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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Samedi, 13 septembre 2008

samedi 13 septembre 2008

Numéro : 654

nombre d’entrées : 6

65404

Le village d’Al-Ma’asara proteste contre le mur et les produits israéliens. Les troupes tentent de percuter le photographe d’IMEMC avec une jeep

Sous le slogan « Boycott des produits israéliens », le Comité populaire contre le mur et les colonies du village d’Al-Ma’asara, près de Bethlehem, a organisé une manifestation vendredi, à laquelle de nombreux villageois, internationaux et israéliens ont participé.

Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant au boycott des produits sionistes. Ils ont également déclaré le village « sans produits sionistes ». Pendant l’action, les manifestants ont jeté et détruit des produits sionistes dans les rues en signe de refus. (photo Rami Rishmawi)

A la fin de la manifestation, les troupes coloniales se sont saisies de deux manifestants sans donner de raison. Il s’agit de Mazen al-Azza et du docteur Mohammad Odeh, de la Palestinian Medical Relief Society.

Les témoins ont également rapporté que les troupes ont harcelé Al-Azza et Odeh, les ont laissés attendre au soleil pendant près de deux heures et ont confisqué leurs cartes d’identité.

Les manifestants ont refusé de quitter les lieux avant que les troupes ne relâchent les détenus et rendent leurs cartes d’identité.

Les soldats ont essayé de percuter le photographe d’IMEMC, Rami Rishmawi et d’autres manifestants avec une jeep.

Al-Azza a déclaré à IMEMC que la manifestation faisait partie d’une campagne visant à encourager les Palestiniens à boycotter les produits sionistes, de manière que nos villes et villages soient débarrassés de produits sionistes.

La protestation fait également partie de la campagne contre le mur qui vole la terre des Palestiniens et tue leur vie, a déclaré Al-Azza.

Source : IMEMC  Traduction : MR pour ISM

ISM et IMEMC - Bethlehem - 12-09-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9896&type=temoignage≤sujet=Boycott

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65405

La marine sioniste aux pêcheurs de Gaza : « Quand les internationaux seront partis, vous allez tous payer »

A toute vitesse, une canonnière sioniste percute un bateau de pêche Palestinien. La canonnière enfonce la partie supérieure de la coque, passe par dessus le haut du bateau de pêche et retombe de l’autre côté.

Le bateau de pêche a subi d’énormes dégâts. La coque a été salement endommagée, en fait le pont tout entier, tout l’équipement qui se trouvait dessus, ainsi que l’auvent qui couvrait le pont.

Exceptionnellement, il se trouve que tout l’équipage était dans la cabine, à l’avant. S’ils avaient été sur le pont, ils n’avaient que peu de chance de survivre.

Par mégaphone, l’équipage de la canonnière a alors lancé une menace : « Quand les internationaux quitteront Gaza, vous paierez ».

Récemment, les observateurs pour les droits de l’homme d’ISM et du Mouvement Free Gaza ont accompagné les pêcheurs gazaouis pendant leur travail.

Ils sont constamment harcelés, menacés et attaqués par les sionistes qui, en violation flagrante de la loi internationale et des lois maritimes, tentent d’imposer une zone interdite de 6 miles marins au large de la côte de Gaza par la force létale. Accessoirement, précisons que cette attaque a eu lieu à l’intérieur de la zone soi-disant « autorisée ».

L’ISM considère le projet d’accompagner les pêcheurs comme un engagement à long terme. Certains des observateurs des droits de l’homme entreprenant actuellement ce travail sont des volontaires à long terme, qui resteront à Gaza pendant quelques temps.

Davantage de volontaires à long terme sont espérés pour renforcer leur nombre dans les prochaines semaines.

Voir les autres photos du bateau de pêche de retour dans le port de Gaza.

Source : Palsolidarity  Traduction : MR pour ISM

[ commentaires : la langue française de bonne tenue ne comporte pas les mots qui permettent de qualifier ces gens. Le langage maritime, si. ]

ISM - Gaza - 11-09-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9888&type=temoignage≤sujet=Blocus

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65406

Où est la rage ?

Le professeur Hasan Afif El-Hasa, né à Naplouse, est analyste politique.

