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Bilan du jour : 11 600 otages dans les géôles d’un Etat terroriste !

Prise d’otages

Lundi, 20 octobre 2008

lundi 20 octobre 2008

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Dans les prisons de l’occupation : 11 600 otages palestiniens dont 350 enfants !

Le ministère palestinien des captifs et des libérés vient de publier un rapport donnant un compte précis et exhaustif des Palestiniens enfermés dans les prisons de l’occupation. Le ministère explique que les autorités d’occupation continuent leur politique d’arrestation inconsidérée pratiquée contre le peuple palestinien.

Les sionistes ont libéré 720 captifs palestiniens pour faire la preuve de leurs intentions humanitaires, depuis le mois d’octobre de l’an dernier. Cependant, dans la même période, ils ont enlevé plus de 5200 citoyens palestiniens : 900 de la bande de Gaza, 350 de la ville d’Al-Quds, et le reste de la Cisjordanie. Parmi les personnes interpellées, il y a plus de 500 adolescents dont l’âge ne dépasse les 18 ans. Il y a 35 femmes et des dizaines de malades et de personnes âgées.

11600 CAPTIFS

Riyad Al-Ashqar, directeur du bureau d’informations du ministère, déclare que 11 600 Palestiniens sont entassés dans 28 prisons et centres de détention. Ils vivent dans des conditions très difficiles. Et l’administration pénitentiaire ne laisse passer aucune occasion pour bafouer leurs droits t pour s’efforcer de briser leur volonté. Récemment, des décisions ont été prises remplaçant la visite des familles par un contact par vidéoconférence. On veut également imposer aux captifs une tenue uniforme de couleur orange.

Les arrestations administratives, pratiquée sans chef d’accusation et sans jugement, vont bon train. Ces arrestations peuvent se répéter indéfiniment. Celle du captif Khaled Al-Ka’bi, du camp de Balatta, a été renouvelée onze fois. Il y a maintenant plus de 1 100 détenus dans cette situation.

340 Palestiniens sont enfermés dans les prisons de l’occupation d’avant l’accord d’Oslo. 290 sont en prison depuis plus de 15 ans. 11 captifs sont là depuis plus d’un quart de siècle. Naïl Al-Barghouthi et Fakhri Al-Bargouthi sont dans les prisons sionistes depuis plus de trente ans.

DECISIONS CRIMINELLES

Al-Ashqar souligne que l’occupation retient plus 350 enfants de moins de 18 ans. En fait, depuis l’Intifada d’Al-Aqsa, 7 500 enfants palestiniens ont été arrêtés. Au moins dix enfants sont enfermés sans aucun chef d’accusation. Des dizaines d’enfants détenus souffrent de toutes sortes de maladies. L’administration pénitentiaire pratique à leur égard une politique de négligence médicale. Parmi ces enfants, il y en a une quarantaine dont l’âge ne dépasse pas 15 ans. Le garçon Mohammed Al-Khawaja a à peine 11 ans. La plupart des enfants se trouvent enfermés dans la prison de Talmoud-Hécharoun.

Parmi les enfants prisonniers se trouve le plus jeune prisonnier du monde. En fait, le nourrisson Yousser Al-Zaq n’a que dix mois. Il vit avec sa mère Fatima dans les prisons sionistes. Comme tous les autres enfants, il vit dans des conditions très difficiles. Les enfants se couchent par terre. Il leur manque des vêtements, de l’hygiène. 80 enfants malades attendent toujours le soin nécessaire qui tarde à venir.

LES FEMMES

Depuis le début de cette année 2008, 30 nouvelles Palestiniennes ont été arrêtées. Ces nouvelles arrestations portent le nombre de Palestiniennes enfermées dans les prisons israéliennes à 90 femmes et filles. En effet, ce nombre comporte 6 filles dont l’âge ne dépasse les 18 ans.

