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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Vendredi, 15 février 2008

vendredi 15 février 2008

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 15/02/08

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Jénine : Mort d’un Palestinien de Qabatia à la suite des blessures provoquées par les tirs de l’occupation

Des sources médicales dans la ville de Jénine ont annoncé, aujourd’hui jeudi 14/2, la mort d’un citoyen Palestinien, blessé par les tirs des forces de l’occupation israélienne il y a plusieurs jours.

Des sources locales ont déclaré que le citoyen palestinien Taissir Mohammed Nazzal (52 ans), du village de Qabatia dans la ville de Jénine (au nord de la Cisjordanie), est mort au matin du jeudi 14/2, après avoir été blessé lors d’une incursion sioniste dans le village il y a plusieurs jours.
Les sources ont ajouté que Nazzal est mort dans l’hôpital de Dr. Khalil Souliman à Jénine.
On souligne que les forces d’occupation poursuivent leurs opérations d’incursions et d’arrestations dans les villes et villages de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

Jénine – CPI - 14/02/2008 - 23:13

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7bUKhE4elihCdZXqiUk4vYqqcDY6CSuB2OndOxPzNroq1ChINWyLYcgY1kAVD60MO2BeXPvAA1EKcV6G8EiTGH4yQzwvGmcXLPkfzC6LQMxA%3d

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46502

Le gouvernement Fayyad viole les lois et décide de vendre les terres palestiniennes à des étrangers

Des sources palestiniennes ont fait savoir que le gouvernement illégal de Salam Fayyad à Ramallah a décidé de permettre aux citoyens palestiniens de vendre leurs terres, dans un pas dont le résultat sera de faciliter la possibilité pour les sionistes de s’en emparer.

Selon le texte d’une décision publiée hier soir, mercredi 13/02/08 par le site électronique « Feras Press », l’un des sites du mouvement du Fatah, le gouvernement illégal a insisté sur l’autorisation de vendre des terres aux étrangers selon la liste des noms présentée par l’autorité des territoires.

Le ministre de l’agriculture du gouvernement de Fayyad, Mahmoud Al-Habash, a accepté cette décision en prétendant qu’elle va renforcer l’exploitation, activer l’accomplissement de projets de développements et encourager l’exploitation étrangère dans les territoires palestiniens.

Les observateurs ont remarqué que cette décision, qui s’oppose à la loi palestinienne, va permettre aux étrangers, et notamment aux sionistes, de prendre possession des terres palestiniennes.

De son côté, le deuxième adjoint du conseil législatif palestinien Hassan Khourisha a fortement condamné cette mesure criminelle, tout en indiquant qu’elle représente un viol des attributions du conseil et de la volonté du peuple palestinien.

Ramallah – CPI - 14/02/2008 - 23:08

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7mg2pLlDPGptQ%2bj55e2VRZt7Tj6UmfQ4ViBT6sIQ6wBLDn4mV54xVh227Z%2frvyd9oVFTpYPuuGuMaAbzame0fFhaIC%2by7q%2byz0WhNJmR8ZzY%3d

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L’armée d’occupation mène une opération de terreur et de destruction dans une ville de Palestine, Beit Ummar

Pour la troisième journée consécutive, des centaines de soldats de l’occupation sioniste et d’agents de leur principal organisme de sécurité intérieure, le « Shin Bet », soumettent à leur brutalité et à leur terreur la petite ville Palestinienne de Beït Ummar, 10 000 habitants, à quelques kilomètres au nord de Hébron.

Les forces d’occupation ont déclaré la ville « zone militaire fermée », et des soldats des troupes d’assaut vont de maison en maison, terrorisant les civils, rouant de coups les jeunes, et saccageant les biens publics et privés.

Selon des habitants joints par téléphone, les soldats sionistes « sont en train de mener une vague de punitions collectives et d’arrestations de masse. »

« Ils ont d’abord ordonné à tous les hommes de 12 à 70 ans de se regrouper dans des cours d’école et dans les rues, par des températures au dessous de zéro ; puis des soldats lourdement armés sont passés de maison en maison, rouant de coups les jeunes, insultant les femmes, saccageant les biens et détruisant le petit électroménager’ » a déclaré Yousuf Abou Ayyash, un habitant âgé.
Abou Ayyash a déclaré que les soldats sionistes se comportaient « en soudards médiévaux ».

