Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Chronique de l’occupation

Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 8 avril 2007

dimanche 8 avril 2007

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 07/04/07

********************

19601

Un résistant palestinien tombe en martyr après un bombardement des forces coloniales sur Gaza

Les forces d’occupation ont pris pour cible, aujourd’hui samedi 07/04 à l’aube , un groupe de résistants palestiniens à l’est du camp de Jabalia dans la bande de Gaza et ont tué un membre des Comités de la Résistance Nationale, la branche militaire du front démocrate.
Des sources médicales palestiniennes ont annoncé la mort du résistant Fouad Madiane Marouf (22 ans) lors d’un bombardement sioniste contre le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
Les brigades de la résistance palestinienne ont déclaré dans un communiqué dont le Centre palestinien d’Information a reçu une copie, qu’un autre résistant a été blessé lors d’un accrochage entre un groupe de résistants palestiniens et une force spéciale sioniste qui s’est infiltrée dans la région.

D’autre part, les brigades des Saraya d’Al-Quds et de la Résistance Nationale ont déclaré dans un communiqué commun qu’un groupe de ses résistants s’est opposé avec les forces coloniales après une embuscade près du cimetière Est, à l’est de Jabalia en blessant plusieurs soldats.

Un porte-parole des Saraya d’Al-Quds a déclaré que cette opération se situe dans le cadre de la riposte de la résistance palestinienne aux agressions et attaques de l’occupation sioniste contre le peuple palestinien.

Jabalia – CPI - 07/04/2007 - 11:18

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7fYXmdO5RknKCozUL%2f%2bZDQuxro71t%2b4o7oEKDOpruTUWGtz1l95XDcGOMcPmBfNY5QFL7l10vbyk3HzAN79OKSSG7fQrNl9Bm5aLnSL7FXjs%3d

********************

19602

Les troupes coloniales enlèvent la mère de deux otages pour les forcer à avouer

Samedi 07/04 à l’aube, une unité des forces coloniales a fait irruption dans la maison d’une famille Palestinienne dans la ville de Qalqilia, et enlevé la mère de deux otages, afin de les obliger à avouer, a déclaré le père des détenus à IPC.

Il a déclaré que les sionistes ont encerclé la maison et ordonné aux occupants, par haut-parleur, de sortir avant de forcer l’entrée et de saccager l’intérieur sous prétexte de fouiller.

Le père a déclaré qu’un officier de renseignements l’a insulté avant de lui dire « Nous allons emmener votre femme pour vous obliger à avouer »

Les soldats ont alors passé les menottes à sa femme et l’ont emmené dans une jeep.

Les sources légales Palestiniennes ont déclaré que la mère de Saïd et d’Omar Dhiab avait été emmenée dans le centre d’interrogation de Jalama où ses deux fils sont détenus pour les mettre sous pression afin q’ils s’avouent pour épargner des souffrances à leur mère.

QALQILIA, (CPI) - 07/04/2007 - 09:18

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7zyy268ylXWK0qwczKYpTxDDMPOg5VC%2fl24WGDe%2bYv%2b4uuudiqROYjhSZ3Zc0PDrYCpmNs%2fzjzvLq2q0ZAD36qLCQprvetbLJTPQYqdCexgk%3d

********************

19603

La branche armée du Hamas s’oppose à une incursion sioniste

Les Brigades Qassam, la branche armée du Hamas, ont déclaré, samedi 07/04/07, qu’elles avaient empêché une incursion sioniste dans le nord de Gaza et contraint les envahisseurs à se retirer ;

Les brigades Qassam ont déclaré dans un communique que leurs unités de surveillance avaient décelé in tentative d’infiltration des forces spéciales sionistes à l’est de la ville de Beït Hanoun, samedi 07/04 avant l’aube.

Les combattants des brigades ont alors tiré au mortier et à la mitrailleuse sur les envahisseurs, qui n’ont pu que battre en retraite sous la protection des tirs des hélicoptères Apache..

Cinq chars sionistes se sont avancés dans la même zone la nuit dernière et ont ouvert le feu sur des quartiers résidentiels quelques heures après des heurts entre des soldats sionistes et un groupe de résistants des brigades Qassam qui installaient une charge explosive près de la barrière de sécurité qui sépare Gaza des zones occupées en 1948.

BEIT HANUN, (CPI) - 07/04/2007 - 10:18

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7yDuNGKlZb%2br6IKp%2blcaSG7W5NkNR0xbtSpD9ksuQClwrZ1qRxZEY6%2bRUZ2SEnhPH0GmaSoM2d%2fKOwrWs%2fl0YxKU1%2fkG07C38d1T%2fyLZ3QTM%3d

********************

19604

Un rapport officiel déclare : l’occupation, depuis l’an 2000, a tué 860 enfants et a enlevé 6 mille autres

Un rapport officiel palestinien a déclaré que les forces d’occupation ont tué, durant l’Intifada d’Al-Aqsa, le 28 septembre 2000, plus de 5056 palestiniens dont 860 enfants.

