvier, et les « allégations de crimes commis à Ghaza » ont été évoquées, selon son bureau. La CPI est compétente pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides commis depuis 2002. Elle peut inculper un individu si les crimes ont été commis sur le territoire d’un Etat partie ou si cet individu est un ressortissant d’un Etat partie. Le régime sioniste n’est pas un Etat partie de la CPI. Le procureur peut néanmoins se pencher sur la situation à Ghaza si le Conseil de sécurité de l’ONU le charge d’y enquêter, ce qui semble hautement improbable, ou si le régime sioniste reconnaît temporairement la compétence de la cour, ce qui là aussi semble exclu.

Que reste-t-il donc aux Palestiniens, car même l’enquête ouverte par la justice espagnole contre un ex-ministre et des responsables militaires sionistes pour un bombardement meurtrier à Ghaza en 2002 pourrait être classée. Et en ce sens, la justice espagnole s’en trouverait soulagée, prenant prétexte du fait que l’ambassade sioniste à Madrid lui a remis très récemment un rapport faisant état d’une autre procédure pénale, menée en zone sioniste sur les mêmes faits, alors même que cet assassinat a été ordonné par les plus hautes instances politiques sionistes. Un subterfuge, et rien d’autre, car il n’y aura jamais de poursuite en zone sioniste pour de tels faits. Mais pour l’instant, le parquet espagnol est favorable à la poursuite de l’enquête car la haute instance pénale espagnole, l’Audience nationale, n’a pas encore pu vérifier officiellement l’existence d’une autre procédure, selon El Pais.

Le juge Fernando Andreu de l’Audience nationale avait jugé recevable, jeudi, une plainte du Centre palestinien pour les droits de l’homme, au sujet du bombardement qui, en juillet 2002, avait tué un dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh et 14 civils palestiniens, « en majorité des enfants et des bébés ». Environ 150 Palestiniens avaient également été blessés pendant cette attaque par l’explosion d’une bombe d’une tonne larguée par un F-16 sioniste à Ghaza, sur une maison du quartier Al Daraj. La plainte vise l’ex-ministre sioniste, Benjamin Ben-Eliezer, et six hauts responsables militaires, dont l’ex-chef d’état-major Moshe Yaalon. Cette enquête a provoqué la colère du régime sioniste. Le quotidien espagnol ABC affirme que suite à cette affaire, le gouvernement espagnol envisageait de limiter le principe de « justice universelle ». Une loi se trouverait donc amendée pour ne pas gêner le régime sioniste. C’est ce qu’on appelle se faire violence.

http://www.elwatan.com/La-justice-sans-voix

[ commentaires : et allez ! Encore une fois, les pays européens sont dans un camp où on a honte de les voir : celui de l’hypocrisie, de la lâcheté, du « deux poids, deux mesures » systématiques. Si on s’est doté de telles lois de compétence universelle, alors on les applique. Ou on n’en parle même pas ]

CCIPPP et T. Hocine (El Watan) - 4 février 2009

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article6962

********************

005

Ils paient pour le crime d’être Palestiniens : « Sur les 455 Palestiniens tués par les sionistes, au moins 175 n’étaient engagés dans aucune action hostile »

Les détenus

B’Tselem déclare qu’il y a actuellement 548 Palestiniens en détention administrative, et que 455 Palestiniens ont été tués en 2008 avant la guerre de Gaza.

42 Palestiniens sont détenus depuis plus de deux ans en ZS (zone sioniste) sans accusation et sans avoir été présentés à un juge, déclare le groupe israélien de surveillance des Droits de l’Homme B’Tselem dans son rapport annuel pour 2008.

Parmi ces hommes, 23 sont en détention administrative depuis plus de 2 ans et demie, et trois entre 3 et 4 ans et demie, et deux plus de 4 ans et demie consécutifs, révèle le rapport.

La grande majorité des détenus administratifs (372) ont été détenus sans accusation ni procès pendant au moins 2 périodes consécutives. Au moment de la publication, le rapport évalue le nombre total de Palestiniens détenus sans accusation dans des prisons sionistes à 548. Parmi eux, 6 ont moins de 18 ans.

Ce nombre est en baisse par rapport à 2007, où la même organisation avait recensé 813 détenus administratifs à la fin de l’année.

En 2008, pour la première fois, les sionistes ont placé deux femmes en détention administrative ; toutes deux ont vu leur période de détention prolongée.

Le nombre total d’otages Palestiniens dans les prisons sionistes, à fin décembre 2008, était de 7 904, selon B’Tselem.

Les morts

Le rapport annuel de B’Tselem recense 455 Palestiniens (dont 87 mineurs) tués par les forces coloniales avant le 27 décembre et le début de la guerre de Gaza, qui a tué 1 373 habitants de Gaza.

Parmi ceux qui ont été tués entre le 01 janvier 2008 et le 26 décembre 2008, au moins 175 ne prenaient part à aucune forme d’hostilité.

Selon le rapport, 18 civils sionistes ont été tués par les Palestiniens. Huit d’entre eux, dont quatre mineurs, ont été tués dans l’attaque d’un séminaire Juif à Jérusalem. Quatre civils sionistes ont été tués par des attaques de roquettes et des tirs de mortier. Les Palestiniens ont tué 10 membres des forces coloniales.

Restrictions sur les déplacements

Contrairement aux déclarations sionistes officielles, la liberté de mouvement des Palestiniens ne s’est pas améliorée de manière significative en 2008, déclare le rapport.

Il y a 63 checkpoints permanents avec du personnel militaire à l’intérieur de la Cisjordanie, dont 18 dans la ville de Hébron. En outre, l’armée restreint les déplacements des Palestiniens sur 430 kilomètres de routes, sur lesquelles les sionistes peuvent circuler librement.

Sur 137 kilomètres de ces routes, les déplacements des Palestiniens sont complètement interdits. Il y a 40 checkpoints qui servent de points de passage vers l’intérieur de la zone sioniste, bien que la plupart d’entre eux soient situés quelques kilomètres à l’intérieur de la Cisjordanie, et non sur la ligne de démarcation (Ligne Verte).

Le nombre d’obstacles physiques installés par le régime sioniste en Cisjordanie s’est en fait accru en 2008. Au cours des neuf premiers mois de 2008, le nombre moyen de ces obstacles était de 537, au lieu d’une moyenne mensuelle de 459 en 2007.

[ commentaires : ah, la super démocratie sioniste ! Comment ces actes ne constituent-ils pas des crimes contre l’humanité ? ]

Bethlehem – Ma’an - 05 / 02 / 2009 - 14:41

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=35541