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Une armée de psychopathes - Monstrueux ! (ndlr)

Violences et meurtres comme initiation

A LIRE ABSOLUMENT ET A DIFFUSER CAR NE PAS LE FAIRE SERAIT DE LA COMPLICITE !

dimanche 28 octobre 2007

Violences et meurtres comme initiation

Vous rejoignez l’armée la plus éthique au monde, voilà ce qui est dit au soldat venu faire son service militaire au sein de l’armée sioniste d’Israël. « L’armée israélienne et ses soldats sont tenus de respecter la dignité humaine, et tout humain a sa valeur indépendamment de son origine, sa religion, sa nationalité, son genre, son statut et sa position »
Une psychologue clinicienne Nufar Yishai-Karin, de l’université Hébraïque de Jérusalem, vient de publier un rapport le mois dernier qui concerne une enquête faite auprès de 21 soldats israéliens. L’étude, dont des extraits sont parus sur le quotidien Haaret’z, fait apparaître que les soldats s’adonnent à des violences injustifiées faites sur des civils qui ne présentent aucun danger pour eux, par ennui, pour le « fun ».

À un moment donné ou à autre au cours de leur service, les soldats interrogés disent avoir éprouvé du plaisir à exercer de la violence. La violence rompt la monotonie de la routine quotidienne, elle permet de détruire et de créer une situation de chaos. Elle donne une sensation de puissance tout en procurant le frisson du danger.

Voici les propres mots d’un des soldats : « La vérité ? Quand il y a du chaos, j’aime ça. C’est comme une drogue.

Quand je n’étais pas à Rafah, et qu’il n’y avait pas une amorce d’émeute au moins une fois toutes les semaines, je devenais dingue. »

Un autre a déclaré : « Le plus important est de lever la contrainte de la Loi. Tu ressens que tu es la loi. Tu deviens toi-même la LOI. Tu es seul à décider. Tu deviens Dieu. »

Un autre encore raconte comment lors d’un convoi, à la rencontre d’un Palestinien âgé de 25 ans qui passait par là, comme cela, sans raison, il traversait la rue et Bang !! une balle l’a atteint à l’estomac, il est resté à terre, saignant, et pas un regard ne fut jeté sur lui par aucun des soldats du groupe.

Les soldats se livrent aux violences gratuites et graves sur les Palestiniens très précocement au cours de leur enrôlement.

La violence est encouragée par les officiers chargés de leur encadrement.

L’étude relate le cas d’un officier qui lors de la première sortie de la patrouille a saisi un enfant de quatre ans qui jouait dans le jardinet de la maison familial à construire des châteaux. Il lui a brisé une main, puis le poignet puis une jambe. Il l’a piétiné au niveau de son estomac. Puis toute la patrouille est partie, sans avoir fait de commentaires.

Dès le lendemain, forts de la leçon donnée la veille, les soldats de l’équipée se sont adonnés au même amusement.

Ces attitudes ne sont pas une déviation.

Il s’agit d’une norme.

Le Palestinien est vécu comme un non-humain puisque toute l’éducation de l’Israélien est imbibée de préceptes racistes vis à vis de l’ « Arabe » et donc l’injonction de l’éthique est respectée.

On peut briser les mains et les jambes d’un enfant palestinien, car il est apparenté au « cafard » selon Dov Weiglass, et que des milliers d’Arabes ne valent pas l’ongle d’un Israélien selon Lieberman.

Sûrs d’être dans leur bon droit, alors qu’ils sont venus en colonisateurs voleurs de terres par stratagèmes, ruses et la force armée, ils sont drogués à la violence. Le meurtre du colonisé constitue le rite d’initiation qui permet le passage à la vie adulte.

Toute la société israélienne est fondée sur la guerre et la spoliation.

Comment espérer trouver en son sein des partenaires pour la Paix ?

Convergence des Causes
22 octobre 2007