Chronique de l’occupation

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Numéro : 142

nombre d’entrées : 6

001

Une autre pierre contre le mur

Lorsque Roger Waters, fondateur du Pink Floyd, a atterri en zone sioniste pour jouer devant 50 000 personnes, il y a trois ans, il ne soupçonnait pas que son regard sur la région et sur le conflit au Moyen-Orient allait en être bouleversé. Mais la veille du concert, des fonctionnaires des Nations Unies l’ont emmené en Cisjordanie avec un objectif : que l’auteur du légendaire album « The Wall » voit la pile de béton qui sépare Israël des Territoires Palestiniens.

« J’avais vu des photos, j’en avais beaucoup entendu parler, mais c’est seulement quand tu le vois que tu réalises combien il est oppressif et combien il est triste de voir des gens passer par ces petits trous. C’est de la folie », dit alors le compositeur.

Le choc qu’a produit sur lui cette expérience ne s’est pas estompé avec le temps et maintenant, trois ans plus tard, Waters est l’acteur et le narrateur de « Horizons fermés », un film de l’ONU qui a été présenté hier à Jérusalem-Est, qu’on envisage de rendre disponible sur « You Tube » à partir d’aujourd’hui et qui vise à faire connaître l’impact du mur sur la vie quotidienne des Palestiniens.

« Je suis Roger Waters. Je suis anglais. Je suis auteur-compositeur et j’ai beaucoup écrit sur les murs extérieurs et intérieurs tout au long de ma carrière. J’ai toujours cherché à comprendre le pourquoi de ces murs. Et leur cause est toujours la peur. »

Après l’apparition du fondateur du groupe Pink Floyd, vient le discours de 2002 de l’ancien Premier ministre Ariel Sharon, actuellement dans le coma, dans lequel il annonce que « pour améliorer la sécurité des citoyens israéliens », son gouvernement va créer une barrière de séparation.
« Nous avons décidé de commencer immédiatement », commente l’homme politique sioniste, à une époque où les attentats-suicide palestiniens redoublaient et emportaient la vie de civils dans tout le pays.

Ce que ne dit pas Sharon et ce que le film de l’ONU explique c’est l’impact que les 705 km de mur et de grillage qui traversent la Cisjordanie (85% du parcours) et la frontière avec la zone sioniste (15%) allait avoir sur la vie des centaines de milliers de Palestiniens.

Comment les agriculteurs allaient pouvoir accéder à leurs terres, comment les jeunes Palestiniens iraient à leur école ou leur université situées de l’autre côté de la barrière, ou comment d’un jour à l’autre les malades allaient avoir la route barrée pour se rendre à l’hôpital.

L’ONU a décidé de présenter le film 5 ans après que la Cour internationale de Justice de La Haye ait déclaré l’illégalité de la barrière « pour créer une annexion de fait des territoires palestiniens » et ait requis sa démolition.

Mais le gouvernement sioniste avait annoncé son intention de ne pas se conformer à cette injonction et ça s’est passé comme cela.

Le mur poursuit son cours, aujourd’hui orné de graffiti, y compris ceux de l’énigmatique artiste britannique Banksy, qui expose en ce moment dans le Musée de Bristol. « Horizons fermés » se termine sur une image de multitude de personnes au concert de Waters en zone sioniste en 2006.

Après avoir joué « Another brick in the wall », le musicien britannique a fait une demande au public, les jeunes dont le gouvernement a construit le mur et continue encore aujourd’hui à le construire : « Nous, le reste du monde, nous avons besoin que cette génération de sionistes fasse tomber les murs ».

20 août 2009 - El Païs - Vous pouvez consulter cet article à :

http://www.elpais.com/articulo/revi...

Traduction de l’espagnol : Charlotte B.

Info Palestine et Ana Carbajo - El Païs - Jeudi 03 septembre 2009

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7215

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002

Des bâtiment de guerre sioniste attaquent des bateaux de pêche pendant que les chars entrent dans la Bande de Gaza

Les forces navales sionistes ont ouvert le feu, jeudi 03/09/09, sur des bateaux de pêche Palestiniens devant la côte de Gaza, ont rapporté des sources locales.

