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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Jeudi, 17 janvier 2008

jeudi 17 janvier 2008

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Envoyé le 17/01/08

Les Juifs orthodoxes anti-sionistes de Neturei Karta adressent leurs condoléances au Docteur Zahar

A l’honorable Docteur Mahmud Al-Zahar

En tant que Juifs orthodoxes anti-sionistes, nous condamnons avec la plus grande fermeté les actes brutaux de terrorisme commis par le régime de brutes sionistes contre le peuple palestinien.

Nous souhaitons exprimer notre plus sincère sympathie à tous les Palestiniens qui souffrent, en particulier après la dernière attaque haineuse des sionistes à Gaza.

Nous souhaitons également exprimer notre plus sincère sympathie à vous personnellement, Docteur Al-Zahar, pour la mort de votre fils Hussam, par la main des sionistes, qui suit le meurtre tragique de votre autre fils, Khalid, il y a plusieurs années, par la main des sionistes.

Nous prions Dieu avec ferveur pour qu’il mette fin aux crimes abominables du régime sioniste, qu’il démantèle cet Etat sioniste absurde et qu’il restaure tous les droits du peuple palestinien, ceux qui vivent à l’intérieur de la Palestine occupée par les sionistes et ceux qui sont réfugiés dans d’autres pays.

Rabbi Meir Hirsh
Jérusalem, Palestine

[commentaire : il y donc enfin des voix juives qui osent dire la vérité, et montrer la seule direction où il y ait quelque chance de trouver -peut-être est-ce encore possible mais ce n’est même pas sûr- la paix : celle du démantèlement de la structure de l’établissement sioniste en tant qu’outil de domination coloniale, inévitablement raciste, du peuple Palestinien par les maîtres étrangers que lui a imposé l’occident. La poursuite de la politique actuelle, celle qui fait de la population sioniste immigrée en Palestine un agent de l’impérialisme occidental, ne peut aboutir, à terme, qu’à l’échec de son projet colonial, et au rejet des colonisateurs]

Source : Palestine Info  Traduction : MR pour ISM

ISM et Neturei Karta - Palestine - 16-01-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8123&type=communique

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43702

Le sort de Gaza laissé aux caprices de la cour sioniste

Il est presque minuit. Je me précipite sur mon ordinateur portable lorsque je vois la lueur de la lampe après presque 12 heures d’obscurité qui ont suivi les coupures d’électricité que des centaines de milliers de Gazans comme moi ont subi ces dernières semaines.

En tant que journaliste à Gaza, je tenais à faire passer à mes rédacteurs un article sur les coupures d’électricité. J’ai fait le boulot, j’ai discuté avec des gens, j’ai rassemblé le matériel mais lorsque je suis arrivé à mon bureau et que je me suis assis devant mon PC, il n’y avait pas d’électricité.

J’ai fait de mon mieux, ces trois derniers jours, pour faire mes rapports en temps voulu. J’ai loué un générateur à benzène mais dès que j’ai branché mon PC, l’écran a noirci.

Je suis rentré chez moi, j’ai allumé le générateur une fois encore et mes enfants, tout heureux, ont insisté pour voir leur émission favorite à la télé. Cependant, une nouvelle panne est survenue, cette fois avec le récepteur satellite.

J’ai essayé d’avoir l’air joyeux devant mes enfants, la pièce illuminée par une lampe à kérosène. J’ai rassemblé mes enfants, mes neveux et nièces, qui vivent dans le même immeuble, et au lieu des dessins animés, je leur ai chanté quelques chansons palestiniennes traditionnelles et autres.

Les enfants étaient heureux, Dieu merci, simplement parce que je sais chanter. Mais il y a tant d’autres situations à Gaza où la solution n’est pas aussi simple.

Dans le plus grand hôpital de Gaza ville, al-Shifa, il y a le service de soins aux nouveaux-nés. Ils ont tout l’équipement d’incubation mais les soins d’urgence sont paralysés lors des coupures d’électricité sévères.

Bien sûr l’hôpital possède deux générateurs, mais ils sont utilisés dans les situations d’urgence et inadéquats pour le travail quotidien, dit Naser al-Sa’di, directeur du service de soins aux nouveaux-nés.

Sabrin Doush, bébé de trois semaines, est en couveuse, à l’Hôpital al-Shifa (photo ci-dessus). Le Dr. Al-Sa’adi nous fait visiter son service, expliquant combien la situation est grave pour les bébés qu’il reçoit.

« La vie de ce bébé de trois semaines, Sabrin Doush, est menacée. Si l’électricité s’arrête complètement, ce bébé va certainement mourir. Nous ne pouvons pas nous occuper manuellement tous les bébés. C’est pourquoi il va vraisemblablement y avoir d’autres morts, à moins que nous ayons le courant en continu. »

Dans une autre partie d’al-Shifa, se trouvent les 200 malades rénaux, dont les vies sont également menacées par les coupures d’électricité.

