Accueil - Album - Portfolio - Gallery
Illustrations against occupations and wars

Diaporama Paix et Justice - Peace and Justice

avec un hommage à Naji Al-Ali, illustrateur palestinien
Publié le mardi 20 mars 2007.


Naji al-Ali, célèbre caricaturiste palestinien, est né en Galilée en 1937. En 1948, année de la Nakba, il devient réfugié du camp libanais de Ein-el-Helweh.
Sarcastiques et très audacieux, les dessins de Naji al-Ali reflètent son expérience de réfugié palestinien, expriment la lutte et la résistance à l’occupation israélienne et traduisent clairement ses positions politiques souvent très critiques à l’égard des régimes arabes.

Naji Al-Ali fut atteint d’une balle dans la tête le 22 juillet 1987 à Londres. Il décéda le 29 août de la même année, il fut le premier caricaturiste à être assassiné pour ses dessins.

Ci-dessous, quelques clefs pour comprendre l’oeuvre de Naji Al-Ali :

Ses caricatures sont aisément reconnaissables par ce petit personnage mythique Handala (du nom d’un arbrisseau très amer et très résistant poussant dans le désert). Handala est un petit garçon de dix ans misérable et déterminé qui nous tourne le dos en croisant les bras.

« Handala est né à l’âge de 10 ans et depuis son exil les lois de la nature n’ont aucune emprise sur lui. Il ne recommencera à croître que lors de son retour sur sa terre natale. Il n’est pas un enfant bien portant, heureux, serein et couvé. Il va nus pieds comme tous les enfants des camps de réfugiés. Ses cheveux sont ceux de l’hérisson qui utilise ses épines comme arme. Bien qu’il soit rude, il a l’odeur de l’ambre. Ses mains, toujours derrière son dos, sont le signe du rejet des solutions porteuses de l’idéologie américaine. Au début il était un enfant palestinien, mais sa conscience s’est développée pour devenir celle d’une nation puis de l’humanité dans sa totalité. Il a fait la promesse de ne jamais se trahir. Handala veut dire amertume. »

« Handala est le témoin de cette aire qui ne mourra jamais, il pénètre la vie avec une force qui ne le quitte jamais, une légende dont l’existence est un défit à l’éternité. Ce personnage que j’ai créé ne disparaîtra pas après moi. Je ne crois pas exagérer en disant que je serai immortalisé à travers lui. »

Hanthala, ne devrait dévoiler son visage que le jour où « la dignité arabe ne serait plus menacée, et qu’elle aurait retrouvé sa liberté et son humanité. » Verra t-on un jour le visage de Handala ?

Leila leila_palestine_libre(arobase)yahoo.fr

source :
http://www.antigone-net.net/index.php?option=com_content&task=view&id=14&Itemid=9
Bientôt : accès au diaporama Naji Al’Ali,

en attendant, voyez la page : http://www.palestine.ma/article.php3?id_article=5&debut_vignette=24