« Dans quel endroit du monde, aujourd’hui, un état déploie-t-il d’énormes bulldozers au coeur des centres urbains pour détruire les magasins et les échoppées ? S’ils veulent arrêter quelqu’un, ils peuvent le faire, mais pourquoi détruire son commerce ? Pourquoi démolir sa maison ? »

Jusqu’ici, environ 60 habitants ont été arrêtés et regroupés dans de grands camions militaires. La plupart des détenus seront sans doute envoyés vers le camp, de sinistre réputation, de Kitziot, dans le désert du Negev, où des milliers de Palestiniens, parmi lesquels des professionnels de toutes spécialité, des étudiants, des médecins, des intellectuels sont incarcérés indéfiniment sans procès ni accusation, simplement parce qu’ils sont opposés à l’occupation sioniste.

L’établissement sioniste maintient plus de 11 000 Palestiniens en prison, apparemment conservés comme monnaie d’échange permettant d’exercer un chantage sur les Palestiniens et d’obtenir des concessions politiques et territoriales pour l’entité sioniste.

Les détenus embarqués mercredi soir comprennent des mineurs et des enfants comme Muntaser Fakhri Ikhlayel, 15 ans, et son cousin Adam Hasan Ikhalyel, 16 ans.

Selon des officiels de la municipalité, un certain nombre d’habitants ont été blessés sous les coups violents des soldats, administrés apparemment pour violation du cessez-le-feu imposé à la ville. Des sources médicales ont cité Fakhri Nasr Ikhlayel et son fils au nombre des personnes blessées.

Le maire élu de la ville, Farhan Alkam, est maintenu en prison sans accusation ni procès, en raison semble-t-il « de ses idées religieuses ».

Par ailleurs, des portions significatives des systèmes d’évacuation des eaux et des déchets ont été endommagées. En outre, un grand nombre d’ordinateurs personnels, de téléphones mobiles et de documents personnels ont été confisqués.

Les habitants ont déclaré que les soldats sionistes se sont barricadés dans des maisons privées après avoir, sous la menace de leurs armes, regroupés les familles dans une petite pièce ou dans la cuisine.

Mercredi, un bulldozer de l’armée a démoli une épicerie appartenant à Sabri Zamel Abu Mariya dans le centre ville. Aucune raison n’a été donnée pour cette démolition.

Un porte parole de l’armée d’occupation a refusé de faire des commentaires sur la campagne de terreur à Beït Ummar, déclarant que « l’armée ne fait pas de commentaires sur les opérations militaires alors qu’elles sont en cours. »

Le régime sioniste, récemment, a systématiquement relevé le niveau de ses persécutions contre les Palestiniens malgré la poursuite des négociations de paix avec l’Autorité Palestinienne.

Mardi 12/02/08, le premier ministre Palestinien soutenu par les occidentaux, Salam Fayadh, s’est plaint que l’entité sioniste ne donnait à son gouvernement aucune chance de réussir.

Il a déclaré que les provocations sionistes, comme les incursions et les raids dans les centres de population Palestiniens, avaient pour effet de saboter l’image de son gouvernement auprès de la population Palestinienne.

CPI et Khalid Amayreh - 14/02/2008 - 16:22

http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7mHas%2b6QZrOKQdHhsrapgGiwild81gLQOSz9ci%2fGwYW5C%2f%2b4fNCPofBNkCsBvKWttZL9f7tzGPrUOWH4EF%2fjbzvEkP%2f7pBK%2b%2bzRduGoOZQUU%3d

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Tel Aviv multiplie les menaces de liquidation contre les chefs politiques du Hamas

Alors que le Premier ministre sioniste rejetait l’option d’une opération militaire terrestre de grande envergure contre Gaza, les responsables sionistes ont multiplié les menaces de liquidation contre les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza en représailles à des tirs de roquettes dont les derniers ont provoqué l’amputation d’une jambe d’un enfant israélien.

