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Réaction on ne peut plus justifiée de l’UJFP Alsace

Point n’est besoin de commentaires, les faits parlent d’eux mêmes !

3 soldats de métier d’un côté - 10900 prisonniers civils, de l’autre, capturés dans leur propre pays par une armée d’occupation sans foi ni loi

samedi 9 décembre 2006

Contexte :
Le Consistoire israélite du Bas-Rhin, la Communauté israélite de Strasbourg, France-Israël, le CRIF-est, la Wizo et d’autres associations communautaires organisent un rassemblement mardi 12 décembre à 12 h 30 devant le Parlement européen, pour la libération des trois soldats israéliens capturés avant le début de l’agression israélienne contre le Liban.

Les mêmes apposent dès ce vendredi une banderole sur le Centre communautaire...

Réaction de l’UJFP Alsace

Une fois de plus, les responsables juifs alsaciens font preuve d’irresponsablité. Ils confondent politique et religion, sionisme et judaïsme, en laissant entendre à l’opinion publique française que tous les juifs français soutiennent la politique criminelle du gouvernement israélien.

En agissant ainsi, ils entretiennent une dangereuse confusion entre Français juifs, et Israéliens, entre juifs et sionistes (alors même qu’il existe des juifs religieux antisionistes). Et par la suite ils continueront à traiter d’antisémites les manifestations de tous ceux, y compris des juifs, qui luttent pour les droits nationaux du peuple palestinien, conformément au droit international, et aspirent à la coexistence de l’Etat d’Israël aux côtés d’un Etat palestinien dont la continuité territoriale, comme le disait le professeur Alfred Grosser à l’IEP, mercredi soir, assurerait la viabilité.

Au moment où le gouvernement israélien négocie secrètement avec ceux qui détiennent Gilad Shalit et les deux autres soldats blessés détenus, négociation en vue d’un échange, qui aurait pu être réalisé cet été, ce qui aurait évité 1200 morts au Liban et quelques uns en Israël, on peut s’étonner de cette démarche en Alsace, qui oublie volontairement que l’Etat d’Israël détient plus de 10 000 prisonniers palestiniens, pour la plupart de manière arbitraire.

La paix dans la justice ne peut advenir que si Israël évacue toute la Cisjordanie, cesse le blocus de Gaza, libère le Golan et les fermes de Shaba, libère les prisonniers, reconnait Jérusalem Est comme capitale de la Palestine, admet le principe du droit au retour des Palestiniens diasporiques (ou leur indemnisation).

Communiqué de l’UJFP Alsace, envoyé aux DNA, hier.