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Liban : un nid de vipères à la solde de l’étranger et avides de pouvoir (ndlr)

« Ne me demandez pas ce que je dois à l’Etat............ »

par Raymond RICHA

dimanche 17 juin 2007

Vendredi 15 juin 2007, le Hezbollah arrête des éléments appartenant à la Police Libanaise patrouillant dans la banlieue sud de Beyrouth

En juillet 2006, pendant que l’agression de juillet 2006 déversait son déluge de feu et d’acier sur la banlieue sud, le gouvernement illégitime s’attelait, à travers ses instruments de « sécurité » et de « renseignement » à identifier les lieux de présence de responsables de la Résistance Libanaise : données essentielles pour l’armée israélienne.

Par comparaison aux évènements qu’avait connus la France lors des opérations menées par la Résistance Française, le gouvernement de Vichy s’attelait à identifier les éléments de la « subversion communiste » et à fournir aux occupants tous les renseignements qui leur sont nécessaires pour venir à bout de cette résistance.

Depuis Août 2006 jusqu’à nos jours, le gouvernement illégitime n’a pas été capable de résoudre la problématique de la sécurité des personnes : attentats, assassinats,etc.

Pire encore, il a joué sur le feu en facilitant l’infiltration de groupuscules terroristes sur le territoire et par son laxisme et son soutien au processus de financement de ces groupuscules qui aujourd’hui n’hésitent pas à égorger nos soldats dans leur sommeil.

Je ne me reconnais pas dans ce gouvernement ni dans toute cette classe politique qui en ce moment le soutient et oeuvre pour une nouvelle tutelle sur mon Pays dont le but est désormais connu de tous.
Je dirais même que je me méfie de leurs pratiques « sécuritaires » et je me félicite de la lucidité et de la grande méfiance de notre Résistance.

Ne me demandez pas ce que je dois à l’État lorsque l’État a déshonoré notre Armée à Marjeyoun, lors de l’agression israélienne de juillet 2006.

Ne me demandez pas ce que je dois à l’État lorsque Qana fut meurtrie sous les corps déchiquetés de ses enfants alors que l’allié de l’État, de sa terrasse de son palais du Chouf, contemplait les bombardements en priant son « Bon Dieu » de voir enfin notre Résistance définitivement écrasée.

Ne me demandez pas ce que je dois à l’État lorsque le « gouvernement » bloque des fonds destinés aux populations civiles victimes de l’agression de juillet 2006.

Ne me demandez pas ce que je dois à l’État lorsque le « gouvernement » n’a été même pas capable de dépolluer nos champs agricoles et notre nature bourrés de grappes de la mort qui, pendant au moins 25 ans, ne cesseront de faire des victimes parmi nos paysans et nos enfants.

Ne me demandez pas ce que je dois à l’État lorsqu’un ministère espagnol, constatant l’inertie du gouvernement « libanais », finance en urgence les travaux de réhabilitation de nos infrastructures routières endommagées par l’agression de juillet dernier.

Je me méfie des actes du club connu sous le nom de Welch et je méfierai mille fois de la moindre naïveté de la part de notre Résistance envers les fossoyeurs de la souveraineté de mon Pays et de la paix civile chère à mon Peuple.

16 juin 2007
Raymond Richa