Le service a des machines à dialyse mais elles ne peuvent pas fonctionner correctement dans ces conditions.

Le Dr. Mohammad Shabat, chef du service, est inquiet pour la vie de ses patients. « Ils ont besoin de passer à la dialyse trois ou quatre fois par semaine ; l’électricité est capitale ici. Les machines à dialyse font des erreurs pendant les coupures de courant. Un patient qui ne reçoit pas sa dialyse dans les 24 à 48 heures meurt. »

Et pourquoi l’électricité est-elle coupée ? Avant, Gaza était à l’ère technique. Mais en octobre, une décision de la cour israélienne a décidé de confirmer la décision du gouvernement d’éteindre les lumières à Gaza, comme partie du siège de punition collective de l’Etat contre la Bande assiégée.

La centrale électrique de Gaza recevait de la zone sioniste du fuel financé par l’Union Européenne. Elle produisait 45% des besoins quotidiens en électricité de Gaza, et l’entité sioniste fournissait le reste. Cette centrale est la seule à Gaza et ses six transformateurs ont été détruits par les bombardements de 2006. En septembre dernier, pour tenter semble-t-il de dissuader les tirs de roquettes artisanales depuis Gaza sur la zone sioniste, l’entité sioniste a déclaré que la Bande de Gaza était « une entité ennemie » et le mois suivant, a imposé des coupures sévères de fourniture de fuel à la Bande, ajoutant encore davantage aux conditions de vie très dures d’une population déjà en lutte.

« Il faut, pour la centrale électrique, 450.000 m² de fuel pour produire 80 mégawatts par jour. Cette quantité est tombée à 250.000. Seul le gouvernement israélien peut résoudre ce problème », dit Derar al-Sisi, directeur adjoint de la centrale.

Il ajoute : « Nous avons fait appel à tous les corps concernés, y compris à l’Union Européenne, l’Autorité Palestinienne et même aux sionistes, par l’intermédiaire des Européens. Aucune réponse. »

Pendant ce temps, les Gazans font de leur mieux pour vivre normalement, pendant qu’un tribunal, à Jérusalem, joue avec notre sort.

[commentaire : quelqu’un que je connais intimement bien, insuffisant respiratoire, a besoin pour vivre d’une machine, électrique, qui lui fournit de l’oxygène en continu. Quand pourra-t-il aller à Gaza ?]

Source : IMEMC  Traduction : MR pour ISM

ISM et Rami al-Meghari > rami@imemc.org - Gaza - 17-01-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8129&type=temoignage≤sujet=Sionisme

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43703

La vision de Bush d’un Etat palestinien : Dépendant de l’entité sioniste et surveillé par les grandes puissances

L’État palestinien dont parle Bush, si une telle chose voit le jour, est quelque chose qui ne pourrait être imposée aux Palestiniens que par une offensive militaire et politique impliquant les États-Unis, l’entité sioniste, les puissances européennes et les régimes arabes bourgeois, et en particulier Égypte. Le rôle de Mahmoud Abbas et de l’Autorité Palestinienne (AP) est d’agir en tant que leurs représentants locaux pour transformer les territoires occupés en un protectorat occidental.

La presse internationale a, dans sa grande majorité, répétée sans se poser la moindre question chaque mot du président George W. Bush depuis qu’il a mis les pieds au Moyen-Orient, avec des escales dans la zone sioniste et dans les territoires palestiniens, afin de relancer le soi-disant « Processus de paix » et établir un Etat palestinien d’ici à 2009.

Bush lui-même a déclaré dans une interview à la télévision sioniste que, bien qu’il ne prévoyait pas d’accord de paix global avant de quitter son bureau, « A mon avis, il y aura un accord sur ce à quoi ressemblera un Etat." Il a poursuivi : « Je ne veux pas forcer les choses en fonction de mon propre calendrier, mais je crois que le Premier ministre [Ehud] Olmert et le président [Mahmoud] Abbas le veulent. "

L’État palestinien dont parle Bush, si une telle chose voit le jour, est quelque chose qui ne pourrait être imposée aux Palestiniens que par une offensive militaire et politique impliquant les États-Unis, l’entité sioniste, les puissances européennes et les régimes arabes bourgeois, et en particulier Égypte.

Le rôle de Mahmoud Abbas et de l’Autorité Palestinienne (AP) est d’agir en tant que leurs représentants locaux pour transformer les territoires occupés en un protectorat occidental.

La conférence d’Annapolis de novembre était censée être le début du processus de paix avec l’Autorité Palestinienne du Président Abbas, le dirigeant du Fatah.