Les sources Palestiniennes ont déclaré que certains bateaux avaient subi des dégâts mais qu’il n’y avait pas eu de blessés. La semaine dernière, une attaque de ce type avait tué un pêcheur Palestinien et blessé un autre.

En même temps, des chars sionistes entraient dans des zones de la Bande de Gaza proches de la ligne de démarcation avec le zone sioniste. Des témoins ont déclaré que les chars et les bulldozers avaient détruit des terres agricoles. [ Détruire les terres cultivables de gens qu’on empêche déjà de vivre et de se nourrir normalement, est-ce que cela n’est pas un crime de guerre ? - ndlr ]

Des combattants Palestiniens ont accroché les troupes ennemies et tiré plusieurs obus artisanaux sur les chars. Il n’y a pas eu de blessés de part et d’autre.

Les média sionistes ont annoncé, jeudi 03/09/09, que deux roquettes artisanales Qassam avaient atteint des zones proche de la ligne de démarcation de la Bande de Gaza. Selon ces informations, les roquettes sont tombées sur des terrains inutilisés, du côté Palestinien, et n’ont fait ni dégâts ni blessés.

Ghassan Bannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 septembre 2009 – 14 : 42

http://www.imemc.org/article/61567

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003

Les forces coloniales kidnappent 5 Palestiniens en Cisjordanie

Les soldats ont enlevé, jeudi 03/09/09, 5 Palestiniens au cours d’attaques menées avant l’aube dans un certain nombre de localités de Cisjordanie.

Les sources Palestiniennes locales ont déclaré que les troupes d’occupation avaient fouillé et saccagé un certain nombre de maisons dans la ville de Jénine et dans le village voisin de Birken, ainsi que dans la ville de Jéricho. Les soldats, au cours de ces opérations, ont kidnappé 5 civils Palestiniens

La radio militaire sioniste a annoncé, jeudi 03/09/09, que les 5 hommes étaient sur la liste des « personnes recherchées ». La radio a ajouté que les 5 hommes avaient été conduit vers des camps de détention pour interrogatoire.

En juin dernier, les soldats avaient déclaré qu’ils ne feraient plus d’incursion dans les villes de Ramallah et de Qalqilyia, comme dans celles de Bethlehem et de Jéricho. Cependant, à ce jour, les attaques visant ces villes se poursuivent.

Ghassan Bannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 septembre 2009 – 14 : 23

http://www.imemc.org/article/61566

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004

Le bureau du procureur du régime sioniste déclare que les implantations de Cisjordanie devraient être légalisées à titre rétroactif

Dans le cadre de deux procédures se déroulant devant des juridictions sionistes, le représentant du procureur de l’« Etat » a publié, mercredi 02/09/09, des déclarations concluant que certaines implantations, considérées jusqu’ici comme illégales selon le droit sioniste [ « droit sioniste » : comme ces deux mots vont mal ensemble ! - ndlr ] allaient maintenant être légalisées de manière rétroactive. Ces déclarations pourraient être le signe d’un tournant majeur dans la politique du gouvernement sioniste, et un refus de premières grandeur opposé à l’insistance du président des Etats Unis pour un gel des implantations.

Cette prise de position intervient quelques jours après qu’un groupe de « maires » d’implantations de Cisjordanie aient rencontré des membres du bureau du premier ministre sioniste pour lui demander que toutes les implantations de Cisjordanie soient reconnues, légales ou non.

Shaul Goldstein, un des leaders du mouvement des colons, qui participait à cette réunion, a menacé le directeur général du bureau du premier ministre : « Tout est entre les mains du premier ministre, et nous n’aurons aucune hésitation pour le combattre. » Goldstein et les autres leaders des colons se sont plaint se se sentir humiliés par la possibilité d’un gel des implantations, et ont déclaré qu’ils devraient être autorisés à construire et développer les implantations en Cisjordanie.

La question des implantations sionistes en Cisjordanie est une source de frictions entre l’administration étasunienne de Barack Obama et l’administration sioniste de Benjamin Netanyahou, toutes deux entrées en fonction cette année.