Un proche du Premier ministre Olmert, le ministre de l’Habitat Zeev Boïm, a évoqué hier (dimanche 10 février) la possibilité de l’élimination d’Ismaïl Haniyeh, Premier ministre du gouvernement islamiste. « À la guerre comme à la guerre, à Gaza il faut parler un langage plus guerrier pour se faire comprendre, tous les membres de la direction politique et militaires du Hamas sont impliqués dans le terrorisme », a affirmé M. Boïm. Il faut, selon lui, s’attaquer à la « tête du serpent, en partant de Haniyeh, et tous ceux qui sont en dessous de lui ». « Dans le passé, nous avons accordé un moment une immunité à la direction politique, avant de la retirer à Yassine et Rantissi. Haniyeh et ses camarades ne sont pas différents de ce point de vue », a ajouté ce ministre. Il faisait référence au chef spirituel et fondateur du Hamas, cheikh Ahmad Yassine, et son successeur à la tête du mouvement à Gaza, Abdelaziz Rantissi, éliminés en 2004 lors de raids de l’armée sioniste.
Le numéro deux du gouvernement Haïm Ramon a, pour sa part, affirmé à la radio militaire que tous ceux qui sont « impliqués de façon directe ou indirecte dans des crimes de guerre contre des civils (sionistes) se trouvent dans la ligne de mire de l’armée sioniste ». Le ministre de l’Intérieur, Meïr Sheetrit, a, de son côté, carrément affirmé pour sa part que le gouvernement sioniste « devait raser tout secteur de Gaza d’où proviennent les tirs de roquettes ». « Il faut prévenir les habitants à l’avance pour qu’ils quittent les lieux, entrer et raser totalement le quartier. Ils réfléchiront alors à deux fois avant de tirer des roquettes », a-t-il déclaré à la radio militaire. Ces menaces ont été lancées à la suite de tirs de roquettes palestiniennes samedi à partir de la bande de Gaza contre la ville de Sderot au cours desquels un enfant de huit ans, blessé, a dû être amputé d’une jambe. Les photos de cet enfant faisaient la une des médias hier.

En Conseil des ministres, M. Olmert n’a pas exclu la reprise des « liquidations ciblées ». « Nous continuerons à attaquer tous les terroristes. Ceux qui les envoient et les utilisent. Nous n’exclurons personne », a-t-il prévenu.

Il a toutefois indiqué qu’il n’envisageait pas pour le moment d’opération terrestre de grande envergure. « Nous ne pouvons pas ignorer les sentiments et les frustrations des habitants de Sderot et des localités voisines (...) Leur colère est compréhensible et naturelle. Mais la colère ne peut constituer un plan d’action. Nous devons agir de manière ordonnée et systématique sur une longue période de temps. C’est ce que nous faisons et que nous continuerons à faire », a affirmé M. Olmert, qui est arrivé hier soir à Berlin pour une visite de deux jours pendant laquelle il doit avoir des discussions qu’il a qualifiées d’« importantes pour la sécurité de l’établissement sioniste ».

Le ministre de la Défense Ehud Barak s’est pour sa part rendu hier matin à Sderot, où il a été accueilli par des huées d’habitants. « Nous allons continuer à attaquer », a-t-il dit, sans préciser ce qu’il entendait par là. Une centaine d’habitants de Sderot, cible régulière des tirs de roquettes palestiniennes, ont bloqué momentanément hier l’une des entrées de Jérusalem pour exiger un durcissement des représailles dans la bande de Gaza. Quelques heures après les tirs vers Sderot, l’aviation israélienne a tué un chef local de la branche armée du Hamas à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

PNN et L’Orient le Jour - 14.02.08

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Sarkozy se rendra en zone sioniste au printemps

Nicolas Sarkozy, se présentant en « ami d’Israël », a annoncé mercredi au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France qu’il se rendrait au printemps en zone sioniste à l’occasion du 60e anniversaire de l’Etat hébreu.

Lors de cette visite, « je prononcerai un grand discours à l’invitation de la Knesset », a déclaré le président français.

Ce déplacement répondra à la visite d’Etat à Paris du 10 au 14 mars du président sioniste Shimon Pérès.

Dans son discours devant un millier de membres de la communauté juive et responsables politiques réunis pour le dîner du CRIF, M. Sarkozy a redit sa conviction qu’« un accord d’ici la fin de l’année est possible » entre sionistes et Palestiniens, après le « tournant historique » de la conférence d’Annapolis en novembre dernier.

Le président français a appelé de ses voeux « des avancées concrètes » sur le terrain. Pour ce faire, il a invité l’Autorité palestinienne à « poursuivre sa réforme des services de sécurité et sa lutte contre le terrorisme ».

Il a demandé à l’établissement sioniste de « mettre en oeuvre sur le terrain les mesures de confiance » comme la levée des barrages, la réouverture des points de passage à Gaza, la libération des prisonniers et la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est. « La poursuite de la colonisation est un obstacle à la paix », a-t-il lancé, demandant son gel complet. « La France sera toujours aux côtés d’Israël », a-t-il lancé.