Mais la première condition d’Olmert pour toute négociation, c’est qu’Abbas maîtrise les groupes armés, notamment le Hamas et le Jihad Islamique, qui tirent des mortiers et des roquettes sur la zone sioniste depuis Gaza. Il a averti à plusieurs reprises qu’il n’appliquerait aucun traité tant que les Palestiniens ne l’auraient pas fait, un message clair envoyé à Abbas pour qu’il lance une guerre civile contre toute opposition à l’entité sioniste. Si Abbas ne peut pas ou ne veut pas le faire, alors l’entité sioniste le fera.

Olmert a tenté d’obtenir un accord de Bush pour que l’entité sioniste ait les mains libres afin de mener à bien des opérations contre toute opposition à sa politique en Cisjordanie et à Gaza pendant toute la période des négociations. Toute forme de réconciliation entre l’Autorité Palestinienne et le Hamas, et encore moins un gouvernement palestinien avec des membres du Hamas - un gouvernement d’unité nationale - est hors de question.

Abbas a fait de son mieux pour rendre service. Selon un récent rapport des Forces de sécurité israéliennes Shin Bet, les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté plus de 250 activistes du Hamas en Cisjordanie depuis le 29 novembre, pour la plupart à Naplouse et à Hébron, et confisqué des armes.

Certains des détenus appartiennent à des organisations non militaires au sein du Hamas, y compris ses organisations caritatives. Les services de sécurité de l’Autorité Palestinienne ont également arrêté des militants du Fatah.

Le Hamas a accusé l’Autorité Palestinienne de persécution politique contre son organisation, ses institutions et ses membres. Un porte-parole a décrit la répression comme un coup dur aux efforts déployés par les régimes arabes pour négocier un accord de partage du pouvoir entre le Hamas et le Fatah. Il a accusé l’Autorité Palestinienne de lancer une campagne d’arrestations politiques, qui comprend l’emprisonnement d’enseignants et d’universitaires, pour faire plaisir à Bush.

Depuis Annapolis, l’entité sioniste a intensifié ses opérations de sécurité, souvent aux côtés des forces de sécurité palestiniennes, contre l’opposition, en organisant des rafles des partisans du Hamas à Naplouse en Cisjordanie. Ce faisant, cela a servi à discréditer l’Autorité Palestinienne aux yeux des Palestiniens pour sa collaboration si ouverte avec les forces d’occupation coloniale.

Les détenus palestiniens ont été soumis à des procès militaires dans lesquels, selon un récent rapport rédigé par un groupe sioniste des droits de l’homme, Yesh Din, 99,7% de ces accusés ont été condamnés, dont 95% après avoir eu la possibilité d’avoir un chef d’inculpation moins grave s’ils plaidaient coupable. Les audiences se déroulent en hébreu avec une traduction en arabe insuffisante, et dans certains cas elles ne durent que quelques minutes.

Près de la moitié des 9000 prisonniers actuellement détenus dans les prisons israéliennes ont été condamnés par des tribunaux militaires. Yesh Din affirme aussi que l’armée n’a pas enquêté sur toutes les accusations de mauvais traitements infligés aux détenus palestiniens.

Israël a lancé presque tous les jours des incursions militaires dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, d’où il s’est soi-disant retiré en août 2005.

Saeb Erekat, un négociateur palestinien, a accusé l’entité sioniste d’intensifier les attaques contre les Palestiniens avant la visite de Bush. Olmert a confirmé que les forces de sécurité avaient effectivement reçu l’ordre d’« intensifier les réponses sionistes » aux attaques à la roquette contre des villes sionistes du sud depuis la bande de Gaza. Les forces coloniales ont tué deux Palestiniens jeudi, et cinq autres dont deux civils dimanche. Mercredi, premier jour de la visite de Bush, ils ont tué trois Palestiniens.

Bush a déclaré qu’il aborderait le sujet des attaques de roquettes contre l’entité sioniste avec Abbas. Il a déclaré : « Quant aux roquettes, ma première question au président Abbas sera : « Qu’avez-vous l’intention de faire à ce sujet ? ". Il sait qu’il n’est pas dans son intérêt que son peuple lance des roquettes depuis une partie de son territoire sur la zone sioniste. Vous ne pouvez pas attendre des sionistes, et je ne l’accepterai certainement pas, d’accepter un Etat où leurs frontières seraient des rampes de lancement pour des attaques terroristes."

L’entité sioniste a fermé sa frontière avec Gaza et annulé l’entrée de la quasi-totalité des marchandises, y compris les médicaments, dans le but de monter les habitants de Gaza contre le Hamas. Des centaines de personnes gravement malades sont menacées de mort par manque de soins médicaux et en raison du refus de l’entité sioniste de les laisser se rendre en Egypte ou en zone sioniste pour recevoir des soins appropriés.

