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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mardi, 5 juin 2007

mardi 5 juin 2007

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Envoyé le 04/06/07

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25401

La situation dégénère

L’entité sioniste frappe sur tous les fronts, refusant toute trêve et défiant une fois de plus la communauté internationale, alors que le Hamas et le Fatah peinent encore à s’entendre.

Une façon dorénavant habituelle d’agir. L’entité sioniste intensifie ses frappes et continue ses raids malgré les quelques appels à la retenue. Trente-huit personnes palestiniennes ont été tuées en l’espace de dix jours. Un bilan lourd qui risque de s’aggraver. L’aviation sioniste a poursuivi en début de semaine ses raids dans la bande de Gaza, notamment contre des cibles des Forces exécutives dépendant du gouvernement palestinien. L’aviation sioniste a également visé le local des gardes assurant la protection de la maison du premier ministre, Ismaïl Haniyeh. Bien plus, le premier ministre Olmert a averti que les groupes palestiniens armés ne jouiraient d’aucune impunité. « Nous ne sommes tenus par aucun calendrier et nous déciderons où, quand et de quelle façon nous allons opérer, sans céder aux conditions de qui que ce soit », a-t-il ajouté, sans plus de détails.
L’entité sioniste a aussi menacé les Palestiniens de tuer M. Haniyeh au cas où la vie du soldat sioniste enlevé serait en danger. Ce durcissement de ton est intervenu après le rejet sioniste d’un projet de trêve d’un mois présenté par le président palestinien Mahmoud Abbass qui a proposé un arrêt des tirs de roquettes en échange d’un gel des opérations sioniste dans la bande de Gaza. Mahmoud Abbass avait donné 48 heures à ses interlocuteurs pour répondre à son offre.
Et si les assassinats se poursuivent à Gaza, des arrestations ont eu lieu en Cisjordanie. Un chef des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa a été arrêté lundi à Jéricho, en Cisjordanie, par l’armée sioniste qui a blessé puis interpellé un deuxième membre de ce groupe armé palestinien.
Le scénario de l’an dernier, lorsque l’armée sioniste avait kidnappé 64 personnalités politiques palestiniennes s’est répété jeudi par l’arrestation d’une trentaine d’hommes politiques du Hamas, dont le ministre de l’Education, Nasreddine Al-Chakr, trois députés, quatre maires de Cisjordanie, outre un grand nombre d’édiles locaux en Cisjordanie et à Gaza.
Dénonçant vivement les arrestations de députés et membre du cabinet d’union, le gouvernement palestinien les a qualifiées « d’enlèvements » comme l’indiquait son porte-parole, le ministre de l’Information, Moustapha Barghouthi, qui a appelé la communauté internationale à « intervenir immédiatement pour mettre fin aux crimes commis par l’occupation dans les territoires palestiniens et imposer des sanctions à l’entité sioniste, qui viole la loi internationale jour et nuit, au lieu de punir la victime en maintenant le siège (l’embargo contre le gouvernement palestinien à participation islamiste du Hamas) imposé à notre peuple ».
Un appel sans écho
La violence n’engendre que la violence. C’est ainsi que face à l’intransigeance israélienne, le Hamas, principal mouvement islamique palestinien, s’est trouvé obligé de repousser la proposition du président Abbass, arguant que la trêve doit être réciproque et être appliquée simultanément dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
« S’il poursuit ses opérations à Gaza et en Cisjordanie, Israël le payera cher », a prévenu de son côté la branche militaire du mouvement palestinien du Hamas, dans un communiqué.
« Les sionistes continuent leurs opérations et Ehud Olmert refuse toute trêve, ce n’est pas la résistance qui est coupable dans cette affaire, c’est l’occupation », a ajouté Ayman Taha.
Par ailleurs, certains analystes estiment que plus l’entité sioniste maintient ses attaques, plus le Hamas en profite. « Le Hamas a toujours été un mouvement très uni, mais depuis peu des divisions apparaissent sur la présence dans le gouvernement d’union avec le Fatah et sur la participation aux élections », explique Hani Al-Masri, analyste politique au Centre d’études politiques Badaël de Ramallah, en anticipant une aggravation des divergences au sein du mouvement islamiste. D’où, peut-être, la tentation pour les dirigeants islamistes de jouer la carte de l’escalade militaire avec l’Etat hébreu et de recouvrer ainsi sa popularité, perdue dans les affrontements inter-palestiniens de ces dernières semaines avec les groupes armés du Fatah. « Les frappes à Gaza et les arrestations renforcent le Hamas, bien plus qu’elles ne l’affaiblissent, poursuit Hani Al-Masri. A chaque fois que les Israéliens s’en prennent à ses dirigeants, le mouvement apparaît aux yeux de l’opinion palestinienne comme une victime de l’occupation ».
Même si de cette confrontation Entité sioniste-Hamas c’est ce dernier qui sort gagnant, c’est le peuple palestinien qui en paye le prix. C’est peut-être la raison pour laquelle des responsables des services de sécurité égyptiens ont tenu des discussions avec des représentants de mouvements palestiniens du Fatah et du Hamas, afin de consolider une trêve fragile dans les violences inter-palestiniennes dans la bande de Gaza. Les discussions doivent se poursuivre avec les autres factions, chacune à part et de manière successive, pour évaluer les points de vue de chacune d’elles sur l’arrêt des luttes et la possibilité d’aboutir à une paix globale avec l’entité sioniste .
La bande de Gaza a, en effet, été secouée ces dernières semaines par des affrontements meurtriers entre le Fatah et le Hamas. Durant la dernière vague de violences (11-16 mai), 50 personnes ont été tuées, pour la plupart des membres des forces de sécurité fidèles à M. Abbass et six civils.

