Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Première tournée dans les pays arabes pour Ismaïl Haniyeh

Source : Al Faraby - Aloufok

Première tournée dans les pays arabes pour Ismaïl Haniyeh

Le courage d’entreprendre ! (ndlr)

mardi 28 novembre 2006

Courageux Ismaïl Haniyeh qui va informer les dirigeants arabes de la situation à Gaza et en Cisjordanie occupée. Mettons nous à la place de cet homme qui va se trouver devant des dirigeants qui connaissent parfaitement la situation dans ses moindres détails, qui vont prendre l’air interessé et stupéfait « d’apprendre de telles horreurs », qui vont recevoir avec tous les égards le premier ministre palestinien et qui ensuite................ne feront trés probablement...........rien, sauf, dans le meilleur des cas, de la gesticulation médiatique, ne serait-ce que pour calmer leur propre opinion publique !

Il faut vraiment du courage pour entreprendre un tel voyage en toute connaissance de cause (NDLR du site Coordination)

mardi 28 novembre 2006.

Le Premier ministre palestinien Haniyeh va entamer sa première tournée dans les pays arabes depuis son arrivée aux commandes du gouvernement, se rendant notamment en Syrie et en Iran, ont annoncé des responsables de ses services lundi. Depuis mars et l’arrivée aux commandes du gouvernement dirigé par le Hamas, Haniyeh n’avait pas quitté la Bande de Gaza, où il vit.

Cette tournée de trois semaines débute jeudi par l’Egypte. Le Premier ministre, qui négocie actuellement avec le président Mahmoud Abbas la constitution d’un gouvernement d’union nationale, se rendra au Liban, au Koweït, en Arabie Saoudite, au Qatar, en Syrie et en Iran. Il doit également assister aux Jeux asiatiques au Qatar.

Le Premier ministre expliquera aux dirigeants arabes les conditions dans lesquelles vivent les Palestiniens dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, et fera le point sur ses pourparlers avec Abbas. Il devrait chercher à obtenir le soutien des pays arabes pour que cessent les sanctions économiques qui étranglent les Territoires depuis mars.

La plupart des pays, banques et institutions arabes ont emboîté le pas à ce boycott, empêchant le gouvernement Hamas de recueillir des fonds même auprès de ses plus proches alliés.

La communauté internationale, Etats-Unis en tête, exige du Hamas la reconnaissance d’Israël, l’acceptation des accords de paix existants et la renonciation à la violence.