Le gouvernement sioniste a également fortement réduit ses livraisons de carburant et d’électricité, augmentant la crise humanitaire déjà désespérée.

Dimanche, Kanan Obeid, président de l’Administration de l’Energie de Gaza dirigée par le Hamas a déclaré que la bande de Gaza recevait désormais seulement 35% des besoins en énergie pour ses 1,5 millions de citoyens.

La plupart des régions souffraient déjà de coupures d’électricité pendant deux heures par jour, maintenant les habitants de Gaza sont privés d’électricité pendant un maximum de huit heures par jour.

La Cour Suprême sioniste a rejeté les objections des militants des droits de l’homme disant que les réductions de carburant étaient « une violation flagrante du droit international . »

La Cour a affirmé que les questions humanitaires n’étaient pas en jeu.

Demandes de la partie sioniste

Le régime sioniste a exigé que tout futur État palestinien soit une zone démilitarisée, avec une limitation de l’armement pour ses forces de sécurité intérieure. La principale fonction d’un tel Etat serait de rendre la région sûre pour l’entité sioniste. Les modalités précises en seront définies avec l’envoyé spécial américain sur la sécurité, le Général James Jones, comme convenu à Washington avant le sommet d’Annapolis.

Les sionistes exigent aussi une totale absence de restrictions sur les vols israéliens dans l’espace aérien palestinien, et le droit de contrôler le passage des frontières.

Ils veulent qu’une force internationale soit déployée en Cisjordanie et le long de la Route de Philadelphie, à Rafah, près de la frontière sud de Gaza avec l’Égypte, et une force de dissuasion permanente des forces coloniales pour une longue période dans la Vallée du Jourdain.

Ce système serait utilisé en Cisjordanie, en accord avec les Palestiniens, quelle que soit l’importance de la possibilité d’une invasion en provenance de la Jordanie.

En ce qui concerne une force internationale en Palestine, les puissances européennes, et la France en particulier, semblent être plus que désireux de s’impliquer afin d’obtenir leurs propres positions dans la région, suite à leur participation à la force internationale du Sud-Liban.

L’émissaire de l’Union Européenne au Moyen-Orient, Marc Otte, a indiqué que l’Union Européenne était actuellement « à l’écoute » sur le sujet, en ajoutant : « Nous devons faire en sorte que toutes les parties soient intéressées. »

Dans son discours d’ouverture lors de la conférence des donateurs à Paris, le président français Nicolas Sarkozy a déclaré que la France proposait la mise en place, quand le moment et les conditions seraient réunies, d’une force internationale pour aider les services de sécurité palestiniens. Abbas s’est félicité de sa déclaration, en expliquant que l’Autorité Palestinienne avait déjà accepté le principe d’une telle force.

Le secrétaire sioniste aux Affaires Etrangères, Tzipi Livni, a déclaré lors d’une réunion de l’OTAN à Bruxelles le mois dernier que l’OTAN aura un rôle à jouer pour assurer la sécurité si le régime sioniste devait rendre le contrôle des terres aux Palestiniens. Elle a déclaré : « Nous sommes maintenant dans un processus qui devrait permettre de renforcer les capacités de l’Autorité Palestinienne à lutter contre le terrorisme à la place du régime sioniste. Toutefois, on ne peut exclure la possibilité que nous ayons besoin de discuter de ce que pourrait être le rôle de l’OTAN dans un soutien au besoin de changement, de réel changement, sur le terrain. »

Le Hamas n’a pas d’autre alternative à ces machinations impérialistes et a indiqué sa volonté de s’appuyer sur les puissances européennes, en espérant qu’elles agiraient comme un contrepoids aux Etats-Unis et au projet sioniste. Il avait précédemment rejeté toute force internationale comme étant « une ingérence flagrante » dans les affaires palestiniennes.

Mais, dans une longue lettre adressée à Sarkozy, Ismail Haniyeh, le premier ministre élu du Hamas qui a été destitué par Abbas, en juin dernier, a exhorté la France à venir en aide aux Palestiniens, en disant que le gouvernement de Gaza était « prêt à coopérer avec tous les efforts internationaux visant à établir la sécurité et la stabilité dans la région ».

Haniyeh a félicité Sarkozy, en écrivant : « Nous avons suivi votre intervention lors de la récente conférence de Paris lors de laquelle nous avons vu beaucoup d’initiatives positives et encourageantes pour mettre fin à l’occupation et rétablir les droits légaux du peuple palestinien et mettre fin à leurs souffrances. »

Le régime sioniste a également exigé que l’Egypte soit plus directement impliquée dans le contrôle des Palestiniens. Il veut que Le Caire contrôle sa frontière avec Gaza et empêche que le Hamas et d’autres militants d’opposition obtiennent des armes via un système de tunnels.