Rania Adel
Al Ahram - hebdo - Semaine du 30 mai à 5 juin 2007, numéro 664

CCIPPP et Rania Adel - mercredi 30 mai 2007.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5103

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25402

Le Président s’entretient avec un sénateur américain

Le Président Mahmoud Abbas s’est entretenu, dimanche, au siège présidentiel de Ramallah, avec le sénateur américain, Joseph Lieberman.

Le Chef du Département des Négociations à l’OLP, Dr Saéb Ereikat a qualifié de positive la rencontre entre le Président et M. Lieberman.

Concernant la teneur de cette rencontre, M. Ereikat a informé les journalistes que le Président avait abordé avec M. Lieberman les moyens possibles pour raviver le processus de paix et réaliser la vision du Président Bush.

Le Président a appelé le Congrès américain à faire pression sur Israël afin que ce dernier transfère les revenus de taxes qu’il perçoit au nom de l’Autorité Nationale palestinienne.

A son tour, le Ministre de Finance, Dr Salam Fayyad a expliqué au sénateur la situation économique difficile que le territoire palestinien occupé connaît sous le siège.

Le Président a demandé aux Etats Unies de reprendre le soutien financier aux institutions de l’Autorité Nationale Palestinienne.

Par ailleurs, M. Abbas a souligné que le leadership palestinien avait préparé un plan pour faire face au chaos sécuritaire dans la Bande de Gaza.

Le sénateur a exprimé sa préoccupation concernant la volatilité de la situation dans le territoire palestinien occupé, tout en affirmant que le Congrès américain soutient les droits du peuple palestinien. (Ndt : lesquels !!!??? Les droits de douane peut-être ?)

RAMALLAH, le 3 juin 2007, WAFA

http://www.wafa.ps/french/cphotonews.asp?num=3586

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25403

L’armée coloniale a enlevé 220 citoyens au cours du mois de mai

Le Porte parole des Prisonniers palestiniens, Mahmoud Abou Hassira a déclaé, dimanche, que l’armée coloniale avait procédé à l’enlèvement de 220 citoyens de Cisjordanie en mai dernier.

Selon M. Abou Hassira, parmi les personnes enlevées, on compte deux femmes : Amani Salama et Sameera Ahmed.

Il a rappelé que les forces d’occupation avaient enlevé une quarantaine de hauts responsables palestiniens, dont le Ministre de l’Education Nasser el-Din el Shair et le Ministre d’état Wasfi Qabha.

M. Abou Hassira a condamné les campagnes d’enlèvement arbitraires lancées par l’armée coloniale en Cisjordanie, tout en affirmant que cela ne contribuerait jamais à la sécurité dz l’entité sioniste.