Le club du captif palestinien (Nadi Al-Assir Al-Falistini) a publié un rapport à l’occasion de la journée de l’enfant palestinien, le 5 avril, en montrant que les forces coloniales ont relevé la fréquence et l’intensité de leurs agressions contre les enfants palestiniens en violant leurs droits, notamment lors de l’Intifada d’Al-Aqsa où elles ont tué et arrêté des milliers d’enfants palestiniens.
Le rapport a ajouté que l’occupant a eu recours à des mesures et méthodes extrêmement sévères contre les enfants pendant l’année 2006 où elles arrêté plus de 200 enfants.
Le club du captif palestinien a dit que les autorités de l’occupation israélienne ont arrêté depuis le début de l’Intifada d’Al-Aqsa plus de 6000 enfants palestiniens ayant moins de 18 ans.
Il a ajouté que plusieurs enfants palestiniens ont subi toutes sortes de torture lors de leur arrestation. Les soldats les ont battus sauvagement, y compris dans les centres d’interrogatoire en plus des mesures arbitraires lors de leurs jugements.

Gaza – CPI - 07/04/2007 - 19:38

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7zLAOQG3%2bfHTU%2bsHrjsZVyH1XSyId9sYGxhFoXOHtVv6NtqZOomK2UbClAOQeCjVPQXPk2fN2zfb5ZuOTUQmPPCHT9WgxfiAaPSJwAtsI7O4%3d

********************

19605

La paix commence avec le retour des réfugiés palestiniens

Israël axe sa stratégie dans la négociation avec les Palestiniens autour d’un pilier central. Le refus de discuter de tout ce qui s’est produit avant 1967.
Cela comprend, plus que tout autre chose, la question des réfugiés. La veille du sommet arabe de Riyad, Israël faisait monter la mise en demandant à la Ligue arabe de retirer ce point de la proposition de paix de 2002. Cela a été refusé parce qu’il est simplement ridicule de concevoir un règlement définitif du conflit israélo-arabe sans une juste résolution à la question des réfugiés palestiniens.
L’initiative saoudienne adoptée par les dirigeants arabes au sommet de Beyrouth en 2002 expose dans les grandes lignes les principes qui proposent l’entière reconnaissance d’Israël en échange de son retrait sur les frontières de 1967, de l’établissement d’une Palestine indépendante avec Jérusalem-Est pour capitale et une juste solution à la question des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de 1948 de l’Assemblée générale des Nations unies.
Cinq ans plus tard, la région se retrouve au beau milieu d’une agitation politique. Pendant que la menace d’une confrontation armée avec l’Iran plane dangereusement, des millions de réfugiés iraquiens inondent les pays voisins. Face à ces défis qui montent, les dirigeants régionaux ont voulu se rencontrer à Riyad.

CCIPPP et Dr Daud Abdullah - samedi 7 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4821

********************

19606

Elèves chrétiens et musulmans cohabitent dans les écoles catholiques de Terre sainte

La fête de Pâques sera à nouveau morose pour les 300 000 chrétiens de Terre sainte (2 % de la population des territoires palestiniens, d’Israël et de Jordanie).

Dans leur uniforme écossais, les jeunes filles du collège Saint-Joseph de Bethléem chantent : « Je rêve de liberté. Je rêve de voyager... Je ne veux plus de la guerre. Je veux libérer ma terre... Je rêve de l’arc-en-ciel. Je rêve d’aller en forêt pour manger du miel. »
Le rêve est le seul horizon de ces adolescentes palestiniennes. Rêve de sortir d’une ville ceinturée par le « mur de sécurité » israélien, où commerces et hôtels pour touristes et pèlerins sont fermés, où les regards sont éteints. Rêve de vacances. Rêve de voyage à Paris ou San Francisco. Rêve entretenu par Internet, seule fenêtre de liberté ouverte sur d’autres paysages, d’autres visages.
« Le moral de nos élèves est très bas. L’absence d’avenir les mine », se désole le Père Marwan Dides, franciscain du lycée Terre sainte de Bethléem, qui compte 1 335 élèves, dont un tiers de musulmans. Proviseur, il évoque les "traumatismes" subis par les enfants liés aux raids aériens, aux arrestations dans les familles : « Il n’y a pas de suicide, ni de drogue, mais des dépressions profondes. »
Les directeurs d’établissement enragent devant les difficultés opposées par les autorités israéliennes au moindre voyage scolaire. La Jordanie est accessible, mais pas Jérusalem, ni la Galilée. « On ne peut pas digérer ça, explose Mgr Fouad Twal, coadjuteur du patriarche latin de Jérusalem. Le Palestinien de San Francisco peut venir au Saint-Sépulcre pour la fête de Pâques, mais pas celui de Bethléem, d’Hébron ou de Naplouse. Nos lieux saints sont ouverts aux étrangers, mais pas aux habitants de Bethléem. C’est inadmissible. »

CCIPPP et Henri Tincq - samedi 7 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4820

********************

19607

Le fossé s’élargit entre les juifs sur la question du sionisme

Une profonde division s’est développée entre les défenseurs sionistes d’Israël et les juifs, laïques et religieux, qui rejettent ou remettent en question le sionisme et le comportement de l’Etat d’Israël.