Où est la rage ? Où est l’esprit chevaleresque arabe (nakhwa) ? Où est la passion islamique (rahmah) ? Où sont les organisations arabes pour les droits de l’homme ? Où sont Abu Mazin et les autres dirigeants palestiniens ? L’Agence de l’ONU pour les Réfugiés dit qu’il y a environ 2.500 Palestiniens, pour la plupart des veuves et des orphelins, victimes de la violence en Irak, qui croupissent depuis deux ans sous des tentes de toile dans le désert irakien, à la frontière de la Syrie. Ces réfugiés manquent des services de base ou de structures médicales, et la température excède 50° en été, et descend au-dessous de 0° en hiver.

La Syrie et la Jordanie ont accepté plus de deux millions de réfugiés d’Irak, mais elles ont refusé l’entrée aux réfugiés palestiniens qui essayaient d’échapper aux attaques et aux persécutions en Irak. Il n’y a pas de place pour ces Palestiniens infiniment vulnérables dans les pays arabes qui s’étendent de l’Océan Atlantique à l’ouest, aux côtes septentrionales de la Méditerranée jusqu’aux frontières de la Perse à l’est, et la Péninsule arabe.

Que se passerait-il si ces réfugiés étaient juifs, ou français ou japonais ?

Les Arabes ont développé une théorie selon laquelle la seule façon pour que les réfugiés palestiniens puissent rentrer chez eux est qu’ils soient maintenus pauvres, sans travail, illettrés et malades. Il n’est jamais venu à l’esprit des faiseurs de politique arabes que ce sont les Palestiniens qui ont échappé aux pièges de la pauvreté et de la misère et ont investi dans leur propre potentiel économique et éducatif personnel, maintenu vivante la cause palestinienne et défendu les causes des Arabes qui les avaient trahis. Il n’est jamais venu à l’idée des faiseurs de politique arabes que les sionistes ont utilisé toutes leurs ressources humaines et matérielles pour dessiner les politiques des puissances occidentales et triompher de tous les alliés Arabes.

Les intellectuels sionistes ont influencé l’opinion publique occidentale jusqu’à lui faire accepter l’idée que coloniser la Palestine avec des Juifs était moralement une bonne solution au problème juif. Aujourd’hui, les intellectuels palestiniens et autres arabes partageant les mêmes analyses doivent s’acharner à pour contredire les affirmations mêmes des premiers sionistes, dont Herzl, le poète hébreu Chaim Bialik et l’écrivain Joseph Berditchewski, pour ne citer qu’eux, selon lesquelles personne ne vivait en Palestine. Maintenir les réfugiés palestiniens dans la pauvreté et la maladie est une politique mal avisée, et contreproductive d’une perspective humanitaire et politique.

Dans tous les pays arabes, les réfugiés palestiniens sont officiellement traités comme des non personnes et stigmatisés par la population. Même les dirigeants palestiniens semblent ne pas se préoccuper des réfugiés. Entre temps, le peuple arabe a appris à tolérer les violations des droits de l’homme et les tortures qui leur sont infligées en tolérant la souffrance de leurs voisins vulnérables, les réfugiés palestiniens.

Après la première guerre arabo-israélienne et la création d’Israël, Gaza a été régie par l’Egypte et la Cisjordanie annexée à la Trans-Jordanie. Le gouvernement égyptien a eu des projets économiques dynamiques pour l’Egypte, en particulier après 1952, mais il n’a jamais fait aucun projet pour les Palestiniens sous sa domination à Gaza.

La seule chose qu’il a eue pour eux, ce fut la rhétorique de recouvrer la Palestine par la force. Il n’a fait aucun effort, pendant sa gestion, pour améliorer les conditions économiques des réfugiés palestiniens et des habitants de Gaza. Ils n’avaient aucune opportunité de travail à Gaza et ils ne pouvaient pas travailler en Egypte à cause de ses lois discriminatoires. Gaza avait la deuxième concentration la plus importante de Palestiniens, après la Cisjordanie, mais l’Egypte ne leur a permis de développer aucune institution politique ou économique. Les réfugiés palestiniens vivaient dans l’incertitude sous la règle militaire égyptienne dans des camps surpeuplés, comme des mendiants dépendant des dons des Nations Unies. L’Egypte a négligé d’élargir la révolution sociale et économique arabe pour aider ses administrés arabes les plus vulnérables, les réfugiés palestiniens.

Feu l’ancien Premier Ministre libanais Hariri a été cité par le International Herald Tribune en Décembre 1998 : « Les réfugiés palestiniens ne recevront jamais de droits civiques ou économiques, ni même de permis de travail [au Liban] ». Au Liban, les réfugiés palestiniens ne sont pas autorisés à s’inscrire dans les lycées publics, et c’est pourquoi ils ne peuvent pas entrer à l’Université. Selon une étude non publiée de l’Institute for Applied Science (FAFO) à Oslo, l’analphabétisme parmi les réfugiés palestiniens adultes au Liban dépasse 20%, 40% abandonne l’école à l’âge de 11 ans et le chômage dépasse 65%.

