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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 5 août 2007

dimanche 5 août 2007

ombre d’entrées : 8

Envoyé le 05/07/07

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31601

Une Palestinienne du village de Serra menacée de mort par des colons

Zaynab Turabi, une femme âgée de 60 ans, vit seule avec ses fils dans le petit village de Serra.

De sa maison, elle peut voir la montagne de l’autre côté de la vallée, où elle possède 10 dunums de terre (1 hectare !)

Pour y accéder, elle doit passer une route que maintenant seuls les colons et les militaires peuvent utiliser.

Un colonie a été construite il y a 6 ans sur le sommet de la montagne, juste à côté de son terrain.

Il y a un an, elle a obtenu du Bureau du Commandement du District (DCO) une autorisation afin de pouvoir aller sur sa terre cueillir ses solives mais quand elle est arrivée, les colons avaient déjà récolté la majeure partie de ses olives et elle n’a pû remplir qu’un seul panier.

Peu de temps après, les colons sont revenus et ont brûlé ses arbres.

Depuis cet épisode, elle n’a pas pu retourner dans son oliveraie. Hier elle a tenté d’accéder à son terrain accompagnée de trois ouvriers et un tracteur.

Quand ils sont arrivés, ils se sont retrouvés face à un groupe de colons armés et avec des chiens. Ils ont menacé de tuer les Palestiniens s’ils ne quittaient immédiatement pas le secteur.

Zaynab Turabi a maintenant tellement peur qu’elle n’ose plus s’approcher de sa terre.

Sa seule possibilité, c’est d’obtenir une nouvelle autorisation du DCO, ce qui est malheureusement extrêmement improbable

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Naplouse - 04-08-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7219&type=temoignage≤sujet=Cueillette%20des%20olives

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31602

Un Palestinien tué et 15 blessés dans une frappe aérienne sioniste au sud de Gaza

Un Palestinien, Hisham Al-Jamal, a été assassiné et 15 autres ont été blessés samedi soir dans une attaque aux missiles tirés par des drones sionistes sur une voiture dans le quartier Jneina, à l’est de Rafah, au sud de la Bande de Gaza.

Le directeur de l’hopital Abu Yousif An Najjar, Ali Mousa, a déclaré que l’hopital avait reçu le corps d’Al-Jamal et 15 blessés palestiniens dont 3 sont dans un état critique.

La voiture a été touchée près du passage de frontière de Rafah entre l’Egypte et Gaza.

Mousa a déclaré que l’équipe médicale déployait tous ses efforts pour sauver les blessés dont les corps sont couverts de blessures.

Les témoins ont rapporté que les drones sionistes ont tire au moins deux missiles sur une voiture dans laquelle se trouvaient plusieurs militants des Brigades Al-Quds, la branche armée du Jihad Islamique.

L’un des missiles a raté sa cible et a touché un camion se trouvant à proximité, blessant ses occupants.

Le porte-parole des Brigades Al-Quds a déclaré qu’aucun des membres du mouvement n’avait été tué dans la frappe aérienne sioniste.

Source : http://www.maannews.net/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Ma’an News - Gaza - 05-08-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7218&type=communique≤sujet=Assassinats%20cibl%E9s

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31603

L’occupation assassine le chef des Sarayas d’Al-Qods à Naplouse et effectue 24 incursions en Cisjordanie

Les forces d’occupation ont assassiné, hier à l’aube vendredi 3 Août, le chef des Sarayas d’Al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique dans la ville de Naplouse, le jeune Raed Abou Al Adas (27 ans).

Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant du Centre palestinien d’Information qu’une force militaire sioniste spéciale a envahi le quartier de Ras Al-Aïn dans la ville de Naplouse en utilisant une voiture civile et a ouvert le feu directement sur Ali Abou Al Adas qui est tombé sur le champ.

Les forces ennemies ont interdit aux ambulances de transporter son corps et ont blessé un autre citoyen palestinien âgé de 40 ans, avant d’enlever le jeune Ez Halawa, un résistant des Saraya d’Al-Qods.

Dans le même contexte, plus de 30 blindés des forces coloniales appuyés par un grand bulldozer ont envahi la ville et ont fermé la région avant de détruire plusieurs maisons dans le quartier d’Al Kaïssaria et d’Al Akaba dans la vieille ville.

