« Le Liban veut améliorer ses relations avec la Syrie »

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En 2005, quelques heures à peine après l’attentat contre le père de Saad Hariri, un déchaînement d’accusations tant libanaises qu’occidentales avaient, sans preuve aucune, accusé la Syrie d’être l’instigatrice, voire l’exécutrice de cet attentat.

Les années ont passé, les magistrats instructeurs ont été récusés, changés ; des "témoins" se sont volatilisés ; des enquêtes se sont contredites. Une chappe de silence s’est ensuite abattue sur cette ténébreuse affaire.

Soudainement, voici que des relations souhaitées fraternelles seraient en cours d’établissement !

La Syrie, diabolisée par tant de comparses politico complices, redevient fréquentable et c’est rendre justice à ce pays clé qui, sur l’échiquier de ce Proche Orient sous obédience, a sû garder son indépendance et a fait preuve d’un soutien sans faille à la cause palestinienne et d’une hospitalité exceptionnelle aux réfugiés notamment palestiniens qu’ils viennent de la Palestine occupée ou plus récemment d’Irak.

Un peu d’air frais parmi les miasmes environnants.

Le Comité de rédaction
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Mardi 8 décembre 2009

" Le Premier ministre libanais Saad Hariri a affirmé que son gouvernement allait oeuvrer pour améliorer les relations avec la Syrie, tendues depuis l’assassinat de son père Rafic Hariri en 2005. M. Hariri, qui a accusé dans le passé le pouvoir à Damas d’avoir commandité l’assassinat de son père, prononçait un discours devant le Parlement exposant la politique générale de son gouvernement en vue du vote de confiance attendu en principe jeudi. « Le gouvernement entend élever les relations fraternelles libano-syriennes à la hauteur des liens historiques et des intérêts communs entre les deux peuples et pays », a indiqué le chef de la majorité parlementaire soutenue par l’Occident. "