Après avoir perdu leurs maisons et trouvé refuge dans les nouveaux lieux disponibles, les réfugiés palestiniens sont tombés sous la dépendance de l’UNWRA pour leurs besoins et services fondamentaux, et pour quelques emplois. L’UNRWA est une organisation humanitaire et ne fournit ni protection ni autres garanties politiques.

Les peuples d’Islande et de Suède ont de plus grands cœurs et plus de compassion pour les réfugiés palestiniens que leurs frères arabes et musulmans. Trente femmes et enfants palestiniens vivant dans les camps de la frontière irako-syrienne « doivent partir pour s’installer en Islande » et « la Suède accepte d’en prendre 155 », selon les informations. La communauté palestinienne d’Irak, qui comprenait plus de 30 000 personnes avant que les USA ait apporté la démocratie (lire l’anarchie) en Irak a été réduite à quelques milliers vivant sous de fausses identités pour échapper aux persécutions des Irakiens et rester en vie.

Il est triste de constater que les réfugiés aient été traités comme des inférieurs, d’un point de vue social, et discriminés par leurs gouvernements et communautés d’accueil. Il en est résulté des frontières et de l’animosité entre réfugiés et non réfugiés. Le manque de compassion envers les faibles et les pauvres parmi les Arabes, et une conduite inhumaine et grossière, sont-ils devenus le label des régimes et des peuples arabes ? La réponse est un oui net, et nous avons des exemples pour le prouver !

Les Arabes ont copié et reproduit le comportement inhumain des colonialistes. Les états arabes ont coopéré avec le régime sioniste en perpétrant des crimes qui sont considérés comme un génocide contre les Palestiniens à Gaza. Les états arabes soutiennent le blocus paralysant de la Bande, où de nombreux Gazaouis meurent chaque jour par manque de médicaments et de nourriture. Quelle ironie que les seules personnes à avoir défié le blocus aient été des activistes occidentaux et juifs, arrivant dans la Bande de Gaza depuis Chypre par bateaux.

En 1982, Ariel Sharon, l’ex commandant militaire sioniste impitoyable, fut responsable de l’un des crimes de guerre les plus choquants contre les réfugiés palestiniens au Liban. Mais ce sont des unités phalangistes libanaises arabes qui ont commis le massacre où des milliers de réfugiés palestiniens, dont des femmes et des enfants, furent massacrés dans les camps de Sabra, Shatila, Tel al-Za’atar et Dbayyeh.

Les Arabes perdent leur âme et leur conscience lorsqu’ils acceptent que des veuves et des enfants innocents soient torturés dans le désert, juste parce qu’ils sont des réfugiés palestiniens. Pas étonnant que les systèmes judiciaires du monde arabe aient été universellement assimilés à la torture et aux violations des droits de l’homme. La menace la plus terrifiante pour un prisonnier en garde à vue aux USA, même dans l’infâme base américaine de Guantanamo, est d’être renvoyé dans un pays arabe pour y être interrogé.

Il y a juste une semaine, Abu Mazin a assuré aux réfugiés palestiniens au Liban qu’ils seraient « parmi ceux qui reviendraient sur leur sol [en zone sioniste] », une rhétorique qu’ils entendent depuis soixante ans. Il a aussi exprimé sa satisfaction de leurs conditions de vie au Liban, même avec « quatre-vingt quinze sortes de boulot interdits aux Palestiniens par la loi ».

Abu Mazin et tous les dirigeants arabes n’ont aucune crédibilité lorsqu’ils parlent de la Palestine tant que des orphelins et des veuves croupiront dans le désert irakien, et que les enfants de Gaza iront se coucher le ventre vide et qu’ils ne pourront pas regarder vers l’avenir.

Source : The Palestine Chronicle  Traduction : MR pour ISM

ISM et Hasan Afif El-Hasan - Moyen Orient - 12-09-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=9894&type=analyse≤sujet=R%E9fugi%E9s

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65407

Le bureau d’Olmert dément que le régime sioniste ait accepté de restituer Jérusalem Est aux Palestiniens

Les services du premier ministre Olmert ont fait état de leur mécontentement à la suite des déclarations du consul général des Etats-Unis Jacob Walles, qui a déclaré que le régime sioniste avait accepté de se retirer de Jérusalem Est au cours des pourparlers de paix actuels. Les officiels sionistes à Jérusalem et les officiels étasuniens à Washington ont déclaré que le problème de Jérusalem n’était pas en cours de négociation.

