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Chronique de l’occupation

Jeudi, 24 juillet 2008

jeudi 24 juillet 2008

Numéro : 607

nombre d’entrées : 7

Envoyé le 23/07/08

60703

Palestine : Entretien avec Pierre Barbancey

En vue du débat du dimanche 6 juillet à la Fête du Château de Nice, « 60 ans sans Etat. Palestine : la paix par le droit », voici l’interview de Pierre Barbancey, grand reporter à l’Humanité. Etaient présents à ses côtés Sonia El Quadi, pharmacienne à l’Hopital d’Hébron, ainsi que Safwan Qassem, président de l’AFPS 06.

Shyankar : Le titre du débat est : « 60 ans sans État. Palestine : la paix par le droit ». Quelle est, à votre avis, la meilleure solution : deux états ou un état bi-national comme nous en entendons de plus en plus parler ?

Pierre Barbancey : Je m’appuies sur ce que demande le peuple palestinien. Les représentants de l’Organisation de Libération de la Palestine (l’OLP) et le peuple palestinien demandent deux états. On ne peut pas dire que dans l’avenir il n’y aura pas de possibilités de voir un état avec deux peuples, mais je crois qu’aujourd’hui les relations sont telles et le contentieux est tellement énorme depuis 60 ans qu’on peut, de manière utopique, se dire qu’il y aura un état pour deux peuples. Mais je crois que la réalité politique et le bon sens politique veulent que ce soit deux états pour deux peuples. Bien évidemment j’entends dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est comme capitale, et avec la prise en compte du droit au retour des réfugiés palestiniens ; c’est à dire prendre en compte la feuille de résolution de l’ONU.

S. : Palestine ou l’apartheid : adhérez-vous avec la thèse de Marwan Bishara et, dans une moindre mesure, avec celle de Jimmy Carter ?

P. B. : Il faut toujours faire attention avec l’utilisation des mots, comme génocide ou apartheid. Je ne suis pas pour utiliser le mot génocide mais plutôt celui d’épuration ethnique.

S. : Comme l’entend Illan Pappé dans son dernier ouvrage ?

P. B. : Illan Pappé en parle surtout de manière historique, en particulier sur ce qui s’est passé en 1947 et 1948. Cela montre et prouve effectivement une réalité.

Pour en revenir au terme d’apartheid, la construction du mur en Cisjordanie, que les Palestiniens appellent d’ailleurs le mur de l’apartheid, procède à une espèce de nettoyage ethnique dans les territoires palestiniens. Ils sont obligés de quitter ces zones là, autant leurs habitations que les champs qu’ils cultivaient. Alors je pense que oui, d’une certaine manière, on peut en arriver à dire qu’il y a une sorte d’apartheid qui est en train de se développer, d’abord vis-à-vis des Palestiniens, mais aussi des « Arabes-israéliens » qui n’ont pas totalement les même droits que les autres habitants de la zone sioniste.

S. : Parlons maintenant d’Annapolis. Enterré avant même d’être signé, enterré depuis l’opération « Hiver chaud », ou pas totalement ?

P. B. : J’étais envoyé spécial de l’Humanité à Annapolis quand il y a eu cette conférence. J’étais très sceptique au départ, mais en même temps le scepticisme ne veut pas dire qu’il ne faut pas accompagner, qu’on ne peut être que des jusqu’au-boutistes. Il ne faut pas oublier que la population palestinienne souffre depuis 60 ans, et que c’est d’abord à elle qu’il faut penser sur les « pas en avant » qui sont possibles. Alors quand les Palestiniens disent « il faut y aller », il faut tenter quelque chose. Je pense vraiment qu’il faut les suivre et tenter.

Avec ce qu’il s’est passé avant Annapolis c’est vrai que l’on peut avoir quelques doutes. De même qu’avec ce qu’il s’est passé pendant.
Je parlais avec Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères, qui me disait : « Vous ne comprenez pas, c’est un moment historique ». Grand moment historique ? Est-ce que « Israël » a lancé le désengagement derrière les frontières historiques ? Ce n’est malheureusement pas le cas. Et puis, surtout, le problème c’est qu’on voit bien l’attitude américaine, de G. W. Bush en particulier, qui a voulu arranger l’ensemble des choses alors même qu’il existait déjà la feuille de route lancée par le Quartet. Ce qui se passe c’est que Bush a annoncé qu’Annapolis se passait sous supervision américaine. Hors je crois que c’est bien là le problème, c’est là où le bât blesse. Depuis des années et des années on a laissé autour de la table les Palestiniens, les « Israéliens » et les Américains. Au bout du compte, les Palestiniens se sont retrouvés tout seuls face à deux interlocuteurs. C’est bien ça qu’il faut aujourd’hui rompre.

