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Justice indispensable pour une paix durable

Israël craint des poursuites pour crimes de guerre

lundi 4 septembre 2006, 17h13

lundi 4 septembre 2006

http://fr.news.yahoo.com/04092006/5/isra-l-craint-des-poursuites-pour-crimes-de-guerre.html

JERUSALEM (AP) - Trois semaines après le cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre menée pendant un mois par Israël contre le Hezbollah, Israël craint de plus en plus que des responsables du gouvernement et des gradés voyageant à l’étranger soient inculpés pour crimes de guerre en raison des actions perpétrées par leur pays au Liban.

Selon un responsable du ministère des Affaires étrangères, une équipe juridique spéciale travaille sur la mise en place de mesures de protection pour les officiers et autres responsables impliqués dans le conflit armé avec le Liban, qui a duré 34 jours.

Au moins 850 Libanais ont été tués pendant le conflit, des civils en majorité. Amnesty International a accusé l’Etat hébreu de crimes de guerre, évoquant notamment des attaques disproportionnées et aveugles contre des cibles civiles.

Israël a affirmé que toutes ses actions étaient légitimes et a accusé le Hezbollah de se cacher parmi les civils au Liban ou de viser délibérément les civils israéliens. Les combats ont fait 159 morts côté israélien, dont 39 civils tués par des roquettes du Hezbollah dans des villes du nord d’Israël. Le rapport d’Amnesty critique aussi les attaques du Hezbollah contre des civils.

D’après le responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, l’équipe d’experts juridiques, parmi lesquels se trouvent des représentants des ministères de la Défense et de la Justice, est mise en place pour aider les officiels qui pourraient être inculpés pour crimes de guerre à l’étranger. Elle avait été instaurée pour la première fois pour traiter des accusations liées aux actions israéliennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Les craintes d’Israël sont basées sur des expériences passées. En 2001 par exemple, Ariel Sharon, qui était à l’époque Premier ministre, était menacé d’un procès en Belgique concernant son rôle présumé dans les massacres de civils, commis en 1982, dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, à Beyrouth. AP

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