Walles a déclaré que le régime sioniste avait accepté de se retirer de Jérusalem Est et de le remettre aux Palestiniens au cours des pourparlers de paix actuels. Les officiels sionistes ont été irrités par ces déclarations et ont déclaré à leur tour qu’ils étaient stupéfaits par les remarques de Walles, et cela d’autant plus que les parties ont décidé de ne faire aucune déclaration publique sur le sujet.

Les déclarations de Walles ont eu lieu au cours d’une interview accordée au quotidien Arabe Al Ayyam. Cet interview a été réalisée au cours de la dernière visite de la secrétaire d’état Rice au Proche Orient.

Rice a déclaré que les discussions entre le régime sioniste et la Palestine se déroulent sur la base d’un retrait sioniste de tous les territoires Palestiniens conquis en 1967, y compris Jérusalem Est.

Walles a déclaré qu’à la fois lé partie sioniste et les Palestiniens avaient approuvé cette déclaration et qu’il avaient accepté de faire quelques rectifications de frontière qui seraient acceptées par les deux parties.
L’officiel étasunien a également critiqué le régime sioniste pour l’intensification des activités illégales d’implantations en Cisjordanie occupée et souligné que, depuis la réunion d’Annapolis de novembre 2007 , le régime sioniste avait augment de manière significative la construction d’implantations et l’installation d’avant postes d’implantations illégaux.
Il a ajouté que ces actions violaient clairement les engagements sionistes au Plan de Paix de la Feuille de Route.
Walles a également déclaré que les Etats-Unis attendaient du régime sioniste qu’il allège les restrictions imposées aux Palestiniens dans les territoires occupés , et il a ajouté que l’allègement de ces restrictions ne pourrait que bénéficier à l’économie Palestinienne et qu’elle était dans l’intérêt de la partie sioniste.
Cependant, les services du premier ministre sioniste Olmert, aussi bien que la Maison Blanche à Washington, ont publié une déclaration qui vident de toute portée les déclarations de Walles pour ce qui est de Jérusalem Est.
Ils ont déclaré qu’il n’y a pas actuellement de discussions sur le problème de Jérusalem, et que le bureau d’Olmert avait proposé de constituer un forum séparé pour discuter de ce problème, de façon à l’inclure dans un futur accord de paix. A la fois le régime sioniste et Washington ont ajouté que ce forum serait séparé des discussions de paix actuelles.
Ils ont encore déclaré que le cas de Jérusalem serait résolu au cours de futures négociations et non au cours des négociations actuelles.
Cependant, aussi bien les Etats-Unis que le régime sioniste ont déclaré que l’accord entre le régime sioniste,les Palestiniens, et les Etats Unis est que les discussions de paix ne devraient pas être rendues publiques car cela pourrait porter tort aux négociations en cours.
Le département d’état étasunien a publié un communiqué qui contredit les déclarations de Walles, et selon lequel un officiel étasunien de haut rang qui a participé aux discussions a démenti que les négociateurs sionistes aient donné leur accord pour tenir des discussions su Jérusalem.