S. : Encore un espoir dans ce cas ?

P. B. : Je crois que quand on se bat il ne faut jamais perdre l’espoir, les choses peuvent toujours avancer. Je crois qu’il faut retrouver l’unité du mouvement palestinien. Historiquement, les Palestiniens ne se sont jamais retrouvés dans une telle situation, c’est à dire avec une division géographique et en même temps une division politique. C’est une situation très grave qui ne fait que servir les intérêts de l’occupant et qui ne permet pas aux Palestiniens de s’exprimer totalement. Je crois aussi, que l’Union européenne, la France en particulier et les peuples en Europe se bougent beaucoup plus pour faire entendre la voix de la raison. Cette voix de la raison ce sont les résolutions des nations-unies. Ils ont fait en sorte que le Kosovo soit indépendant aujourd’hui, c’est donc des choses qui sont possibles. Ces actions politiques sont possibles et n’ont jamais lieu quand il s’agit des Palestiniens. Quand on en voit certains qui s’activent, de manière à mon avis très politicienne, comme Robert Ménard par exemple ; j’aimerais qu’il en fasse tout autant pour les Palestiniens et évidemment il ne le fait jamais.

Mais encore une fois, je crois que des avancées sont possibles. On voit aujourd’hui qu’il y a une volonté politique claire d’isoler l’Iran. Pour ce faire, ils sont décidés à calmer un certain nombre de conflit potentiels ou de foyers de tensions dans la région : on peut parler du Liban, on peut parler de la Syrie ; mais sans jamais résoudre totalement le problème palestinien.

S. : La trêve, un nouveau coup d’épée dans l’eau ?

P. B. : Il faut être clair sur ce point. Rien n’est gagné, rien n’est joué d’avance. Il faut prendre la trêve pour ce qu’elle est : un ballon d’oxygène pour les 1 500 000 Palestiniens qui sont coincés dans la bande de Gaza et qui doivent survivre au blocus. Il faut espérer que dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent, le blocus se lève. Que ce soit totalement on ne peut pas l’espérer mais au moins partiellement pour qu’ils puissent enfin vivre un petit peu mieux et sans avoir constamment des incursions sionistes. Évidemment là où c’est compliqué c’est que cette trêve se passe avec le Hamas, ce qui redonne un sursaut politique au Hamas face à Mahmoud Abbas qui est incapable d’avoir une trêve de ce type là en Cisjordanie.

Il y a des questions politiques qui se posent et encore une fois, rien n’est complètement contradictoire. Les contradictions peuvent être utilisés pour avancer. Cette trêve est bénéfique pour les Palestiniens qui sont à Gaza et je crois que ça c’est à prendre en compte. Malheureusement « Israël » a déjà prévenu qu’il préparait quand même une opération de grande envergure. C’est bien là le problème...
Évidemment il y a aussi l’histoire du soldat Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis quasiment 2 ans : les israéliens veulent le faire libérer parce qu’ils en ont besoin d’un point de vue politique, à un moment où le premier ministre Ehoud Olmert, est affaibli par des affaires de corruptions. Le paradoxe aujourd’hui est que pour qu’il y ait une survie politique, il faut qu’il y ait une espèce de « fuite en avant » d’un processus de paix ou d’un processus de négociation avec l’ensemble des pays qui sont en partie occupés par « Israël » aujourd’hui.

Voilà la situation, et encore une fois, il faut des actions politiques fortes. On le voit dans un mauvais sens politique aujourd’hui mais il faut pousser les choses et il faut maintenant inverser la balance et progressivement se bouger beaucoup plus qu’ils ne le font actuellement.

S. : Vous parliez de Mahmoud Abbas, souvent décrié, voire rejeté. Mahmoud Abbas est-il trop en manque de légitimité pour paraître crédible autour d’une table de négociation ?

P. B. : Je dirais qu’il n’est pas en manque de légitimité. Mahmoud Abbas a été élu à une élection présidentielle relevée par l’ensemble des observateurs internationaux comme démocratique. Mahmoud Abbas a une légitimité aujourd’hui incontestable. Le seul problème, c’est que la stratégie qu’il a choisi aujourd’hui, qui est de poursuivre les discussions et les négociations avec Israël, ne porte pas ses fruits. De fait, il donne raison au Hamas qui préfère une confrontation directe voire armée avec « Israël ». Là, il y a de grandes discussions au sein de l’OLP, justement pour demander à Mahmoud Abbas de suspendre toutes négociations tant qu’Israël continue à maintenir son blocus sur Gaza et tant qu’Israël continue à agresser des Palestiniens.