[commentaires : mélanges et confusions à tous les étages ! Que faut-il entendre par « Institutions juives de France » ? Pourquoi tenir des propos portant sur notre politique étrangère, qui seraient à leur véritable place devant un parterre sioniste, et non devant les représentants d’organisations qui concernent nos concitoyens juifs, et non pas des étrangers résidant en France ? Quant à assigner à notre pays une place éternelle aux côtés d’une affaire à l’avenir aussi incertain que l’établissement sioniste de Palestine, c’est pure folie]

PNN et La presse canadienne - 14.02.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1746&Itemid=1

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La paix par le football

Lorsque l’on souhaite la paix au Moyen-Orient – ce qui est presque devenu une tradition du Nouvel An –, il convient de rester prudent. Tant d’espoirs se sont envolés, tant de négociations ont échoué. Nous tenons cependant à formuler un vœu pour le Moyen-Orient.

Un vœu qui, s’il n’amène pas la paix, pourra au moins être à l’origine de l’une des conditions de celle-ci : la bonne volonté. L’établissement sioniste et la Palestine devraient demander, et être autorisés, à organiser conjointement la Coupe du monde de football de 2018.
Le conflit israélo-palestinien dure depuis trop longtemps. La conférence de paix d’Annapolis a mis fin à un gel des négociations de près de sept ans. Le président américain George W. Bush a demandé aux principaux protagonistes du conflit de parvenir à un accord avant la fin 2008. Rien n’interdit d’espérer qu’une paix juste et équitable puisse survenir d’ici là. Il n’existe aucune malédiction qui empêcherait les sionistes et les Palestiniens de vivre en paix les uns à côté des autres. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Mais les négociations politiques ne suffisent pas à entretenir la volonté d’instaurer une paix durable. Israéliens et Palestiniens doivent trouver un vecteur de solidarité s’ils souhaitent un jour régler leurs désaccords les plus importants et empêcher leurs petites divergences de dégénérer en violences.

Le football ne peut résoudre les problèmes stratégiques les plus graves de la région, mais il peut apporter sa contribution. Le football mobilise les énergies et fédère les enthousiasmes. Après la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud – un pays où la paix s’est enracinée – et avant celle de 2014 au Brésil, il faudra choisir le pays qui accueillera l’édition de 2018. Si un accord de paix était conclu avant ce choix, la coorganisation de la Coupe du monde de 2018 par les sionistes et la Palestine constituerait une occasion formidable de solidifier les acquis des deux côtés. Les investissements en infrastructures viendraient ensuite.

La coorganisation de la Coupe du monde de 2018 sur le territoire où ces deux peuples étaient autrefois en guerre serait un puissant symbole du sport au service de la paix. À vrai dire, la perspective de voir la Coupe du monde de football se dérouler chez eux pourrait même constituer une incitation supplémentaire pour les sionistes et les Palestiniens à trouver une solution. Imaginons qu’ils pourraient alors travailler main dans la main pour organiser conjointement le plus grand événement sportif de la planète.

[commentaires : j’aime bien Pascal Boniface et Lilian Thuram, et ça ne m’amuse pas de faire le rabat-joie. Mais enfin ! Lorsqu’ils écrivent « Il n’existe aucune malédiction qui empêcherait les sionistes et les Palestiniens de vivre en paix les uns à côté des autres », je ne peux que constater qu’en effet il n’y pas de malédiction, mais qu’il y a en revanche une volonté, celle des sionistes qui entendent s’emparer de force de tout ou partie du pays des Palestiniens, ce qui rend toute « vie en paix côte à côte » strictement impossible. Et cela, quoi que signent les uns et les autres. Il y aura toujours des enfants pour dire à leurs pères « Nous ne vous en voulons pas d’avoir atteint la limite de votre capacité de résistance et d’avoir cédé, mais vous n’avez pas le pouvoir d’engager notre décision. Ce pays est le nôtre et nous prenons la décision de faire cesser une situation coloniale que rien ne justifie. » Pour qu’une Coupe du Monde de football puisse être organisée, il faut un minimum de paix et de stabilité. Ceci ne peut être atteint que si les sionistes renoncent au coeur de leur projet, ou partent. Alors, pour 2018, c’est fort douteux !]