GAZA, le 3 juin 2007, WAFA

http://www.wafa.ps/french/body.asp?id=3588

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25404

Amnesty International appelle l’entité sioniste à mettre fin aux violations du droit international perpétrées depuis 1967

Amnesty International a appelé, ce lundi les autorités sionistes à mettre fin aux vols de terres, aux bouclages et aux autres violations du droit international perpétrées dans le cadre de l’occupation de 1967.

A lla veille du 40e anniversaire de l’occupation par l’entité sioniste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, Amnesty a indiqué que « les violations sionistes du droit international ont donné lieu à de très nombreuses atteintes aux droits des personnes et n’ont pas apporté la sécurité à la population civile sioniste et palestinienne. »

Le rapport annuel de l’organisation rendu public ce lundi 4 juin sous le titre Une occupation persistante : les Palestiniens de Cisjordanie en état de siège (index AI : MDE 15/033/2007) illustre l’impact dévastateur des quatre décennies d’occupation par l’armée sioniste.

Ce document donne des précisions sur l’expansion constante des colonies illégales dans les territoires occupés qui privent la population palestinienne d’une partie de ses ressources , il rend compte également des très nombreuses mesures qui ont pour effet de confiner les Palestiniens dans des enclaves fragmentées, rendant difficile l’accès à leurs lieux de travail, aux services de santé et aux écoles. Ces mesures se sont traduites par la construction d’un mur de 700 km et de plus de 500 postes de contrôle et barrages et par la mise en place d’un système complexe d’attribution de laissez-passer.

« Les Palestiniens qui vivent en Cisjordanie sont gênés dans tous leurs déplacements, a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. Plus qu’une simple gêne, il s’agit dans certains cas d’une question de vie ou de mort. Il est inadmissible que des femmes sur le point d’accoucher, des enfants malades ou des personnes accidentées en route pour l’hôpital soient contraints de faire d’immenses détours qui peuvent leur coûter la vie. »

« Une intervention internationale est indispensable dans les plus brefs délais si l’on veut mettre fin aux atteintes aux droits fondamentaux qui sont commises dans le cadre de l’occupation et qui entretiennent le ressentiment et le désespoir au sein de la population palestinienne, où les jeunes sont nombreux et se radicalisent de plus en plus », a ajouté Malcolm Smart. « Cela fait quarante ans que la communauté internationale ne parvient pas à résoudre de manière satisfaisante le problème sioniste-palestinien, elle ne peut pas se permettre d’attendre quarante ans encore pour intervenir. »

Amnesty International a demandé la mise en place de toute urgence d’un mécanisme international de surveillance des droits humains chargé de veiller au respect par les sionistes et les Palestiniens de leurs obligations aux termes du droit international. « La communauté internationale doit également s’engager à enquêter sur les responsables de crimes de guerre et d’autres crimes relevant du droit international et à les poursuivre en justice en exerçant la compétence universelle. »

« Nous sommes bien conscients des difficultés qu’il y a pour les Nations unies ou une autre instance à mettre en place un mécanisme de surveillance indépendant, mais la communauté internationale se doit de redoubler d’efforts pour trouver une solution et contraindre les parties à respecter leurs obligations aux termes du droit international sionistes , a insisté Malcolm Smart.

Dans son rapport, Amnesty International ne perd pas de vue les préoccupations de l’entité sioniste en matière de sécurité ni l’obligation qu’a le gouvernement de protéger la population sur son territoire, mais elle précise que ceci ne saurait en aucun cas justifier des violations flagrantes du droit international telles que le fait de construire la plupart du mur en Cisjordanie sur des terres palestiniennes.

« La plus grande partie du mur est construite sur des terres palestiniennes, au mépris de la Cour internationale de justice, et sépare des villes et des villages de Cisjordanie. »

Le mur n’est pas le seul élément qui restreigne la liberté de mouvement des Palestiniens, il y a aussi 500 postes de contrôle et barrages ainsi qu’un réseau routier destiné aux colons israéliens et interdit aux Palestiniens. Le mur, ainsi que ce réseau routier et les barrages, profitent aux colonies israéliennes qui, bien qu’interdites, ne cessent de se développer et se retrouvent ainsi contiguës à Israël, selon le rapport.