[ commentaires : oh qu’il est intéressant cet article ! Soulignons d’abord qu’un consul général, à la différence d’un « consul pas général », est un diplomate de haut rang. Vous imaginez aisément que, pour un poste aussi peu sensible que Jérusalem, on recrute le titulaire par petites annonces, et qu’on est bien content de prendre le premier venu sans se préoccuper de savoir s’il maîtrise bien la langue, le fonctionnement de son administration, ou s’il a une pratique diplomatique... Quand même, les Etats Unis ont des tendance impérialistes que nos dénonçons sans mollesse, mais nous n’avons jamais pensé qu’ils étaient idiots !
Observez encore que ces déclarations de Walles ont été faites alors que Rice était présente dans la région, et qu’elles ne font que confirmer et détailler la déclaration de Rice, citée dans cet article selon laquelle « les discussions entre le régime sioniste et la Palestine se déroulent sur la base d’un retrait sioniste de tous les territoires Palestiniens conquis en 1967, y compris Jérusalem Est. » Bon, alors il y en a qui sont ou bien des menteurs, ou bien des imbéciles.
Observez encore que, pour ce qui est de la discrétion, nous avons eu droit à un article de Barak dans Ha’aretz, qui au vocabulaire près, dit exactement la même chose, en tous cas pour Jérusalem, et encore il y quelques jours, à un papier de Pérès disant que pour les frontières, on était à moins de 5% d’un accord. Bon, je sais bien que Barak et Pérès sont des gens qui ne pèsent pas grand chose au niveau de la direction sioniste...
Encore un détail. Ceux qui, aux Etats-Unis, se sont empressés de démentir, ce ne sont pas les gens de Foggy Bottom (le département d’état), mais ceux de la Maison Blanche. Il faudrait avoir l’esprit bien mal tourné pour faire un rapprochement avec la proximité d’échéances électorales aux Etats Unis, ou pour imaginer que Rice, qui se souvient peut-être qu’il y a une limite à la quantité de couleuvres, et qui n’est pas candidate, songe qu’elle n’a pas envie de succéder à Colin Powell dans le rôle humiliant de Dandin.
Je pourrais encore souligner que j’ai souligné il y a déjà des années que, si on est sérieux, il ne faut entreprendre de discussions sur des rectifications de frontières qu’après avoir conclu un accord, et surtout pas avant, que l’idée de remettre à plus tard les discussions sur Jérusalem Est revient à remettre aux calendes grecques un quelconque accord, qui est donc assuré de ne pas voir le jour, et beaucoup de choses encore ! ]

Saed Bannoura - IMEMC News – Vendredi 12 septembre 2008 – 04 : 27

http://www.imemc.org/article/56938

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65408

Le soldat qui avait retenu sur un barrage une femme en train d’accoucher, en causant la perte du nouveau né, n’est condamné qu’à 14 jours de prison

Les sources ont ajouté que le soldat a été également relevé de son grade en qualité de commandant de compagnie de l’armée sioniste

L’armée sioniste a déclaré que la femme et son mari se dirigeaient à tout allure vers un hôpital local à Naplouse lorsqu’ils ont été arrêtés par un barrage militaire et ont été empêchés de traverser bien que le travail d’accouchement ait commencé.

La femme, Nahil, du village de Kafr Kharsa au sud de Naplouse, est arrivée avec son mari au niveau du barrage militaire de l’occupation alors qu’ils étaient en chemin pour l’hôpital, maisles soldats les ont arrêtés, déclarant « qu’ils n’étaient pas en possession des papiers nécessaires pour traverser le barrage ».

Le couple est resté bloqué au niveau du barrage et, environ 50 minutes plus tard, lorsqu’une ambulance Palestinienne est arrivée sur les lieux,les infirmiers n’ont pu que constater la mort de l’enfant.

Le mari a déclaré que lorsque son épouse et lui-même ont constaté qu’elle devait rejoindre un hôpital le plus vite possible, ils ont décidé de ne aps attendre l’arrivée d’une ambulance et ont utilisé la voiture d’un parent pour la conduire à l’hôpital.
La voiture a l’autorisation du prétendu « Bureau de l’Administration Civile » de se déplacer entre le village et la vallée du Jourdain, mais l’amrée n’a pas tenu compte de cette autorisation et a décidé de forcer le couple à attendre.

[ commentaire : 15 jours , et peut-être pas la plus dure peut-être, pour la mort d’un nouveau-né. C’est déjà un progrès. Il y a quelques années, un colon avait été condamné, pour avoir abattu à coups de pistolet un gamin Palestinien, à une demi heure d’arrêts...]

Saed Bannoura - IMEMC News – Vendredi 12 septembre 2008 – 02 : 41

http://www.imemc.org/article/56937

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65409

Des colons sionistes brulent des champs des oliviers à Asira

Des témoins oculaires ont déclaré que les dizaines des colons sionistes ont attaqué, mercredi 10/09/08 au soir, le village d’Asira au sud de la ville de Naplouse en Cisjordanie et ont brulé une maison et plusieurs champs d’oliviers.
Ils ont ajouté que les colons sionistes armés ont attaqué le village sans raison précise en proférant des cris, des menaces et des slogans racistes contre les Palestiniens.

Ramallah – CPI - 11/09/2008 - 12:20

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7opuNaqjfe5Y1t%2fe%2fIzoZ1BcMSm9a%2bNYu7HvciQl3TJtsY1Izk7zR5tJBG5AV0re04uJ45zSn17ZOBYeq%2bv99Vj4gWjmqQuVzQ0DSP2jmULA%3d