Plus de 500 000 sionistes vivent dans des implantations construites, en violation du droit international , sur des terres saisies par des forces militaires en Cisjordanie et à Jérusalem. La plupart se sont installés après la signature des accords d’Oslo en 1993, qui interdisent l’extension des installations sionistes sur les terres Palestiniennes.

Mais les forces sionistes ont délibérément ignoré les directives des accords d’Oslo, tout comme la Quatrième Convention de Genève et les résolutions de l’ONU, et ont continué à favoriser et protéger les développements d’implantations de colons sionistes en terre Palestinienne. Le gouvernement sioniste a distingué entre ce qu’il appelle implantations « légales » et « illégales », ce qui impliquerait que certaines sont acceptables selon le droit sionistes, les autres ne l’étant pas.

Toutes les implantations sont illégales au regard du droit international.

[ commentaires : tiens, en zone sioniste, c’est le procureur qui annonce les lois à venir. Des lois avec effet rétroactif en plus. Les gens de Sionie ont décidément bien du mal à comprendre ce que c’est qu’un état de droit. ]

Saëd Bannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 septembre 2009 – 08 : 22

http://www.imemc.org/article/61562

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005

Des colons mettent le feu à une terre Palestinienne en Cisjordanie

Un groupe de colons sionistes a mis le feu, mercredi 02/09/09, à des terres appartenant à des Palestiniens, aux environs de Hébron.

Les sources locales ont déclaré que ces terres appartiennent à des fermiers du village de Safa, près de Hébron. Ils ont ajouté que lorsque le feu s’est approché de l’implantation voisine de Beït Aïn, les soldats sionistes ont arrêté l’incendie du côté sioniste mais l’ont alissé se développer du côté Palestinien.

Les villageois ont dit que les soldats leur avaient interdit de se rendre sur leurs terres pour arrêter l’incendie, mais qu’après l’arrivée de militants internationaux, les soldats ont laissé les villageois intervenir.

[ commentaires : est-ce que ce cinéma ignoble va durer longtemps, que des fermiers soient obligés de demander l’autorisation des troupes coloniales pour se rendre sur leurs terres ? La réponse paraît simple : aussi longtemps que l’établissement sioniste, puisque c’est comme cela qu’ils ont décidé de vivre, et que personne n’ose leur tenir tête ! Une honte, et notre complicité nous vaudra, très justement, d’en subir nous aussi les conséquences le jour où les comptes seront soldés. ]

Ghassan Bannoura - IMEMC et correspondants – Mercredi 02 septembre 2009 – 17 : 13

http://www.imemc.org/article/61555

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006

Le régime sioniste transfère la journaliste Ghofran Zamil au centre d’interrogatoire de Petah Tikvah

L’autorité des prisons sioniste a transféré Ghofran Zamil, une jeune journaliste Palestinienne, au centre d’interrogatoire de Petah Tikvah après avoir prolongé sa détention de huit jours supplémentaires.

Zamil, 26 ans, n’a jamais été autorisée à rencontrer son avocat, et a été continuellement interrogée sans aucune base légale, et sans aucune accusation.

Elle a été kidnappée dans sa maison, rue Al Sikka, dans la ville de Naplouse, samedi dernier 29/08/09 lorsque l’armée coloniale a envahi la ville.

Dans un premier temps, l’armée n’a pas averti la famille no la Croix Rouge de la localisation de la journaliste emprisonnée, et sa famille s’est adressée à la Croix Rouge et aux groupes de défense des droits de l’homme pour obtenir que les sionistes fournissent cette information.

Ghofran travaillait comme réceptionniste au journal La Palestine, avant qu’il soit fermé.

Elle est la plus jeune de 6 frères et soeurs. Uun de ses frères a été abattu et tué par l’armée coloniale, un autre de ses frère est emprisonné par les sionistes, et un troisième a été exilé en 1992.

[ commentaires : ah, la glorieuse armée sioniste ! ]

Saëd Bannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 septembre 2009 – 01 : 23

http://www.imemc.org/article/61560