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Violant en permanence toutes lois et conventions internationales

Israël, champion du monde de la prise d’otages ( +ou- 10400 )

Sous l’oeil indifférent de la communauté internationale et des organismes de justice chargés de faire respecter le Droit.

jeudi 5 avril 2007

L’armée régulière israélienne ainsi que les forces israéliennes de police qui, jour et nuit, depuis bientôt 40 ans, sillonnent le territoire de la Palestine occupée, ont à leur actif un bien sinistre palmarès.

Agissant dans un pays voisin aux frontières délimitées par l’ONU en 1967 : la Palestine occupée, intervenant avec des moyens ultra-modernes terrestres, aériens et navals, pillant, démolissant, dénaturant, blessant et tuant, les Forces d’Occupation Israéliennes (FOI), sortant en permanence de leurs propres frontières délimitées, elles aussi, de fait, par la ligne verte tracée par cette même ONU, se livrent à un exercice que, par ailleurs, elles dénoncent lorsqu’un de leur soldat, agissant en territoire illégalement occupé, est fait prisonnier par des résistants palestiniens dont le droit à la résistance est reconnu par des textes internationaux.

Cet exercice qualifié de « prise d’otage » par le gouvernement israélien, lorque c’est Israël qui le subit, a servi d’alibi pour justifier et ses incessantes interventions sauvages à Gaza et en Cisjordanie occupée et pour déclencher une nouvelle agression contre le Liban en été 2006.

Que dire alors de la massive prise d’otages par les FOI lors de leurs "incursions"dévastatrices, meurtrières et quotidiennes ?
Bilan actuel +ou- 10400 otages détenus, dont certains depuis des décades.

Il ne se passe pas une seule journée sans que telle ou telle agence de presse internationale ou telle organisation de défense des droits humains ou tel groupement de pacifistes israéliens ne relate les arrestations arbitraires auxquelles ont procédées les FOI, la plupart du temps la nuit, appuyées par force moyens blindés qui, tels des rapaces, viennent capturer des citoyens(ne)s palestinien(ne)s, laissant de plus derrière eux des locaux dévastés, pillés voire détruits et des familles maltraitées, humiliées et sans moyens sauf leur inébranlable dignité.

Cette « prise d’otages » systématique et criminelle constitue la plus longue « rafle » exercée par une armée régulière en territoire étranger occupé, sans que cette pratique ne provoque les réactions indignées et les interventions, y compris armées et sous forme d’interposition, qu’elle justifierait.

Agences de presse, centres d’information et autres sources officielles publient quotidiennement ces sinistres bilans : les médias dominants ont décidé, une fois pour toutes, de ne pas relayer l’information, de tenir le grand public à l’écart de ces « incidents » devenus d’une banalité quotidienne ne présentant plus aucun intérêt de par leur répétition « agacante » et de plus prédateurs d’espace publicitaire combien plus rentable.

En agissant de telle sorte, les médias se rendent complices de tels actes, désinforment leur lectorat et font preuve d’une singulière légèreté et d’une responsabilité certaine devant l’histoire et le concept d’éducation populaire dans le sens le plus noble du terme ; à moins qu’il ne s’agisse tout simplement, vu l’arborescence de leur actionnariat, d’obéir à des consignes « capitalistiques » les priant de faire porter vers ailleurs le regard et l’attention de leurs lecteurs bernés....(pour combien de temps encore ?). Les chiffres de tirage de la presse écrite devraient pourtant alerter cette dernière sur la considération dont elle est encore l’objet !

Cet aspect du conflit israélo-palestinien est révélateur de la manipulation massive dont sont victimes les citoyens de tous pays qui, prêtent une oreille attentive, car longuement sollicitée, à l’arrestation de 15 navigateurs dont le bateau a pénétré les eaux territoriales d’un pays étranger et qui sont immédiatement qualifiés par la « grande presse » d’otages, mais n’ont pas le loisir de prendre connaissance des prises d’otages quotidiennes auxquelles se livre une armée qui ne fait guère honneur à son uniforme.

Se dépouiller de son déguisement de pantin pour redevenir citoyen conscient et responsable est une nécessité salvatrice pour chacun et pour tous. Diversifier nos sources d’information et faire savoir à nos quotidiens habituels que le point critique est atteint, voire largement dépassé, est un acte citoyen, républicain et un pas vers le retour à une démocratie bien mal en point.

Mieux que tout un chacun, les journalistes le savent, en sont conscients mais..........................il faut bien manger !

M.F.