Ces développements sont venus après l’exécution des forces occupantes plus de 24 opérations d’incursions dans tous les villages, villes et camps de la Cisjordanie et l’envahissement des dizaines de maisons et de bâtiments résidentiels, en une semaine seulement.

Le centre palestinien des droits de l’homme a dit que les forces occupantes ont arrêté, lors de ces invasions, plus de 18 citoyens palestiniens dont un enfant en augmentant le nombre de captifs palestiniens à 1653, depuis le début de l’année 2007.

Source : http://www.palestine-info.com/

ISM et Palestine Info - Naplouse - 04-08-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7217&type=communique≤sujet=Assassinats%20cibl%E9s

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31604

Retour à une occupation corrompue

Dans l’une des informations alarmantes de la semaine dernière, on a appris que le régime de Tel Aviv avait donné son feu vert au transfert depuis la Jordanie de 1.000 fusils d’assaut pour les forces de sécurité fidèles au Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas.

Ce n’est pas la première fois que le régime de Tel Aviv autorise le transfert d’armes et d’équipement de sécurité aux forces d’Abbas.

Ce qui est alarmant dans cette information, c’est qu’Abbas et son entourage continuent à s’accrocher à l’illusion que l’échec dans la bande de Gaza était purement militaire.

Ce qui est également alarmant, c’est la détermination du Fatah à faire ce qu’attendent de lui le régime de Tel Aviv et les Etats-Unis (et ce qu’il n’a pas fait dans Gaza) : Combattre le Hamas

Et il y a eu plusieurs autres nouvelles inquiétantes ces derniers jours :

Une nouvelle fois, des représentants sionistes ont été autorisés à parler avec des représentants officiels palestiniens à l’étranger ; Le Premier Ministre Ehud Olmert et Abbas vont se revoir dans un avenir proche, cette fois à Jéricho ; une coordination civile entre Israël et l’Autorité Palestinienne a été reconduite ; et à la Muqata à Ramallah, un nouveau projet d’entreprise américano-palestinien a été lancé après que le Président George W. Bush ait approuvé un prêt de 228 millions de dollars pour que les petites et moyennes entreprises palestiniennes améliorent le niveau de vie des Palestiniens.

"Les Etats-Unis se sont engagés à renforcer l’économie palestinienne… en tant qu’étape importante vers un état palestinien pacifique et indépendant," déclarait l’annonce officielle du Département d’Etat du 27 juillet

Pourquoi ces nouvelles sont-elles inquiétantes ?

Parce qu’elles montrent que les choses sont revenues à l’état où elles étaient, c’est-à-dire au style de « contrôle de l’occupation » qui régnait entre 1994 et 2001, dans lequel le mouvement du Fatah s’était bien intégré.

Maintenant, comme à l’époque, il y a un gouvernement palestinien (dont la légalité est temporaire et précaire) acceptable pour le régime de Tel Aviv et l’Occident ; des discussions sont supposées avoir lieu ; l’occupation continue, et les Palestiniens se querellent. Tout cela n’avait-il pas mené au deuxième soulèvement ?

Ce n’est pas un homme du Fatah qui dirige le gouvernement palestinien à Ramallah, mais l’esprit du Fatah en tant que mouvement au pouvoir qui continue à prévaloir - et avec lui, ce qui a composé de grandes parties du public nourries par le mouvement.

Par exemple, Yasser Arafat avait inutilement gonflé ses forces de sécurité avec des gens de familles pauvres et des familles de réfugiés dans le but de créer sous son égide un gros groupe de loyalistes en échange d’un salaire maigre mais vital.

Arafat espérait que cela perpétuerait leur soutien politique à son mouvement, peu importe son impuissance politique vis-à-vis de la colonisation et de la politique de fermeture et de séparation des sionistes.

L’échec de cette stratégie est devenu clair lors des élections de 2006.

La confiance des Américains et des sionistes dans « le soutien aux mécanismes sécuritaires d’Abbas » prouve que la logique d’Arafat continue à guider les trois dirigeants qui voient les Palestiniens comme l’objet de toutes sortes de « gestes » - même sous forme de salaires pour le personnel de la sécurité inutile.

C’est comme si la vie sous occupation israélienne n’était pas la principale raison de la détresse des Palestiniens mais au lieu de cela la « pauvreté » qui semble s’être matérialisée tout d’un coup.