« Les restrictions sévères imposées par Israël ont provoqué l’effondrement presque total de l’économie palestinienne et exacerbent les conditions déjà difficiles dans lesquelles vivent et travaillent les Palestiniens, a ajouté Malcolm Smart. Le désespoir, la pauvreté et l’insécurité alimentaire sont aujourd’hui à des niveaux jamais encore atteints dans les territoires palestiniens occupés. »

« La plupart des Palestiniens sont désormais dépendants de l’aide qu’ils reçoivent et les familles réduisent la qualité et la quantité de nourriture qu’elles consomment et sont contraintes pour survivre de vendre des biens essentiels. »

Amnesty International a demandé aux autorités sionistes. :

- de lever les barrages et les restrictions contre les Palestiniens en Pakestine occupée parce que ces mesures constituent une punition collective, et de veiller à ce que les restrictions imposées en réaction à des menaces spécifiques à la sécurité ne touchent pas des quartiers entiers ,

- de mettre fin à la construction du mur à l’intérieur de la Cisjordanie et de détruire les sections qui y ont déjà été construites ,

o de mettre immédiatement un terme à la construction et à l’expansion en Palestine occupée des colonies sionistes et des infrastructures qui y sont liées , cette mesure constituerait une première étape avant le démantèlement des colonies et des "avant-postes" sionistes ,

- d’annuler tous les ordres de démolition d’habitations en Palestine occupée et d’octroyer des réparations aux Palestiniens dont le logement et les biens ont déjà été détruits.

Amnesty International a renouvelé, également, son appel aux groupes armés palestiniens pour qu’ils mettent immédiatement fin aux attaques contre la zone sioniste et à l’Autorité palestinienne pour qu’elle prenne de véritables mesures pour faire cesser et empêcher ces attaques .

LONDRES, le 4 juin 2007, WAFA

http://www.wafa.ps/french/body.asp?id=3592

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25405

L’armée d’occupation lance une opération terrestre dans la bande de Gaza

L’armée a lancé une opération terrestre de portée limitée au sud de la bande de Gaza, effectuant des tirs de mortiers qui ont saccagé plusieurs espaces agricoles, et arrêtant plusieurs personnes.
Les sources sécuritaires palestiniennes rapportent que l’armée a lancé l’incursion ce matin 04/06/07 depuis le point de passage de Sufa. Les troupes sionistes se trouvent actuellement à un kilomètre à l’intérieur de la bande, et occupent deux maisons du district de Rafah.
Les témoins rapportent qu’après avoir appréhendé quelques personnes et fouillé plusieurs maisons, les militaires ont ordonné à tous les habitants de 16 à 46 ans d’évacuer leurs maisons et de se rassembler dans le parc principal de Rafah.
Selon les sources locales, plus d’une quinzaine de chars d’assaut et plusieurs bulldozers ont été utilisés pour effectuer ces opérations.

PNN - 04.06.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=947

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25406

Le Hamas rejette la proposition de cessez-le-feu du président Abbas

Au cours des discussions qui se déroulent actuellement en Egypte entre le Fatah et le Hamas au sujet d’un cessez-le-feu avec l’entité sioniste, la délégation du Hamas a indiqué ne pas pouvoir accepter l’ébauche d’initiative proposée par le président Abbas.
Selon la proposition présidentielle, le Hamas doit mettre fin au tir de roquettes en Israël avant la mise en place d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza puis en Cisjordanie.
Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas à Gaza, a déclaré lors d’un entretien au quotidien Haaretz : « Nous n’accepterons qu’un cessez-le-feu complet qui concerne à la fois la bande de Gaza et la Cisjordanie. »
Pour l’instant, l’entité sioniste rejette cette demande du Hamas, affirmant qu’un tel cesse-le-feu empêcherait I’armée d’arrêter les Palestiniens recherchées en Cisjordanie.
 Par ailleurs, Moussa Abu Marzouk, un leader politique du Hamas, a suggéré que l’organisation pourrait envisager une trêve d’une année avec Israël.
S’exprimant dans le journal égyptien « Al Ahram », Abu Marzouk a déclaré : « Nous pourrions accepter une trêve d’une année à condition que les deux parties s’y conforment. »

Cependant, les sionistes restent sceptiques quant à cette perspective. Mark Regev, porte-parole du ministre des Affaires étrangères, a affirmé : « Avant de parler d’une généralisation du cessez-le-feu, il faudrait d’abord s’assurer qu’il sera respecté à Gaza. »

PNN - 04.06.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=945

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25407

Les combattants du Jihad Islamique et du Fatah lancent des projectiles sur les villes sionistes

Les Brigades Al Quds (Jihad Islamique) ont revendiqué la responsabilité du tir, dimanche 03/06/07 au soir, d’un projectile artisanal sur Sderot.

