Accueil > NAKBA > Les Palestiniens commémorent la Nakba et nous cultivons avec eux le concept (...)

Depuis 1948, c.à.d. depuis 66 ans, ils sont martyrisés mais...de + en + debouts (ndlr)

Les Palestiniens commémorent la Nakba et nous cultivons avec eux le concept du « devoir de mémoire » si cher à leurs bourreaux (ndlr)

Jeudi, 5 mai 2014 - 8h16 AM

jeudi 15 mai 2014

NAKBA
Une infamie imposée depuis 66 ans au peuple Palestinien
par un Etat hors la Loi internationale, de plus en plus isolé
et cependant totalement impuni.........jusqu’à présent !

Le comité de rédaction

============================================

<

Le village palestinien abandonné de Lifta, non loin de Jérusalem.
Nicolas Falez/RFI

Ce jeudi 15 mai marque l’anniversaire de la Nakba, la catastrophe pour les Palestiniens. En 1948, à la création de l’Etat d’Israël, 760 000 d’entre eux furent forcés à l’exil. Des manifestations sont prévues aujourd’hui pour réclamer, comme chaque année, le retour des réfugiés.

Avec notre correspondante à Jérusalem,Murielle Paradon

Yacoub Odeh revient de temps en temps dans le village où il est né, Lifta, à la sortie de Jérusalem. Un village fantôme aujourd’hui mais qui était bien vivant lorsqu’en 1948 Yacoub en a été chassé avec les autres habitants par les Israéliens. Le vieil homme se souvient : « Ils nous ont mis dehors, par les armes, et en une heure nous sommes devenus des réfugiés. Ils nous ont tués, pris notre vie, notre dignité. Nous n’oublierons jamais, nous ne pardonnerons jamais ».

Yacoub Odeh est, toujours aujourd’hui, un réfugié palestinien. Il vit à Jérusalem mais n’a pas le droit d’habiter dans son ancien village, en territoire israélien. « Bien sûr, déplore-t-il, je me sens triste. Je suis Liftaoui. Je vis à quelques centaines de mètres d’ici mais je ne peux pas retourner dans ma maison. La maison où je suis né, le toit s’est effondré mais les murs sont toujours là. Elle nous attend ! »

Le vieux réfugié palestinien a toujours l’espoir de retourner vivre un jour dans son village. Si ce n’est lui, ce seront ses enfants.

par RFI