Sous les auspices de ce qui était appelé « le processus de paix » entre 1994 et 2001, et sous le mantra (*) « le renforcement de l’économie palestinienne fera avancer la paix », plusieurs des hauts responsables du Fatah et leur entourage se sont empressés de se constituer leurs fortunes personnelles.

[(*) un « mantra » est une (brève) prière ou invocation qu’on répète en boucle inlassablement]

Cela aurait pu être légitime, naturellement, si la situation économique d’une partie considérable de la population vivant dans les territoires occupés ne s’était pas aggravée en raison des restrictions au déplacement des Palestiniens et s’il n’y avait pas eu la question de l’argent qu’ils se sont procurés dans les coffres d’Arafat et de l’Organisation de Libération de la Palestine, ou d’autres façons très louches.

Il y a beaucoup trop souvent une corrélation directe entre les liens des nouveaux riches palestiniens avec des membres d’une force de sécurité palestinienne et les liens de ces derniers avec les services de sécurité du Shin Bet ou avec des personnes importantes du régime sioniste.

Une proximité de ce genre (avec des hauts responsables du Fatah et du Shin Bet) a fourni des autorisations pour se déplacer, a garanti une « réunification des familles », et ainsi de suite.

Celles-ci et d’autres genres de protectionnisme dépendant de l’occupation ont mené les Palestiniens à établir un lien entre "le processus de paix" et la corruption.

Les échecs de 2006 et de 2007 n’ont pourtant pas montré que le Fatah avait appris la leçon.

Il ne s’est pas distancé du protectionnisme et du système par lesquels ceux qui sont proches des bonnes personnes ont facilement des occasions de s’enrichir – dans une mer d’appauvrissement

Source : http://www.haaretz.com/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Amira Hass - Palestine - 02-08-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7202&type=analyse≤sujet=R%E9formes

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31605

Le véritable programme de Bush en Palestine

Ramzy Baroud est un auteur palestino-américain et rédacteur en chef de PalestineChronicle.com. Son dernier livre : "La deuxième Intifada palestinienne : chronique de la lutte d’un peuple" (Pluto Press, Londres). Voir son site : http://www.ramzybaroud.net/

Les mesures énergiques prises par le gouvernement Hamas contre les forces de sécurité corrompues et les groupes affiliés à Mohamed Dahlan dans la Bande de Gaza en juin semblent provoquer un tournant dans la politique étrangère de l’administration Bush au sujet de la Palestine et du régime sioniste.

Le supposé revirement n’est toutefois rien d’autre que la poursuite des efforts de Washington pour étouffer la démocratie palestinienne, pour élargir le gouffre qui sépare le Hamas et le Fatah et faire en sorte que le projet sioniste réussisse, axé sur la colonisation et l’annexion de ce qui reste de terre palestinienne.

Il est vital de garder cette réalité apparemment évidente comme préalable à toute discussion politique sur le conflit : les territoires palestiniens occupés représente à peine 22% de la Palestine historique que le régime sioniste cherche à réduire encore actuellement en conquérant officiellement la Cisjordanie et Jérusalem Est occupée.

Gaza n’a à voir avec cette question que dans la mesure où elle représente une occasion en or pour diviser davantage les Palestiniens, pour brouiller leur projet national et pour présenter d’eux l’image sinistre d’un peuple ingérable, en qui on ne peut avoir confiance comme partenaires de paix des sionistes tellement plus civilisés et démocratiques.

En prolongeant le conflit à Gaza, et donc la division palestinienne, le régime sioniste gagne le temps nécessaire à la consolidation de son projet colonial, ainsi que pour rationaliser davantage sa politique unilatérale vis-à-vis de questions qui devraient, normalement, être négociées avec les Palestiniens.

De plus, on ne doit pas perdre de vue le contexte régional.

Le lobby sioniste et ses alliés néocons dans l’administration Bush et dans les médias souhaitent vivement une confrontation avec l’Iran, qui affaiblirait les positions politiques syriennes dans toute future négociation avec le régime sioniste pour ce qui concerne les Hauteurs du Golan, et qui annihilerait la force militaire du Hezbollah, qui se révèle être le plus solide ennemi auquel l’entité sioniste ait jamais dû faire face dans son conflit de plusieurs décennies avec les Arabes.