PNN et Pascal Boniface et Lilian Thuram - 14.02.08

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1748&Itemid=1

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Rapport du PCHR sur les Violations Sionistes des Droits de l’Homme dans les Territoires Palestiniens Occupés - No. 07/2008 - semaine du 07 au 13 février 2008

Les forces d’occupation poursuivent leurs attaques systématiques contre les civils Palestiniens et contre les biens en Palestine Occupée :
10 Palestiniens, parmi lesquels un enseignant et trois frères, ont été tués par les forces d’occupation, et un onzième est mort de ses blessures dans la Bande de Gaza

40 Palestiniens, pour la plupart des civils, parmi lesquels 8 enfants et 9 femmes, ont été blessés par les tirs des forces d’occupation dans la Bande de Gaza, et 2 autres en Cisjordanie

les forces d’occupation ont mené 31 incursions dans les communautés Palestiniennes en Cisjordanie, et 6 dans la Bande de Gaza
les forces d’occupation ont arrêté 77 civils Palestiniens, et 5 autres dans la Bande de Gaza

les forces d’occupation ont mené une campagne violente contre les boutiques de change ; elles ont « confisqué »au moins 3 millions de shekels (environ 830 000 dollars US) et fermé un certain nombre de boutiques

les forces d’occupation ont arasé 20 dunums de terres agricoles dans le village de Wadi al-Salqa dans le centre de la Bande de Gaza

les forces d’occupation ont continué à bombarder les installations civiles Palestiniennes

les forces d’occupation ont détruit une unité de réfrigération, une usine et deux ateliers

les forces d’occupation ont endommagé des dizaines de maisons

les forces d’occupation ont continué à imposer un siège total aux territoires Palestiniens occupés

les forces d’occupation ont continué leurs activités de création d’implantations en Cisjordanie et les attaques des colons sionistes se poursuivent contre les civils Palestiniens et leurs biens

les forces d’occupation ont démoli une maison à Jérusalem

Palestinian Centre for Human Rights
http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/2008/31-01-2008.htm

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46508

Les Brigades Al Qassam revendiquent la responsabilité du lancement de projectiles sur Nahal Oz

Les Brigades Al Qassam, l’aile militaire affiliée au Hamas, a revendiqué la responsabilité du lancement de deux projectiles contre le poste militaire sioniste de Nahal Oz, vendredi 15/102/08.

Les Brigades ont déclaré que cette attaque est une réponse aux crimes sionistes contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie.

Gaza – Ma’an – 15 / 02 / 2008 - 10:52

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27802

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46509

Ne pouvant exporter leur production, les producteurs de fleurs de Gaza jettent leur récolte pour le jour de la Saint-Valentin

Les producteurs de fleurs de Gaza ne trouvent aucune raison de fêter la Saint-Valentin.

Alors que le 14 février apporte normalement un bonus au commerce des fleurs, les Palestiniens, cette année, ne seront pas en mesure d’exporter la moindre fleur en raison de la paralysie que provoque le siège sioniste de Gaza. Des hectares de cultures florales sont condamnés à mourir avant même d’atteindre le marché.

C’est pour cette raison que les fermiers ont détruit leurs récoltes de produits floraux sous l’oeil des caméras de télévision au point de passage de la frontière de Sufa, utilisé d’habitude pour l’expédition des fleurs.

Soixante cultivateurs de fleurs du sud de la Bande de Gaza ont décidé de ne plus planter pour la récolte de l’an prochain à moins de recevoir des garanties internationales leur assurant que leurs produits seront exportés plutôt que de servir, come cette année, de nourriture pour les moutons.

Le président de la Chambre d’Agriculture de Beït Hanoun, Ghassan Qasim, a expliqué que la zone de Gaza Sud utilisée pour planter les fleurs couvre 50 dunums (5 hectares).

Les agriculteurs plantent des fleurs depuis 1991, et dans le passé chaque année ont envoyé chaque année jusqu’à 60 millions de fleurs vers l’Europe. Mais en 2007, les agriculteurs n’en ont exporté que 5 millions en raison de la fermeture des frontières par les sionistes. Encore cette fourniture limitée est-elle due à l’intervention du président Abbas qui a demandé au gouvernement hollandais de faire pression sur le gouvernement sioniste.

Environ 4 500 travailleurs Palestiniens sont impliqués dans la production florale, et chaque dunum coûte environ 8 000 dollars US à travailler. Le revenu global de l’activité florale dans la Bande de Gaza est de 13 millions de dollars US.

Gaza – Ma’an – 14 / 02 / 2008 - 12:41

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27792

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