Livni a accusé l’Egypte de ne pas faire assez pour lutter contre la contrebande d’armes. Le mois dernier, le Congrès américain a conditionné l’aide de 100 millions de dollars US accordée à l’Egypte à l’acceptation de ses conditions : la sécurisation des frontières de l’Egypte avec Gaza pour empêcher la contrebande d’armes, une formation supplémentaire des agents de police égyptiens sur les droits de l’homme et des garanties juridiques d’une indépendance de la justice.

La réponse de l’Egypte a été de se conformer aux exigences de Washington. Elle a renforcé ses efforts pour détecter et détruire les tunnels utilisés pour la contrebande d’armes. Le Caire a décidé d’autoriser les ingénieurs du Corps d’Armée américaine à examiner les tunnels et à dépenser 23 millions de dollars d’aide militaire américaine dans des équipements techniques pour détecter les tunnels. L’Egypte a également accepté d’autoriser le personnel de l’armée américaine à entraîner ses forces.

L’Égypte s’est plainte que le contrôle de la frontière avec la bande de Gaza était presque impossible dans le cadre de l’Accord de Camp David de 1978, qui limite le déploiement des Egyptiens à la frontière à un maximum de 750 policiers des frontières. Le Caire a donc demandé que le traité soit modifié de façon à permettre un contrôle de la zone par 3000 hommes appuyés par des hélicoptères.

Bien que la bourgeoisie arabe fasse semblant de s’intéresser à la cause palestinienne, au moins en partie parce qu’elle manipule bien sa propre opinion publique, ses relations de dépendance avec les États-Unis est bien plus importante. Cela permet de déterminer son attitude à l’égard des Palestiniens et des demandes du régime sioniste.

Le régime sioniste renforce sa mainmise

Pendant tout ce temps, l’entité sioniste renforce sa mainmise sur la terre. Elle est déterminée à réduire le territoire qui sera remis à toute future entité palestinienne à des cantons non contigus toujours plus petits en Cisjordanie, qui seront tous séparés entre eux et sans contrôle sur leur accès à la bande de Gaza.

Le gouvernement israélien a annoncé la construction de 300 nouvelles habitations à Har Homa, une colonie sur un terrain occupé entre Jérusalem et Bethléem. Cela permettra d’achever l’encerclement de Jérusalem-Est, que les Palestiniens veulent pour capitale, rendant pratiquement impossible les déplacements à l’extérieur de la ville pour les Palestiniens vivant à Jérusalem-Est.

Pour amadouer Abbas à la veille de la visite de Bush, Olmert a décidé de démanteler quelques-unes des plus de 100 colonies « non autorisées » en Cisjordanie. Alors que toutes les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où vivent plus de 460000 sionistes, sont illégales au regard du droit international, les avant-postes sont supposés ne pas être autorisés même par le gouvernement sioniste.

Les avant-postes sont l’héritage d’Ariel Sharon qui, à la fin des années 1990, avait appelé les colons ultranationalistes et religieux à « prendre les collines » afin d’établir une continuité territoriale entre les colonies isolées, empêchant ainsi de rendre les terres aux Palestiniens. Ils se composent généralement de plusieurs dizaines de caravanes sur les collines de Cisjordanie.

Au moins 75 de ces avant-postes ont été construits en partie sur des terrains privés palestiniens et environ 3000 personnes y vivent actuellement, même s’ils ne sont pas tous occupés.

En vertu de la Feuille de route de Bush, l’entité sioniste était censée avoir cessé toute activité de colonisation et démantelé les environ 50 avant-postes créés après mars 2001. Après le démantèlement de quelques-uns, dont environ la moitié étaient inhabités, le gouvernement Sharon n’a rien fait.

Lorsqu’un dirigeant travailliste sioniste, Amir Peretz, devint ministre de la Défense en 2006, il a négocié le retrait volontaire d’un petit nombre de colonies en échange d’une légalisation des autres. Même après que les forces d’occupation aient émis « des ordres de démantèlement » pour 13 avant-postes, seuls 3 ont été évacués. En dépit d’un ordre de la Haute Cour, les autres n’ont pas été abandonnés. Dans certains cas, l’évacuation des avant-postes doit être remplacée par des bases militaires.

Le gouvernement israélien a tenté d’interdire la publication d’un rapport établi en 2006 par Baruch Spiegel, à l’époque conseiller du ministre de la Défense, qui détaille l’ensemble des colonies et avant-postes.

Le journal Ha’aretz a indiqué en octobre 2006 qu’une vague de construction avait été menée dans des dizaines de colonies, souvent sans permis de construire.

Selon un rapport sur les avant-postes d’un avocat, Talia Sasson, commandé par le gouvernement Sharon, beaucoup de soi-disant avant-postes non autorisés ont été facilités par « certaines agences gouvernementales, des organismes publics et des conseils régionaux de la Judée et la Samarie [Nom que donnent les sionistes à la Cisjordanie].

