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Général Pellegrini : Au Liban la menace c’est Al Quaeda, pas le Hezbollah

Source : Liba News

mardi 27 mars 2007

L’ex-commandant de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), le général Alain Pellegrini, au cours du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense où il a dressé le bilan de « l’évolution de la FINUL » au Liban-Sud, a déclaré que la « menace principale » au Liban présentement « n’est pas le Hezbollah » mais « les groupuscules islamistes sunnites affiliés à Al-Qaida ».

« Nous sommes conscients qu’il y a des groupuscules qui ne nous veulent pas du bien » a-t-il affirmé, et de rajouter « on sait qu’ils sont en train d’ourdir des plans pour porter atteinte à la Finul », a-t-il souligné.

L’ex-commandant de la FINUL a estimé que le Hezbollah ne constitue en aucun cas une menace, et qu’il est bon à savoir qu’ « il y a une opposition entre le Hezbollah, mouvement politique chiite, et les mouvements radicaux islamistes, qui sont sunnites. Le Hezbollah n’est même pas prêt à accepter la présence de ces groupuscules dans les zones qu’il contrôle ».

Pelligrini s’est déclaré surpris par le potentiel militaire du Hezbollah lors du conflit de l’été dernier contre l’armée israélienne. Sur un ton plaisant, il a indiqué ce qui suit : « On a vu des choses, mais on n’a pas tout vu. Et ce qui me rassure c’est que les Israéliens n’ont pas fait mieux que nous », et de rajouter qu’on n’a pas tout vu parce qu’avant l’été 2006, le seul cas où la FINUL était à même d’avoir recours à la force c’était pour s’auto-défendre.

Le général Pellegrini a exprimé sa satisfaction vis-à-vis du « très important changement » dans la mission de la FINUL, qui est passée du rôle de « témoin et de conciliateur, à un rôle d’acteur », avec la vue des effectifs passer de deux mille à douze mille hommes, et de 7 à 29 pays contributeurs, suite à la résolution 1701. Pelligrini s’est également réjoui de la réussite de la mission de la FINUL avec l’arrêt des hostilités et l’absence d’armes illicites dans sa zone d’opération.

L’officier français a fini par rappeler que « tout survol du territoire libanais » par un avion israélien constitue « une violation de la résolution 1701 ».