Les brigades onr déclaré « Un de nos groupes a lancé un projectile « Quds » de moyenne portée, qui, comme les sionistes l’ont reconnu, ets tombé sur le bord de Sderot en provoquant un incendie.

Les Brigades Al-Aqsa (Fatah), on revendiqué la responsabilité du lancement, dimanche également, d’un projectile artisanal sur la ville sionistr de Kfar Aza, à l’est de la Bande de Gaza.

Gaza – Ma’an – 04 / 06 / 2007 - 11:00

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=22643

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25408

L’armée coloniale envahit Tulkarem, saccage des maisons et enlève trois jeunes gens

Les forces d’occupation ont enlevé trois Palestiniens ce lundi 04/06/07 au matin dans la ville de Tulkarem. Ces enlèvements ont eu lieu au cours d’une importante opération militaire où les forces coloniales ont mis à sac plusieurs maisons d’habitation de la zone attaquée.

Les témoins ont déclaré qu’un grand contingent de véhicules militaires sionistes ont envahi la ville à l’aube et conduit des fouilles de maison en maison. Parmi les maisons fouillées, étaient celles de Ibrahim Jitawi, Rami Samara, Talib Ghazzawi et Muhammad Balqis.

Trois jeunes gens ont été enlevés : Majdi Sa’id, 17 ans, Mahmoud Balqis, 18 ans, et Nasser Abu Al ’Iz.

Tous sont prétendument membres du Jihad Islamique.

Tulkarem – Ma’an – 04 / 06 / 2007 - 10:44

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=22641

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25409

Des prisonniers du centre d’interrogatoires de Jalama portent des accusations de traitements inhumains

Des prisonniers Palestiniens retenus au centre d’interrogatoires d’Al Jalama ont condamné le traitement inhumain qui leur est infligé dabs les prisons sionistes.

Au cours d’un entretien avec un avocat travaillant pour l’association Nafha, qui s’occupe de la défense des droits de l’homme et des droits des prisonniers, ceux-ci accusent les interrogateurs d’employer des méthodes illégales afin d’obtenur de fausses confessions qui permettent de les accuser à tort.

La prisonnière Binan Abu Al Heija, arrêtée la semaine dernière à Jénine, a déclaré que les interrogateurs ont refusé de la traiter de manière humaine et décente, mais ont employé des pressions psychologiques pour lui faire confesser les accusations qu’ils souhaitaient.

L’avocat a rencontré Mme. Binan Abu Al Heija de Jénine ; Sameh Thabet de Jaba’ dains le gouvernorat de Jénine ; A’yad Suleiman Mousa de Jénine ; Mahdi Muhammad Nazzal ; Muhammad Wajih Al-Far de Qalqiliya ; Nibal Khatab Mustafa de Naplouse ; Raja’i Ahmad Amouri ; Ahmad A’sem Awad ; Nidal Yousuf Abu Helal ; et Mahmoud Mustafa Ses de Tulkarem.

De manière tout à fait semblable, les Palestiniens détenus à la prison Al-Moscobiya (complexe russe) à Jérusalem ont déclaré à l’avocat Fahmi Al-Iwaiwi, de la Société des Prisonniers Palestiniens, qu’ils avaient été atteints par un empoisonnement d’origine métallique à la suite du repas qui leur a été servi le 30 mai 2007.

Les prisonniers ont déclaré à leur avocat que leur repas de 11 heures contenait de la viande qui les a rendu malade le soir même.

Ils ont ajouté qu’ils avaient commencé à appeler en demandant un médecin mais que les autorités de la prison ont refusé et que les soldats ont déclaré que les prisonniers avaient menti.

Les prisonniers empoisonnés sont Ali Mousa de Jénine, Baker Asi de Beit Laqiya, Mujahed Nabhan de Ramallah, Abdullah Radaidah de Bethlehem, Taha Nakhlah de Al Jalazone in Ramallah, et Iyad Khlaf de Rantis.

Nablus - Ma’an - 04 / 06 / 2007 - 16:32

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=22657

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