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Délégation Générale de la Palestine en France

Communiqué de Presse

Le DEVOIR de répondre à cet appel (ndlr)

vendredi 8 février 2008

Pendant que nos médias nous « soûlent » d’informations people et que les candidats aux « municipales » s’entredéchirent mesquinement pour conquérir leur micro-parcelle de pouvoir, un peuple, parmi d’autres, se fait petit à petit massacrer par une puissance colonialiste criminelle qui a érigé le mensonge et la propagande en système de gouvernance.

Nos « politiques », politiciens d’abord, font semblant d’ignorer ces drames et pérorent en serrant les mains d’électeurs potentiels qui, de plus en plus, s’essuient soigneusement , une fois ce geste raccoleur terminé.

Les citoyens français commencent à avoir du mal à réprimer une nausée chronique devant le spectacle lamentable de cette lâcheté et de cet autisme qui semblent irréversibles. La « représentation nationale » ne représente plus ; l’élu n’est plus que le clone raté d’hommes et de femmes pour qui le mot politique s’écrivait avec un P majuscule.

Ce même élu, quelque soit son terrain d’intervention, municipal, départemental, régional, national a le devoir de s’exprimer et de défendre coûte que coûte certaines valeurs fondamentales car il représente des citoyéns qui, eux, ont de plus en plus conscience d’être dupés, manipulés, gorgés de promesses fallacieuses et cherchent vainement dans les discours polycopiés un terme qui a fait l’honneur de la République en des temps pas si lointains : « intérêt général ».

Ne pas répondre favorablement à l’appel de la déléguée de la Palestine en France serait ( sera....) une lâcheté de plus et un mépris de notre peuple qui, jour après jour, commence à faire monter le ton de son murmure et à serrer les poings, pour l’instant dans ses poches, devant le bilan terrifiant de plus en plus connu malgré le barrage médiatique , nouveau mur de la honte érigé au sein même de l’ hexagone.

Par ailleurs, bafouant sans vergogne ou faisant semblant d’ignorer le Droit international, les « notables » se rendent véritablement complices de ces actes criminels en vertu de l’adage trop souvent utilisé par eux-mêmes lorque ça les arrange : « nul n’est censé ignorer la loi ».

De plus, toute honte bue, pour gagner quelques voix d’inconditionnel(le)s à une cause barbare, on perd son honneur et on mange son chapeau sans sourciller ! Le bout des souliers devient un spectacle fascinant !

La contemplation de ses galoches plonge le candidat dans un microcosme « peau de chagrin » et il n’a même plus l’intelligence de s’apercevoir que, bien plus nombreux de jour en jour, sont celles et ceux qui, révoltés par le sort réservé aux Palestiniens, commencent à ne plus éprouver que du mépris pour leurs élus englués dans leurs combats fratricides et mesquins ; élus qui, lorsque le sujet est abordé, baissent la voix et, avant de répondre par un shoot en touche, regardent soigneusement autour d’eux si par hasard quelque « voix isolée communautariste » est ou non présente !

C’est la fin des soldes et on nous annonce que les miroirs et autres objets réfléchissants se sont trés mal vendus ! on brade !

Michel Flament, coordinateur


La Déléguée Générale de la Palestine en France dénonce avec la plus grande fermeté les assassinats ciblés perpétrés par l’armée israélienne dans les Territoires Palestiniens Occupés, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Ainsi, sept palestiniens ont été tués, pour ce seul jeudi. Il s’agit d’une nouvelle tuerie parmi la longue liste de terrorisme d’Etat qu’exerce le gouvernement israélien. Ces victimes s’ajoutent aux 6129 personnes tuées dans ce cercle infernal de la terreur depuis 2000.

Cette nouvelle escalade de l’armée israélienne ne fera que mettre en péril la sécurité et la stabilité de la région en alimentant l’insoutenable logique de violence.

Les attaques et les incursions militaires israéliennes se poursuivent dans les Territoires Palestiniens Occupés, et constituent, à la fois, de flagrants crimes contre le peuple palestinien, ainsi que des graves violations des conventions et pactes relatifs aux droits de l’homme, en particulier la 4e convention de Genève relative aux populations civile en état de guerre.

Depuis des mois, Israël, qui prend la population palestinienne en otage, a renforcé les restrictions en imposant un blocus total sur la bande de Gaza.

Human Rights Watch (HRW) a d’ailleurs qualifié aujourd’hui, les sanctions israéliennes de « punition collective » contre les 1,5 million d’habitants de la bande de Gaza. Selon l’organisation, les sanctions ont eu « un grave impact sur les hôpitaux de Gaza, les stations de pompage d’eau, le réseau de traitement des eaux usées et d’autres infrastructures essentielles pour le bien-être de la population de Gaza ».

La Délégation Générale de la Palestine en France lance un appel pour l’arrêt immédiat des raids de l’armée israélienne, à la reprise des approvisionnements et une levée du siège inhumain imposé à la bande de Gaza.

Elle insiste sur la nécessité d’assurer une protection internationale du peuple palestinien conformément aux principes du droit international.

Fait à Paris, le 07 février 2008