Mahmoud Abbas n’est donc pas complètement déligitimé, j’entends que l’ensemble du peuple palestinien est pour les négociations dans le but d’arriver à la création d’un état palestinien. Maintenant ce qu’il faut dire c’est qu’Annapolis parlait de la création de cet état à la fin 2008 début 2009, donc vers la fin du mandant de G. W. Bush. On avait déjà dit ça malheureusement avec la feuille de route pour 2005 et ça ne s’est toujours pas produit, mais prenons les au mot : chiche, la création d’un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale fin 2008, et il faut vraiment se mettre au travail pour que cela soit réalité.

[commentaires : assez d’accord avec Pierre Barbancey, d’autant plus qu’il connaît très bien la réalité du pays. Avec quand même un énorme détail : comment peut-il imaginer que le projet de « création d’un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-est comme capitale fin 2008 » ait la moindre chance d’aboutir, alors que l’ensemble de la classe politique et de la population sioniste est fermement décidée à ne tolérer qu’un projet complètement dénaturé basé sur un cantonnement qui parque les Palestiniens dans des réserves étroitement contrôlées par l’armée coloniale ?]

Info-Palestine et B’Tselem - mardi 22 juillet 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4785

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60704

L’histoire passée sous silence de Ni’lin

Faire connaître la lutte de Ni’lin bouleverserait l’idée stéréotypée que veulent donner les principales sources d’informations du conflit palestino-sioniste.

La résistance à la confiscation de la terre par le régime sioniste
Un « terroriste » se déchaîne avec un bulldozer et tue trois personnes à Jérusalem titre un article CNN relatant la récente agression par un travailleur palestinien de la construction qui a fait trois tués et de nombreux blessés sionistes. Une recherche sur Google montre que cette attaque violente a été citée dans 3 525 articles d’informations. USA Today, The New York Times, The Los Angeles Times, BBC, Fox News et Al Jazeera, ainsi que tous les autres grands médias ont couvert l’incident. Des sources moins connues, comme The Khaleej Times dans les Emirats arabes unis, le Edmonton Sun au Canada, et B92 en Serbie, ont également fait leur titre de l’évènement. En effet, on peut sans se tromper affirmer que presque tous les supports d’informations dans le monde ont assuré une quelconque couverture de l’agression.

Une autre recherche sur Google, mais cette fois sur le nom de Ni’lin, n’a donné que 75 réponses. Quelques grands médias ont évoqué l’histoire de la courageuse résistance de Ni’lin contre les saisies de sa terre par Israël, une résistance organisée par les habitants de cette ville palestinienne de Cisjordanie occupée, mais pas CNN, ni The LA Times, ni USA Today. Des journaux comme le Wall Street Journal et The New York Times ont publié une courte légende, pas plus. Considérant qu’au cours des deux mois qui viennent de s’écouler, les habitants de Ni’lin ont réussi à marquer d’une croix l’histoire de l’opposition d’un peuple, la couverture limitée de leur campagne ne relève pas de la simple négligence.

L’histoire de Ni’lin est celle d’une dépossession qui va crescendo. Les habitants de cette cité rurale ont perdu une grande partie de leur terre lors de la guerre de 1948. Après celle de 1967, le régime sioniste a profité de la localisation de la ville, proche de la Ligne verte reconnue internationalement, pour commencer à confisquer sa terre au profit des colonies juives. D’abord, ce furent 74 dunums (4 dunums = un acre, 10 dunums = 1 ha) qui ont été saisis pour la colonie de Shilat. Puis, 661 autres dunums pour construire la colonie de Mattityahu. En 1985, 934 dunums ont été confisqués pour construire Hashmonaim et, 6 années plus tard, le régime sioniste s’approprie 274 dunums pour la colonie de Mod’in Illit. Finalement, en 1998, 20 dunums de plus sont réquisitionnés pour la colonie de Menora. En tout, les Palestiniens ont été expropriés de plus de 13% de la terre de leur ville au profit des colonies.