Ces femmes sont punies pour des raisons futiles. Leurs cellules sont investies même les nuits. La nourriture est mauvaise. Les maladies de la peau rongent tout le monde. Les malades sont négligées.

DEPUTES ET MINISTRES

Les autorités d’occupation enferment encore 41 députés du Conseil Législatif Palestinien dont Aziz Duwik, son président. L’administration pénitentiaire ne laisse passer une occasion pour les humilier. Leurs durées de détention sont prolongées, toujours sans chef d’accusation, ni jugement. C’est une agression pure et simple contre les établissements légaux palestiniens, contre les droits de l’homme, contre l’immunité des députés et des ministres.

La négligence médicale pratiquée contre tous les captifs palestiniens est davantage pratiquée contre les députés. Pourtant, ils sont souvent avancés en âge. Plusieurs d’entre eux souffrent de différentes maladies, à l’instar du député Azzam Salhab qui perd souvent connaissance à cause de son hypertension. Une fois, il est tombé et s’est blessé au genou. Il a besoin d’une opération chirurgicale, refusée par la direction de la prison.

NEGLIGENCE

Le nombre de captifs palestiniens malades ne cesse de croître. Il a désormais atteint les 1 400 malades. Et cette politique de négligence médicale continue à les tuer. 15 malades de cancer ne reçoivent d’autres médicaments que ce fameux cachet d’Akamol.

500 malades ont besoin d’une opération chirurgicale urgente. Et 17 malades deviennent handicapés, ne pouvant se déplacer qu’avec un fauteuil roulant ou des béquilles ; des handicaps causés par ce soin qui tarde à arriver. Des dizaines de captifs risquent de perdre la vue, pour la même raison.

48 captifs avaient trouvé la mort par cette politique de négligence médicale. Le dernier est le martyr Fadl Chahin, de la bande de Gaza. Des dizaines d’autres sont menacés de mort par la même occasion.
Nombreux sont les captifs palestiniens qui perdent la vie dans les prisons sionistes. Depuis 1967, 195 captifs y sont morts. Ce nombre risque d’augmenter, vu les conditions dans lesquelles vivent les captifs palestiniens en général, les malades en particulier.

Enfin, le ministre palestinien des captifs et des libérés exhorte la communauté internationale et les Arabes à être aux côtés de nos captifs, à mettre la pression sur l’occupation afin de stopper sa campagne d’agression menée conte eux. Leur situation s’est dégradée, revenant à celle des années quatre-vingts où les plus affreux crimes avaient été pratiqués envers les captifs palestiniens.

Gaza – CPI - 19/10/2008 - 20:35

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7QnemPxT6VyG%2fpWFFQ3jsd7wh6AIe%2fSQOoDvRXY%2bSEUV774Z66lkeuhhg5WimzLxvZUtP3OlBTINvlaxVsH%2bUXCELiF2uaDSajrMza%2f8lyxk%3d

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Les autorités coloniales ont refusé de libérer un prisonnier après la fin de sa peine

Les autorités d’occupation ont refusé dimanche de libérer le prisonnier Subhi Yousef al-Faqih, 23 ans, après la fin de sa peine de 15 mois.
 
Les parents du prisonniers ont été surpris par la décision de l’occupation de reporter la libération de leurs fils. Ils l’attendaient depuis dimanche matin à un des check-points où arrivent « normalement » les prisonniers libérés. Leur fils avait été informé de la date de sa sortie il y a trois jours, et il l’avait communiquée à ses parents.

La famille lance un appel aux organisations pour les droits de l’homme, afin que le prisonnier soit libéré.

Subhi avait été arrêté en août 2006 au poste de contrôle al-Container au sud de Bethléem, alors qu’il rentrait de l’Université de Jérusalem.

[ commentaires : après avoir fait perdre 15 mois de sa vie à un jeune homme coupable du crime d’être né dans son pays, ils trouvent encore le moyen de ne même pas respecter leur propre législation. ]

PNN – Hébron - 20.10.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2592&Itemid=1