La Paix Maintenant, qui a essayé d’obtenir du tribunal la levée de l’interdiction sur le rapport Spiegel, affirme que le gouvernement israélien a fait valoir devant le tribunal juste avant la visite de Bush en Israël qu’elle ne devait pas être rejetée, par crainte de nuire à la sécurité de l’État et aux relations étrangères.

La récente conférence des donateurs de Paris a recueilli 7,4 milliards de dollars US en dons provenant des États-Unis, des puissances européennes et des régimes arabes. La plupart de cet argent est destiné à payer les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne au lieu de développer l’économie palestinienne qui a été dévastée par la fermeture des frontières, le blocus, les couvre-feux et les barrages routiers des sionistes.

Cependant, ces promesses n’ont pas été honorées par le passé, notamment parce que sans un allègement des 500 barrages routiers et l’ouverture des frontières par l’entité sioniste, les Palestiniens sont dans l’impossibilité d’envoyer leurs produits agricoles sur les marchés.

Il est fort peu probable que l’entité sioniste lève ses restrictions de si tôt. Même si c’était le cas, cette aide n’arrêterait pas l’effondrement de l’économie, comme l’a admis même la Banque Mondiale. Donc, la situation est mauvaise, maintenant que les trois quarts de la population dépendent pour leur survie des aides des organisations de secours internationales et des envois d’argent des membres des familles travaillant à l’étranger.

Rien que cette semaine, British Gas a annoncé qu’il allait mettre fin à son programme de gaz palestinien : le plus important projet de développement en Palestine. Il avait négocié pendant plus de 18 mois pour développer un champ gazier de la Méditerranée contrôlé par l’Autorité Palestinienne.

La proposition était un projet phare pour le développement dans la région et pour la coopération entre l’Autorité Palestinienne et l’entité sioniste. Mais les négociations ont échoué parce que l’entité sioniste a dit qu’elle était préoccupée par le fait que les recettes provenant du projet iraient au Hamas.

Ce prétexte a de nouveau privé la bourgeoisie palestinienne de toute base pour l’instauration d’un minimum d’indépendance à l’égard de Jérusalem.

[commentaire : à supposer qu’ils trouvent des gens suffisamment fatigués, dégoûtés de l’indifférence d’un monde prêt à consentir à tout pourvu qu’on ne le dérange pas trop, et qui donnent leur accord à des conditions aussi outrageantes, qu’auront-ils gagné ? Rien, parce que les fils et les petits fils ne se sentiront pas engagés par des accords qui bradent leurs droits élémentaires. La lutte reprendra. Et, un jour ou l’autre, elle finira par être victorieuse. Une fois pour toutes]

Source : http://www.wsws.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Jean Shaoul - Palestine – 13-01-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8105&type=analyse≤sujet=Rapports

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47304

Depuis Annapolis, 585 opérations israéliennes font 121 tués chez les Palestiniens

« L’entité sioniste ne peut parler de paix tout en faisant la guerre. »

Ramallah, 15 janvier : la mort de 15 Palestiniens tués par l’armée coloniale lors d’une opération à l’aube, aujourd’hui 15 janvier, sur la bande de Gaza porte le nombre de Gazaouis tués depuis la rencontre d’Annapolis pour la paix à 113, dont 52 tués depuis seulement début 2008. Au total, 121 Palestiniens ont été tués depuis Annapolis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Husam Zahhar, Rami Farhat, Ahed Ashour, Mahmoud Abu Laban, Radwan Odeh, Taleb Al Mughani, Khallil Mudallal, Mustafa Salim et Tafish Asad (67 ans) ont été tués par des tirs d’artillerie dans une attaque terrestre et aérienne de l’armée israélienne lancée sur Sejaiyeh et Zaitoun, des quartiers de la ville de Gaza, ce matin.

Ces opérations se produisent juste le lendemain où trois Gazaouis ont été tués par des tirs d’avions israéliens sur la voiture dans laquelle ils se déplaçaient à Gaza ville. Deux autres étaient gravement blessés dans l’agression. De tels meurtres représentent une forme d’assassinats extrajudiciaires et sont illégaux au regard de l’article 3 * de la Quatrième Convention de Genève. En outre, ces assassinats sont des meurtres délibérés et à ce titre sont qualifiables de crimes de guerre en vertu de l’article 147 ** de la Convention.
Le secrétaire général d’Initiative nationale palestinienne (PNI), le Dr Mustafa Barghouthi, député, a condamné ces meurtres et vilipendé le régime colonial sioniste pour son hypocrisie, discutant de la paix tout en maintenant une politique manifeste d’assassinats et d’agressions contre le peuple palestinien.
« Ce que fait « Israël » au peuple de Gaza est un crime. Ce siège est une punition collective, en violation flagrante du droit humanitaire international, qui ne rencontre qu’un silence total de la part de la communauté internationale. De plus, l » régime sioniste a intensifié ses attaques contre la bande de Gaza depuis Annapolis, tuant 113 Gazaouis et en blessant 270 autres. Le régime sioniste a toujours poursuivi ses bombardements contre Gaza, avant, pendant et après la visite du président US, George Bush » dit le Dr Barghouthi.
« L’entité sioniste ne peut parler de paix tout en faisant la guerre » a-t-il ajouté. « Si le régime sioniste veut vraiment la paix alors, pour ce qui concerne Gaza, alors il doit mettre fin immédiatement au siège et cesser son agression contre le peuple gazaoui, il doit revenir sur sa décision de déclarer Gaza "entité ennemie" et appliquer un cessez-le-feu global et réciproque ».