En 2002, le régime sioniste commence la construction du mur de séparation, déclaré illégal par la Cour internationale de Justice de La Haye. Récemment, a débuté la construction de la section du mur proche de Ni’lin ; si elle était achevée, 2 500 dunums supplémentaires, soit 20% de la terre restant en possession des habitants, seraient saisis.
Cette fois cependant, les habitants en ont eu assez. Début mai, ils ont lancé une campagne populaire pour que cesse leur dépossession et, en dépit des tentatives pour réprimer ce soulèvement par la violence - notamment avec un couvre-feu et des tirs qui ont fait près de 200 blessés - ils ne sont pas disposés à baisser les bras. Ce n’est pas un exploit mineur, car selon les annales de l’histoire, il est extrêmement rare qu’une ville tout entière se lève comme un seul homme et commette chaque jour des actes de désobéissance, surtout en étant confrontée à de telles réactions violentes.

Les évènements qui se déroulent à Ni’lin fournissent aussi les ingrédients parfaits d’une véritable histoire. Durant les trois premiers jours de couvre-feu, les ambulances n’ont pas été autorisées à rentrer dans la ville ; le corps d’un habitant décédé est resté pendant quatre heures à l’entrée de Ni’lin avant que l’armée ne laisse la famille le récupérer pour les funérailles ; une femme sur le point d’accoucher a été empêchée de quitter le village et a dû mettre son enfant au monde chez elle ; un garçon de 12 ans a été enlevé de son domicile par les soldats et détenu pendant deux jours sans aucune charge contre lui ; des vieilles femmes ont été frappées ; et trois habitants ont été gravement blessés par des tirs à balles réelles.

Alors, pourquoi la plupart des médias ne parviennent-ils pas à couvrir cette campagne qui se déroule actuellement ? La raison en est simple : faire connaître la lutte de Ni’lin bouleverserait l’idée stéréotypée que veulent donner les principales sources d’informations du conflit israélo-palestinien. Contrairement à l’attaque au bulldozer qui renforce la version du conflit que l’on veut graver dans les esprits, les évènements de Ni’lin mettent à nue une réalité beaucoup plus complexe. Cette histoire ne montre pas des Palestiniens en train de commettre des actes de terrorisme contre une population civile, mais plutôt des actes généralisés de désobéissance civile, réitérés en dépit d’une répression impitoyable par la puissance occupante.

Un autre aspect de Ni’lin dément les stéréotypes existant, c’est le fait que Palestiniens et juifs ne combattent pas dans des camps opposés dans cette bataille, car nombre d’Israéliens juifs et de militants internationaux se tiennent aux côtés des habitants palestiniens quand il faut essayer de bloquer les bulldozers de l’armée qui détruisent la terre de Ni’lin. Et en effet, parmi les blessés, il y a de nombreux Israéliens.
L’histoire de Ni’lin est, en d’autres termes, celle d’un peuple colonisé qui résiste à la colonisation. Ce n’est pas ainsi que les principaux médias ont l’habitude de décrire le conflit palestino-sioniste et, à en juger par les résultats de la recherche sur Google, la plupart des éditeurs ne sont pas prêts de modifier leur approche. La campagne historique de Ni’lin - ainsi que toutes les autres campagnes non violentes de désobéissance civile de masse contre l’occupation, comme à Bil’in et à A’ram - reste, pour les journaux, impropre à l’impression.

Epilogue

Quand les militaires ont réalisé que la violence sur le terrain n’enrayait pas le dynamisme émancipateur des habitants, ils ont alors procédé à l’arrestation de manifestants tant palestiniens qu’israéliens, dans l’espoir que les frais juridiques extrêmement lourds y parviendraient.
Apportez votre aide aux dépenses juridiques résultant de la lutte à Ni’lin, contactez les « Anarchistes contre le Mur ».( AATW )
Neve Gordon enseigne les sciences politiques à l’Université Ben-Gurion. Lire son nouveau livre ->L’occupation par Israël.

Du même auteur :
 Les "Anarchistes contre le Mur" sous le feu
 La mort de Samir Dari (avec Y. Bronner]
 Vin amer pour les Bédouins d’Israël

1) - 19/20 juillet 2008 - Counterpunch
2) - 20 juillet - AATW
traductions : JPP

Info-Palestine et Neve Gordon/Counterpunch - AATW - mardi 22 juillet 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=4788

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60705

Un véhicule militaire sioniste roule sur le corps d’un enfant Palestinien de 6 ans

Des sources locales ont rapporté qu’un véhicule militaire de l’armée d’occupation est passé sur le corps d’un enfant Palestinien de 6 ans, Hamza Al Julani, mercredi 23/07/08 en milieu de journée dans la ville de Hébron.