C’était donc d’une importance cruciale que la "montée" du Hamas soit directement reliée à ses relations avec l’Iran ; de tels liens, bien qu’ils aient été énormément exagérés, sont maintenant volontiers utilisés comme raison expliquant le revirement apparemment historique de Bush, qui ne soutiendrait plus le régime sioniste qu’à une distance discrète (pour ne pas apparaître trop impliqué) pour initier une conférence de paix internationale dont le seul objectif est d’isoler le Hamas, ce qui affaiblira davantage le camp iranien au Moyen Orient.

Cela explique également le soutien massif offert par les régimes arabes autocratiques à Abbas, et les avertissements des dirigeants arabes au sujet de la montée de la menace iranienne.

D’un côté l’élimination du Hamas enverrait un message explicite à leurs propres islamistes politiques ; de l’autre, c’est un message à l’Iran de se retirer d’un conflit qui a longtemps été considéré comme exclusivement arabo-sioniste. L’ironie est que pour assurer la pertinence du rôle arabe dans le conflit, quelques arabes sont en train de procéder à des démarches vers une normalisation avec le régime sioniste, sans rien en échange.

De la même manière, pour assurer sa propre pertinence, le Fatah d’Abbas est en train de se coordonner activement avec le régime sioniste pour détruire son formidable adversaire, qui représente une grande majorité des Palestiniens dans les territoires occupés et, on peut dire, à l’étranger. Pour ce faire, il a demandé de l’aide : de l’argent pour s’assurer de la loyauté de ses partisans, des armes pour opprimer son opposition, une validation politique pour s’auto-légitimer comme dirigeant au niveau mondial, et de nouvelles lois pour délégitimer le processus légal et démocratique qui a conduit à la victoire du Hamas en janvier 2006.

Dans un conflit qui est connu pour ses avancées atrocement lentes, seul un miracle peut expliquer comment Abbas a reçu tous ces avantages à cette vitesse astronomique.

A peine Abbas avait-il désigné son gouvernement d’urgence, dont on peut dire qu’il est anticonstitutionnel, que les sanctions étouffantes ont été levées – ou plus précisément, seulement en Cisjordanie. Pour assurer qu’aucune aide n’atteindrait quiconque défie son régime, le bureau d’Abbas a révoqué les autorisations de toutes les ONG qui travaillaient en Palestine, les obligeant à se soumettre de nouvelles demandes. Celles qui sont loyales à Abbas sont sur la liste. Les autres non.

Les armes et l’entraînement militaire sont aussi arrivés en abondance. Les Palestiniens, à qui on a nié le droit de se défendre eux-mêmes, et qu’on a décrit depuis des décennies comme « terroristes », sont soudain les destinataires de milliers d’armes venant de toutes les directions. Le régime sioniste a annoncé la clémence pour les militants du Fatah ; les combattants de la liberté devenus des gangsters ne défendent plus leur peuple contre la brutalité sioniste, mais sont utilisés comme bras militaire prêt à défier le Hamas, le moment venu.

Comme pour la légitimité régionale et internationale, l’administration Bush a « décidé » de changer sa politique pour une d’engagement direct, appelant à une conférence internationale de paix au Moyen Orient. Le mot paix ne fera partie que du titre, puisqu’elle ne traitera d’aucune des principales revendications des Palestiniens qui ont alimenté le conflit depuis des années, comme le problème des réfugiés, Jérusalem ou la fixation des frontières. Le régime sioniste est bien sûr prêt à faire quelques « concessions » si ces efforts redessinent le conflit comme étant exclusivement palestinien, et aussi longtemps qu’il n’y aura pas d’objection à son annexion illégale de la terre palestinienne en Cisjordanie et à Jérusalem.

La réalité est qu’il n’y a aucun changement de la politique étrangère américaine concernant la Palestine. Les USA et quelques régimes arabes poursuivent la même vieille politique, qui vient juste d’être simplement ajustée pour coller au nouveau contexte politique.

Abbas et ses hommes peuvent se délecter des nombreux avantages qu’ils reçoivent en échange de leur rôle de destruction du projet national palestinien, l’avenir prouvera que les « gestes de bonne volonté » du régime sioniste, le soutien du lobby sioniste à Washington, et les dernières générosités ne dureront pas.

Abbas pourrait facilement se retrouver prisonnier dans les sous-sols de son propre immeuble présidentiel, juste comme son prédécesseur, s’il ose faire valoir les droits légitimes de son peuple, de loin le principal perdant dans cette bataille indigne.

