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Excellente nouvelle : la peur s’insinue dans les rangs d’une armée hors la loi (ndlr)

L’armée israélienne dénonce la publication de noms de militaires accusés de « crimes de guerre »

Samedi, 20 novembre 2010 - 12h26

samedi 20 novembre 2010

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Par La Rédaction d’Al-Oufok

L’armée israélienne a « déploré » vendredi la diffusion sur internet d’une liste de 200 militaires avec leurs noms et parfois leurs adresses, présentés comme coupables de « crimes de guerre » durant l’opération israélienne meurtrière dans la bande de Gaza en 2008/2009.
« Après examen par des responsables juridiques il apparaît que la publication de ces informations ne représente pas de menace réelle pour ceux dont les noms se sont retrouvés sur la liste », a-t-on néanmoins souligné de source militaire israélienne.

« L’armée israélienne déplore la publication d’informations personnelles sur des centaines de soldats et d’officiers israéliens, qui ne reposent sur aucun fondement », selon un communiqué militaire israélien.
Un site internet, apparemment basé en Grande-Bretagne, selon le quotidien israélien Haaretz, diffuse depuis quelques jours une liste de quelque 200 militaires, allant du chef d’état-major Gabi Ashkenazi à des simples soldats, intitulée « criminels de guerre israéliens ».
Il fournit le nom, la photo, ainsi que pour certains la date de naissance, numéro de carte d’identité, voire l’adresse personnelle de militaires coupables selon lui de « crimes de guerre » pour leurs actes lors de l’opération israélienne « Plomb durci » en décembre 2008-janvier 2009, qui a coûté la vie à plus de 1.400 Palestiniens, dont une grande majorité de civils, ainsi qu’à 13 Israéliens, des militaires pour la plupart.

Les auteurs de cette diffusion assument le fait de « tourner délibérément l’attention sur des individus », estimant que les militaires visés « portent une responsabilité personnelle particulière ».

« Les personnes citées ici occupaient des positions de commandement au moment de l’attaque et n’ont pas seulement agi au nom d’un mécanisme d’Etat meurtrier mais ont aussi activement encouragé d’autres personnes à en faire autant », affirment-ils.

Une mission des Nations unies présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone accuse, dans un rapport publié en septembre 2009, Israël et le mouvement islamiste Hamas d’avoir commis de nombreux « crimes de guerre » voire des « crimes contre l’humanité » lors de cette opération.

(Vendredi, 19 novembre 2010 - Avec les agences de presse)