Entre Annapolis (28/11/07) et le 15/01/08, 585 opérations sionistes ont fait 121 morts parmi les Palestiniens, alors que le nombre des tués se monte à 2 parmi les colonisateurs sionistes.

Rappelons ce que prévoient les conventions de Genève (signées par les sionistes...) :

* Article 3 de la Quatrième Convention de Genève :

En cas de conflit armé ne présentant pas un caractère international et surgissant sur le territoire de l’une des Hautes Parties contractantes, chacune des Parties au conflit sera tenu d’appliquer au moins les dispositions suivantes :

1) Les personnes qui ne participent pas directement aux hostilités, y compris les membres de forces armées qui ont déposé les armes et les personnes qui ont été mises hors de combat par maladie, blessure, détention, ou pour toute autre cause, seront, en toutes circonstances, traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable basée sur la race, la couleur, la religion ou la croyance, le sexe, la naissance ou la fortune, ou tout autre critère analogue.
A cet effet, sont et demeurent prohibés, en tout temps et en tout lieu, à l’égard des personnes mentionnées ci-dessus :

a) les atteintes portées à la vie et à l’intégrité corporelle, notamment le meurtre sous toutes ses formes, les mutilations, les traitements cruels, tortures et supplices ;

b) les prises d’otages ;

c) les atteintes à la dignité des personnes, notamment les traitements humiliants et dégradants ;

d) les condamnations prononcées et les exécutions effectuées sans un jugement préalable, rendu par un tribunal régulièrement constitué, assorti des garanties judiciaires reconnues comme indispensables par les peuples civilisés.

2) Les blessés et les malades seront recueillis et soignés.

Un organisme humanitaire impartial, tel que le Comité international de la Croix-Rouge, pourra offrir ses services aux Parties au conflit.
Les Parties au conflit s’efforceront, d’autre part, de mettre en vigueur par voie d’accords spéciaux tout ou partie des autres dispositions de la présente Convention.

L’application des dispositions qui précèdent n’aura pas d’effet sur le statut juridique des Parties au conflit.

** article 147 : Les infractions graves visées à l’article précédent sont celles qui comportent l’un ou l’autre des actes suivants, s’ils sont commis contre des personnes ou des biens protégés par la Convention : l’homicide intentionnel, la torture ou les traitements inhumains, y compris les expériences biologiques, le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé, la déportation ou le transfert illégaux, la détention illégale, le fait de contraindre une personne protégée à servir dans les forces armées de la Puissance ennemie, ou celui de la priver de son droit d’être jugée régulièrement et impartialement selon les prescriptions de la présente Convention, la prise d’otages, la destruction et l’appropriation de biens non justifiées par des nécessités militaires et exécutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire.

Info-Palestine et Initiative Nationale Palestinienne – jeudi 17 janvier 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3611

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Une nouvelle frappe aérienne sioniste atteint le centre de la Bande de Gaza et tue deux Palestiniens

Deux Palestiniens, identifiés comme des combattants, ont été tués au cours d’une nouvelle frappe sioniste dans le centre de la Bande de Gaza dans la soirée de mercredi 16/01/08.

Un tir d’un drone sioniste a touché une voiture civile qui circulait sur la route Salah Ed Dîne près du camp de réfugiés de Buraij dasn le centre de la Bande de Gaza, tuant deux Palestiniens.

Des sources médicales Palestiniennes ont confirmé que Mohammad Al-Safadi et Wael Ahel ont été tués et qu’un certain nombre de Palestiniens ont été blessé au cours de cette attaque.

Les mêmes sources ont ajouté que les blessures ont été qualifiées de modérées et que tous les blessés ont été transférés vers l’hôpital central de la Bande de Gaza des Martyrs d’Al-Aqsa pour y recevoir des soins.

Un chauffeur de taxi, Hani Kharouf, qui conduisait la voiture qui suivait la voiture atteinte a déclaré à IMEMC que la voiture avait été atteinte par un missile aérien.