Source : Counterpunch  Traduction : MR pour ISM

ISM et Ramzy Baroud - Palestine - 01-08-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7196&type=analyse≤sujet=Sionisme

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31606

Des centaines de Palestiniens défilent pour le second anniversaire du massacre de Shfarm

Des centaines de Palestiniens se joignent à une marche de commémoration du second anniversaire de la mort de 4 habitants arabes de la ville, tués par un extrémiste sioniste.

Plusieurs membres Arabes de la « Knesset » ont participé à cette marche qui s’est rendue sur le site du massacre puis a continué jusqu’au mémorial.

Le parlementaire Jamal Zahalka a déclaré « l’assassin Natan Zadah ne venait pas de la planète Mars. C’est un produit de la société sioniste, et de son attitude et de son éducatioin de plus en plus racistes. »

Zahalka a déclaré qu’il est vrai que des politiciens sionistes ont condamné l’acte de Zadah, mais qu’ils se sont cependant abstenu de mentionner les raison de son attaque meurtrière.

Le 4 août 2005, Natan Zahda, sans provocation, a ouvert le feu au pistolet mitrailleur sur des habitants arabes de la ville de Shfaram dans le nord de la zone sioniste, en tuant 4 personnes et en blessant plusieurs autres.

Après la manifestation, la police a arrêté deux manifestants en les accusant d’avoir brûlé le drapeau sioniste au cours de la manifestation.

Selon le site Arabs48 news, les manifestants se sont alors rassemblés de nouveau, et ont bloqué la route principale en exigeant la libération des deux personnes arrêtées.

George Rishmawi - IMEMC News – Samedi 04 août 2007, 18 : 53

http://www.imemc.org/article/49733

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31607

Barghouthi : le régime sioniste souhaite une normalisation avec les pays Arabes avant de s’occuper des Palestiniens.

Le parlementaire Mustapha Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, a déclaré que les sionistes cherchent la normalisation avec les autres pays arabes avant de trouver une solution au problème Palestinien, une méthode qui cache mal leur souhait d’ignorer ou de liquider les souhaits du peuple Palestinien

Le Dr Barghouthi a commenté la visite du ministre des affaires étrangères étasunien Rice dans la région, et montré que le régime sioniste ne cherche rien d’autre qu’à utiliser la réunion qui se prépare pour normaliser ses relations avec les autres pays arabes et à dissoudre la cause Palestinienne.

Le Dr Barghouthi a encore déclaré qu’Olmert espère que les Etats Unis exerceront leurs efforts pour assurer la collusion de l’Arabie Saoudite et des autre états Arabes du Golfe avec la poursuite de l’occupation des territoires Palestiniens, et a prédit que le régime sioniste saisirait cette occasion pour s’empare d’encore plus de terres possédées par les Palestiniens.

En outre, le Dr Barghouti a déclaré que le véritable enjeu des négociations proposées était de circonvenir l’Initiative de Paix Arabe, et a déclaré que toute solution juste et réaliste doit se concentrer sur la définition d’un calendrier de démantèlement de l’occupation et de l’établissement d’un état Palestinien Indépendant.

Amin Abou Warda - IMEMC News – Vendredi 03 août 2007, 12 : 18

http://www.imemc.org/article/49720

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31608

Les forces d’occupation envahissent le nord de la Bande de Gaza et kidnappent plusieurs civils

Une importante unité militaire de l’occupation a envahi la ville de Beït Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza, aux premières heures de vendredi 03/0/07.

Des témoins ont rapporté qu’un très grand nombre de véhicules militaires de l’armée coloniale, appuyés par des bulldozers blindés, avaient envahi la zone sous un feu intense. Les troupes ont lancé une campagne de grande envergure de fouilles et de saccage des maisons, et de confiscation de biens, soi disant à la recherche de Palestiniens « recherchés ».

Les mêmes sources ont ajouté que les militaires ont appelé, par haut-parleur, les civils à quitter les maisons et à se rassembler sur la place centrale. Plusieurs civils ont ensuite été kidnappés et transférés vers des centres de détention inconnus.

Dans une précédente invasion sioniste de Baït Lahia, jeudi 02/08/07, 2 Palestiniens avaient été tués et 3 autres blessés.
Au cours d’une opération séparée, une unité des forces d’occupation a envahi la région de Rafah au sud de la Bande de Gaza, occupé l’aéroport international et en a fait une base militaire.

Nisreen Qumsieh - IMEMC News – Vendredi 03 août 2007, 12 : 51

http://www.imemc.org/article/49722

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