Les sources médicales ont déclaré que l’enfant a été immédiatement transféré vers un hôpital local dans un état critique.

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 23 juillet 2008 – 15 : 14

http://www.imemc.org/article/56157

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60706

Un policier de la police des frontières meurt des suites de ses blessures

Le policier de première classe David Shriki de la police des frontières, grièvement blessé après un échange de coups de feu dans la Vieille Ville de Jérusalem au cours d’une attaque près de la Porte des Lions il y a 12 jours, est mort de ses blessures mercredi 23/07/08 à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à Jérusalem.

Shriki, qui avait été blessé à la tête, avait reçu des coups de feu de même qu’un autre homme de la police des frontières, Imad Gadir, qui avait été plus légèrement blessé par un attaquant qui s’était enfui en passant par un cimetière voisin et qui à ce jour n’a pas été capturé. L’armée sioniste avait lancé une opération de recherches de grande envergure après cet échange de coups de feu au cours de laquelle les rues voisines avaient été fermées au trafic. Un hélicoptère de la police s’était joint aux recherches.

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 23 juillet 2008 – 15 : 14

http://www.imemc.org/article/56158

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60707

L’armée d’occupation tire sur un civil dans la Bande de Gaza

L’armée d’occupation a tiré sur un Palestinien dans la Bande de Gaza, mercredi 23/07/08 en milieu de journée, depuis une zone militaire sioniste située sur la portion nord de la ligne de démarcation de la Bande de Gaza.

Les sources médicales ont rapporté que les soldats sionistes ont ouvert le feu sur Abed Hamdan, 25 ans, le blessant au pied, et qu’il a été transféré à un hôpital voisin. Les coups de feu d’aujourd’hui sont la conséquence de la décision des sionistes de tirer sur tous ce qui bouge quiconque à moins de 300 m de la ligne de démarcation. Cette décision a été communiquée aux négociateurs 2gyptiens qui ont négocié la trêve entrée en vigueur il y a 4 semaines.

[commentaires : si quelqu’un vous dit « bah, 300 m, c’est pas grand chose, et après tout, il ne s’agit que d’une mesure de précaution », traitez-le d’insensé et de c...lle molle. Pourquoi tolérer sans autre réaction qu’un haussement d’épaules les empiètements successifs qui sont la méthode de base es sionistes ? Après tout, c’est comme cela, de proche en proche, insensiblement ; petit à petit, avec quelques coups de pouce à des moments décisifs, qu’ils ont installé leur établissement en Palestine. Alors il est grand temps, il est toujours temps, d’apprendre à être désagréable mais rigoureux, à dire « Kefaya ! ». ]

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 23 juillet 2008 – 12 : 55

http://www.imemc.org/article/56155

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60708

Manifestation non violente dans la ville de Tulkarem

Des manifestants pacifistes non violents ont défilé pour protester contre le Mur d’Annexion illégal construit sur les terres Palestiniennes, aujourd’hui mercredi 23/07/08 en milieu de journée.

Un groupe de 200 manifestants comportant également des militants internationaux et israéliens, ainsi que des femmes Palestiniennes, se sont rassemblés sur le site de construction d’une section du Mur, protestant contre les attaques sionistes contre les terres Palestiniennes. Les correspondants d’IMEMC présents sur la scène ont rapporté que les forces d’occupation n’avaient pas autorisé cette manifestation et qu’ils s’y sont opposé par des tirs de grenades assourdissantes et lacrymogènes sur les manifestants, ainsi qu’en rouant de coups certains dentre eux. Trois civils ont été blessés.

La manifestation se poursuit au moment où ces lignes sont écrites.

Rula Shahwan - IMEMC News – Mercredi 23 juillet 2008 – 10 : 40

http://www.imemc.org/article/56156

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60709

Des colons sionistes attaquent une maison près de Naplouse

Des colons sionistes ont attaqué une maison dans le village de Borine, dans le sud de la ville de Naplouse, et ont blessé les habitants de la maison.

Les sources locales ont rapporté qu’un vingtaine de colons sionistes ont attaqué la maison de Fadi Al Najar dans le village de Borine et ont brisé les fenêtres de la maison, ainsi qu’une voiture garée à côté. Les sources ont ajouté que les colons venaient de l’implantation d « Yetshar » près de Naplouse et ont fermé la route qui mène au village de Borine qui a été attaqué avec des obus artisanaux au cours des deux dernières semaines.

Ghada Salsaa - IMEMC News – Mercredi 23 juillet 2008 – 11 : 28

http://www.imemc.org/article/56153