« Je conduisais sur la grand’route Salah Ed Dîne lorsque le feu a pris brusquement dans une Peugeot qui roulait à quelques mètres devant moi. Je me suis arrêté aussitôt. C’était horrible de voir la voiture frappée décomposée en morceaux alors qu’une colonne de feu s’en échappait en direction du ciel. »

Pour la journée d’aujourd’hui, trois autres Palestiniens ont été tués au cours de frappes aériennes précédentes dans la ville de Gaza, dont tous étaient des civils, parmi lesquels un enfant.

Au cours des dernières 24 heures, les attaques sionistes sur Gaza ont coûté la vie à plus de 25 Palestiniens, parmi lesquels beaucoup de combattants, et ont fait également des dizaines de blessés.

Ces attaques interviennent au lendemain de la reprise des discussions Palestino-sionistes sur le statut final, commencée lundi 14/01/08 à Jérusalem Ouest.

Fawzi Barhoum, le porte parole du Hamas à Gaza, s’adressant à IMEMC, a déclaré que les récentes attaques sur Gaza sont un résultat direct de la visite du président étasunien George Bush dans la région.

« L’occupation sioniste a un plan pour détruire le Hamas et sa légitimité, comme le prouve le fait que la plupart des tués sont membres du Hamas. Ces attaques ont éét approuvées par George Bush, qui a donné son feu vert à l’entité sioniste pour détruire le Hamas. Ceci est la conséquence de la réunion d’Annapolis en Novembre. »

Barhoum a confirmé que « Nous autres, au Hamas, appuyons tout ce qui est en faveur de l’unité entre les mouvements Palestiniens pour résister à l’occupation et faire face à cette situation dangereuse. Au Hamas, nous sommes opposés à toutes ces discussions de paix car nous savons qu’elles sont mensongères. Elles ont toujours pour but de fournir davantage de sécurité à l’occupation sioniste, qui ne donne rien mais qui prend tout. »

L’entité sioniste a intensifié ses attaques sur le territoire côtier depuis septembre dernier, lorsqu’elle a déclaré la région « entité hostile ».

L’entité sioniste impose une fermeture stricte à Gaza depuis juin 2007, lorsque le Hamas a pris le contrôle de la région côtière après les combats qui l’ont opposé au Fatah du président Mahmoud Abbas.

L’entité sioniste a prétendu que ses actions avaient pour but de mettre un terme aux lancements de missiles artisanaux lancés par des groupes de résistants Palestiniens sur des villes sionistes voisines.

Le mouvement du Hamas a emporté les élections législatives de janvier 2006, et depuis lors il est confronté à la mise en quarantaine sioniste et internationale en raison de son opposition à l’occupation sioniste des terres Palestiniennes.

Rami Almeghari - IMEMC & correspondants – Mercredi 16 janvier 2008 – 22 : 48

http://www.imemc.org/article/52336

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Quatre civils blessés dans la ville de Hébron, dont un journaliste, au cours de heurts avec l’armée d’occupation

Quatre civils Palestiniens ont été blessés, parmi lesquels un journaliste Palestinien, au cours d’affrontement entre des jeunes Palestiniens et l’armée d’occupation dans la ville de Hébron, dans la matinée de jeudi 17/01/08.

Des témoins oculaires ont déclaré que les soldats de l’occupation se sont heurtés aux habitants et ont forcé des magasins à fermer, et ont imposé un couvre feu dans divers quartiers de la ville. Au cours des affrontements, les sionistes ont ouvert le feu au hasard sur les maisons voisines et sur les voitures civiles, blessant quatre civils, parmi lesquels un journaliste qui travaille pour l’agence de presse française AFP. Le journaliste, âgé de 42 ans, s’appelle Hazem Baader.

Des sources médicales ont déclaré que tous les blessés ont été admis à l’hôpital public de Hébron et décrivent leurs blessures comme modérées.

Les heurts ont commencé lorsque l’armé d’occupation a attaqué la manifestation organisée par les habitants de Hébron pour protester contre les attaques continuelles de l’entité sioniste contre la Bande de Gaza. Des jeunes ont lancé des pierres sur l’armée après avoir été attaqué par les soldats à coup de gourdins et de crosses de fusils.

A Gaza, les attaques sionistes ont fait depuis lundi 14/01/08, 22 tués et plus de 50 blessés au cours d’un certain nombre de frappes aériennes et d’incursions terrestres visant des civils Palestiniens à Gaza.

Dans la journée de mercredi 16/01/08, des manifestations semblables avaient eu lieu dans différentes villes de Cisjordanie et dans certaines villes de la zone sioniste, pour protester contre la poursuite des attaques sur Gaza.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Jeudi 17 janvier 2008 – 14 : 25

http://www.imemc.org/article/52343

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