Hier, au passage d’Eretz entre Israël et la Bande de Gaza : passage à exécution

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Ce fut d’abord la Zone de Gaza, ravagée, mutilée, couverte de cadavres et de blessés agonisants, privée du strict élémentaire à la survie, entièrement bouclée à toute aide humanitaire, théâtre de scènes abominables de massacre de familles entières.

Hier (27/01/2009), plus soft, mais tout aussi démentiel, ce fut l’interdiction à 17 diplomates européens, dont le Consul de France à Jérusalem, de revenir dans leur lieu habituel de résidence après avoir visité la Zone de Gaza et avoir contemplé l’étendue du désastre matériel et humain, l’armée israélienne interdisant tout simplement le retour de ces diplomates pourtant couverts par leur immunité diplomatique. Tension extrême, coups de feu de semonce etc.....Le pire a été évité de justesse et les diplomates, humiliés par de « jeunes troufions » arrogants et investis, chacun, d’un pouvoir démesuré, ont enfin été autorisés à passer.

Aujourd’hui (28/01/2009), ou dans les jours qui viennent, lequel des « candidats » aux prochaines élections israéliennes de mi-février, poussera sur le bouton du feu nucléaire afin de grignoter goulûment quelques voix de plus parmi une opinion qui, à une majorité écrasante et intoxiquée par une propagande dépassant tout ce que l’histoire a connu, approuve le raisonnement suivant lequel l’extermination physique de l’ennemi réel ou supposé constitue la seule ligne politique possible ?

Dans son discours inaugural, le Président Obama, par une trés courte phrase, a exprimé sa volonté de tenter de remettre de l’ordre dans la répartition de l’arme nucléaire ; espérons que sa volonté ne sera pas court-circuitée par une décision démentielle de celle où de ceux qui, à la place du cerveau ont un compteur de bulletins de vote dont les plombs en surchauffe commencent à fondre de façon dramatiquement dangereuse.

Dimona : vous connaissez ? c’est probablement là que se trouve le noeud gordien d’une négociation que, espérons le, Obama, à l’exemple d’Alexandre le Grand, saura trancher vite et sans bavure avant qu’il ne soit trop tard.

Michel Flament, Coordinateur