Le débat public sur la place d’Israël parmi les juifs est désormais véritablement ouvert. Par M. Yakov M. Rabkin, historien et universitaire à Montréal.
Nombreux sont les juifs qui tentent d’aborder la question des contradictions existant entre le judaïsme tel qu’ils le professent et l’idéologie sioniste qui s’est emparée d’eux. Et ceci au moment où de profondes préoccupations sur le futur d’Israël s’expriment à travers tout le spectre politique et religieux d’Israël.
Certains juifs demandent maintenant publiquement si l’Etat-nation ethnique, assiégé en permanence au Moyen-Orient, est « bon pour les juifs. » Beaucoup parmi eux continuent à être préoccupés par le fait que le sionisme militant détruit les valeurs morales juives et met en danger les juifs en Israël et ailleurs. Cette discussion est également entrée dans le champ de la culture populaire : Le récent film Munich de Steven Spielberg se focalise sur le coût moral pour Israël qu’entraîne l’utilisation permanente de la force.
Le lobby israélien aux Etats-Unis, aligné sur les positions des nationalistes de droite en Israël, a attaqué de manière hargneuse le réalisateur juif et son film avant même sa sortie. Il a également vilipendé plusieurs livres édités lors des dernières années - Prophets Outcast, Wrestling With Zion, The Question of Zion, The Myths of Zionism - tous écrits par des juifs qui sont préoccupés par ce même conflit entre le sionisme et les valeurs juives.
Il y a quelques semaines, le lobby israélien (par l’intermédiaire du Comité Juif Américain) a publié un rapport alléguant du fait que les juifs qui critiquent Israël mettent en danger son « droit à exister » et favorisent l’antisémitisme. Ceci a entraîné un certain nombre de juifs en Grande-Bretagne, au Canada et aux Etats-Unis à s’exprimer, conduisant à un débat franc sur Israël dans les journaux de référence, même conservateurs, En janvier, l’Economist, hebdomadaire [britannique] éminemment pro-establishment, a publié une enquête concernant « l’Etat des juifs » et un éditorial qui invitait les juifs ordinaires de la Diaspora à s’éloigner de la posture proclamant « mon pays avant tout, qu’il ait tort ou raison » adoptée par beaucoup d’organisations juives.

CCIPPP - samedi 7 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4819

********************

19608

« La France ne doit pas rentrer dans le rang »

Sur le Proche-Orient, on a l’impression que c’est « y penser toujours mais n’en parler jamais ».

Auteur d’une lettre aux présidentiables, le directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques se dit très déçu du traitement de la politique étrangère dans la campagne.
Comment expliquez-vous l’absence des sujets de politique étrangère dans cette campagne, sauf lorsqu’ils prennent l’apparence de causes humanitaires, comme à propos du Darfour ?
C’est une erreur difficilement compréhensible de la part des candidats, car on ne va pas élire le Premier ministre mais celui ou celle qui incarnera la France à l’étranger. J’avais fait le pari d’un certain nombre de clivages sur la politique étrangère, et j’avoue ma déception. Ce n’est pas faute que les Français s’y intéressent. Que ce soit sur les problèmes du Proche-Orient ou sur les problèmes Nord-Sud, on observe une mobilisation à l’occasion de débats publics auxquels il m’arrive de participer.
Sur le Proche-Orient, on a l’impression que c’est « y penser toujours mais n’en parler jamais ». Du côté de Nicolas Sarkozy, on tient pour acquis le vote de ceux pour qui Israël est une cause sacrée. Du côté de Ségolène Royal, après avoir fait naître des espoirs dans le débat interne au parti socialiste, au cours duquel elle s’était dé-marquée de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn, son voyage au Proche-Orient n’a pas eu le succès escompté. La polémique artificiellement montée lorsqu’elle était à Beyrouth est parvenue à créer une sorte d’inhibition, si bien qu’arrivée à Jérusalem, elle a déclaré l’inverse de ce qu’elle venait de dire. Depuis, elle n’aborde plus vraiment le sujet. Ce qui est une erreur. On ne peut se contenter de slogans unanimistes.

CCIPPP et Pascal Boniface - jeudi 5 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4806

********************